Donner une deuxième chance aux entrepreneurs qui font faillite

C'est ce que souhaite faire le ministre délégué à l'industrie, François Loos. Dans ce but, il veut élaborer un dispositif qui permettrait de mieux "ré-entreprendre" après une faillite.

Les créations d'entreprises se portent bien en France. A preuve, en 2005, selon les données de l'observatoire des PME, il y a désormais plus de 2,6 millions de petites et moyennes entreprises en France (hors entreprises agricoles et associations), soit une progression de 14% en cinq ans. Et ces entreprises créent des emplois: 55% des personnes occupées (salariés et non salariés) le sont dans des entreprises indépendantes de moins de 250 personnes.

Oui, mais voilà, à prendre des risques, les entrepreneurs mordent quelquefois la poussière. Si, malgré la hausse des créations d'entreprises, le taux de défaillance reste stable -il se situe depuis cinq ans, aux alentours de 2% du nombre d'entreprises- il faut quand même tenter de donner une deuxième chance aux entrepreneurs en herbe.

C'est ce que vient de proposer le ministre délégué à l'industrie, François Loos, devant des étudiants de l'école d'ingénieurs Telecom de Paris, en proposant de créer, pour les entrepreneurs ayant connu une liquidation judiciaire, un dispositif, visant à donner à ces malchanceux "des éléments d'analyse et de pilotage, leur permettant de ré-entreprendre dans de meilleures conditions".

Cette mesure fait partie d'un plan d'action plus vaste, visant à renforcer l'esprit d'entreprise et d'innovation mis au point par François Loos. Il prévoit entre autres une plus grande coopération entre les écoles d'ingénieurs et le monde de l'entreprise, l'une des faiblesses françaises.

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