Wall Street s'est un peu ému de l'annonce récente d'une baisse brutale (-200 dollars) du prix du nouveau téléphone à tout faire d'Apple, le i Phone qui fait à la fois téléphone, baladeur, ordinateur avec Internet...

Mais la baisse de 5% du prix de l'action Apple (après une hausse de 17% en quinze jours) ce jour là masque une réalité : la firme à la pomme a certes baissé ses prix - et donné un ticket d'achat de cent dollars à ceux qui avait déjà acheté un iPhone - mais elle a aussi fait disparaître son modèle le moins cher, le 4 gigabits de mémoires à 499 dollars pièce, pour ne plus vendre que le 8 Giga, nettement plus cher à l'origine (599 dollars). Du coup, en terme de mix prix-produit-volume, la firme à la pomme pourrait s'y retrouver.

En outre, si elle savait que cette baisse des tarifs allait nourrir des inquiétudes sur les ventes, elle savait aussi qu'elle était en mesure d'annoncer quelques jours plus tard - et c'est ce qu'elle a fait - avoir dépassé le million d'iPhone vendus. De quoi faire taire les craintes et tirer un coup de chapeau à ce génie du marketing qu'est le patron de la firme de Cupertino, Steve Jobs.

Rendez-vous maintenant mardi puisqu'on nous annonce une conférence ce presse d'Apple concernant l'Europe. Elle pourrait permettre de lever le voile sur le nom des opérateurs téléphoniques européens qui seront les partenaires exclusifs de l'iPhone : on parle de France télécom Orange, du britannique 02 et de l'allemand T Mobil (filiale de Deutsche Telekom).

Il se murmure que pour rentrer dans cette liste très fermée, les opérateurs ont du consentir
des reversements élevés de leur chiffre d'affaires iPhone à Apple. Le nouveau téléphone à tout faire pourrait bien être surnommé Jackpot pour la firme à la pomme comme l'ont été ces dernières années son baladeur numérique iPod et son système de téléchargement de musique iTunes.