Adoptée par l'Union européenne en 2004, cette directive met fin au monopole des places boursières traditionnelles. Elles pourront se concurrencer entre elles sur leurs marchés domestiques, en obtenant une sorte de passeport. Elles seront aussi concurrencées par des plates-formes, gérées par des banques ou divers prestataires de services financiers.
Les initiateurs de cette directive en attendent une baisse du prix de l'argent. "Le coût du capital devrait progressivement diminuer, ce qui aura d'importants effets bénéfiques sur l'économie européenne", selon Charlie McCreevy, le commissaire européen au Marché intérieur. Et "les investisseurs y gagneront en termes de choix et de protection renforcée". Les opérateurs ont investi lourdement pour pouvoir baisser leurs tarifs. Pour cette raison, certains se sont alliés, comme Euronext et le Nyse.
Cette directive a été adoptée par 30 pays européens, les 27 de l'Union auxquels se sont joints l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein. Mais, comme toute directive, MIFID doit être transposée dans le droit interne. Sur les 27 pays de l'Union, 19 étaient prêts et 25 devraient l'être d'ici début 2008, estime la Commission. Celle-ci constate les retards de l'Espagne, la Hongrie, la République tchèque et la Pologne. Charlie McCreevy prévient: "j'inviterais les Etats membres qui n'ont pas encore transposé la directive à le faire rapidement pour ne pas risquer de léser leurs propres entreprises".
Fin du monopole des places boursières
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