Un salarié sur deux bénéficie de bonus ou d'épargne salariale

Selon le premier baromètre de la rémunération variable, les managers reçoivent en moyenne une prime de 2833,50 euros. Elle s'élève à 3120 euros pour les commerciaux.

Un cap vient d'être franchi : désormais un salarié sur deux bénéficie d'une rémunération variable. Ils n'était que 48 % en 2004. Ils sont 50,2 % en 2005. C'est ce que vient de mesurer la première édition du baromètre de la rémunération variable Excentive-MCR Consultants publiée vendredi 2 février. Et la part de cette rémunération variable a progressé de 4,5 % entre 2004 et 2005, passant de 15,9 % du salaire à 16,6 %.

Autant dire que cette rémunération variable qui prend en compte les primes, les bonus et autres "incentives" prend une place toujours plus importante dans le porte-monnaie des cadres. Autant dire aussi que les cadres ont plus intérêt à demander des primes supplémentaires que des augmentations du salaire de base. Ils seront sûrement plus entendus. Même si 50 % de cette rémunération globale est composé de primes et l'autre moitié de dispositifs légaux d'épargne salariale.

Premiers concernés les managers. La prime moyenne qui leur a été versée en 2005 s'élèvait à 2833,50 euros, soit 5,9 % du salaire de base à objectifs atteints, définis le plus souvent sur une base individuelle. Cette prime est, à 60 % versée dans l'année. Et à 40 % sur plusieurs années. Les commerciaux sont aussi les plus fréquents bénéficiaires de primes. En 2005, le montant moyen de la prime était de 3120 euros, soit 20 à 30 % des indicateurs individuels mis en place par les entreprises pour évaluer leurs vendeurs.

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