Bonus : le retour de bâton ?

Les Banques d'investissement se sont récemment montré particulièrement généreuses en garantissant des bonus à nombre de leurs financiers. Et si le contexte économique venait à se dégrader...

"Nombreuses sont les banques qui pourraient s'être tirées dans le pied en garantissant des bonus et en faisant augmenter sérieusement leur coût salarial, selon un chasseur de tête basé à Londres. Si l'activité ralentit, comme certains le prédisent, nous pourrions être confrontés à des années noirs comme 2001 et 2002".
Petit rappel, 2001 et 2002 avaient connu une forte vague de licenciements. Cette réduction drastique des coûts avait été ressentie particulièrement chez Credit Suisse First Boston, chez qui 60% de la rémunération étaient alors garantis aux financiers quelle que soit leur performance.

Les bonus garantis en question
Selon les chasseurs de tête, les banques ont été généreuses en termes de garanties de bonus en Europe l'an passé un peu partout en Europe, en particulier en France, en Italie et en Allemagne.
Le Financial Times prédisait récemment que l'explosion des coûts en 2006 pourrait s'avérer problématique si l'activité ces prochains mois se détériorait. Etait alors pointé du doigt UBS dont la part du coût salarial fixe sur l'ensemble des coûts est passée de 69% au troisième trimestre 2005 à 74% un an plus tard.
Tous ne sont pas inquiets, à l'instar d'Alan Johnson, un expert reconnu à Wall Street sur ces questions : "Les bons résultats sont tels que les banques ne se sont pas mises en danger. Et si le business devait ralentir l'an prochain, je ne pense pas que cela leur posera un vrai problème".

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