Le groupe GFI Informatique, qui vient de faire l'objet d'une tentative d'OPA avortée du japonais Fujitsu, a annoncé un résultat net de 9,7 millions d'euros au premier semestre, en hausse de 51%. Le résultat opérationnel courant a progressé de 8,8%, à 20,9 millions, soit une marge de 6,3%, contre 6,0% un an plus tôt.

Le chiffre d'affaires, déjà publié, s'est élevé sur la période à 331,9 millions d'euros, en augmentation de 3,8% (+6,7% à périmètre constant). L'activité de GFI n'a pas souffert du contexte agité qui a entouré l'offre publique d'achat de Fujitsu, selon le PDG Jacques Tordjman, qui affiche sa confiance pour le deuxième semestre. "Le groupe devrait continuer sur ce chemin de la croissance organique et de l'amélioration des marges", commente-t-il.

Toutefois, le groupe a enregistré 4,1 millions d'euros de charges opérationnelles non courantes sur le premier semestre, liées principalement au projet d'augmentation de capital avec le fonds d'investissement Apax, qui a échoué, et aux dépenses engagées pour contrer l'OPA du nippon.

Des coûts additionnels de 1,8 million d'euros seront à prendre en compte au second semestre, ajoute GFI. L'entreprise qui emploie plus de 8.600 personnes, vise un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros et une rentabilité située entre 9 et 10% en 2010.