Les demandeurs d'emploi retrouvent plus facilement du travail

Six mois après leur inscription, soit en juin 2007, 43,9% avaient retrouvé un emploi et 3,1% créé leur entreprise.

Près d'un demandeur d'emploi sur deux s'étant inscrit aux Assedic en décembre 2006 a retrouvé un travail six mois plus tard, majoritairement sur des emplois de courtes durées, selon une étude de l'Unedic sur un échantillon de 10.000 personnes, deux ans après une enquête similaire.

Près de 114.000 personnes ont commencé à bénéficier d'une indemnisation chômage au cours du mois de décembre 2006, dont près des deux tiers pour la première fois, qu'elles aient toujours eu un emploi régulier (34,2% des cas contre 44,2% en 2004) ou qu'elles aient enchaîné des emplois successifs (29,9% des cas contre 22,2%).

Six mois après leur inscription, soit en juin 2007, 43,9% avaient retrouvé un emploi et 3,1% créé leur entreprise. Et plus de la moitié (57,9%) ont eu un accès à l'emploi au cours de ces six mois, même s'ils n'étaient plus en activité à la fin de la période.

"Ces résultats sont en nette hausse par rapport à ceux observés pour la population des inscrits de décembre 2004, dont les taux de reclassement et d'accès à l'emploi étaient respectivement de 38,9% (+8,1 points) et de 49,3% (+8,6 points)", note l'Unedic.

Le régime d'assurance chômage explique cette "forte progression" notamment par beaucoup plus de créations d'emploi au premier semestre 2007 (+146.100 postes) qu'au premier semestre 2005 (+37.000). "La mise en place des parcours personnalisés au cours de l'année 2006 a certainement favorisé le retour vers l'emploi, sans qu'il soit possible d'en mesurer l'impact", ajoute l'Unedic.

Toujours au bout de six mois, 44,8% étaient à la recherche d'un emploi, 3,2% suivaient une formation, 2,3% étaient en arrêt maladie ou en congé maternité et 2,7% avaient abandonné toute recherche d'emploi.

"La forte évolution à la hausse du taux de reclassement n'a pas entraîné de bouleversement dans les facteurs explicatifs du retour à l'emploi. Le sexe et l'âge conservent une valeur fortement discriminante", selon l'étude.

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