Comment interpréter les résultats 2006 avec un fort recul du résultat net et une forte hausse hors éléments exceptionnels ?

- Pour moi, ce sont de très bons résultats. Il faut se garder d'un effet trompe-l'oeil. C'est uniquement en raison des normes IFRS que nous prenons dans nos comptes la charge de 33,3 millions d'euros correspondant aux avantages accordés à nos salariés dans le cadre de notre introduction en Bourse. Dans les faits, elle est unqiuement à la charge de l'Etat. L'élément le plus fort à mes yeux, c'est la progression du trafic, de 4,8% qui est certes du à la forte demande dans le monde en matière de transport aérien mais aussi à nos efforts spécifiques qui font que des compagnies aériennes s'installent chez nous (et aussi chez notre partenaire Amsterdam) et non chez nos deux grands concurrents Londres et Francfort.

- Commencez-vous à toucher les bénéfices de vos efforts en matière de développement de commerce ?

- Tout à fait. En 2006, nous avons créé 719 mètres carrés supplémentaires de commerce. En 2007, avec l'ouvreture de notre nouveau satellite S3 qui a représenté, je le rappelle, un investissement de 600 millions d'euros tout compris, et représente 3200 mètres carrés supplémentaires et 1800 mètres carrés de restaurant. Au total, cette année, ce sont 6150 mètres carrés supplémentaires de commerce que nous allons ouvrir. Nous avons aussi lancé de nouvelles initiatives comme les Personal Shoppers qui aident nos clients à faire leurs achats. Certes, nous avons subi un léger manque à gagner de moins de deux millions d'euros du à la crise de l'été dernier suite à l'alerte terroriste à l'aéroport de Londres et à aux limitations sur les produits liquides par exemple qui s'en sont suivis.

- Quelles sont vos perspectives pour 2007 ?

- Nous pensons que le trafic se situera dans une fourchette de progression de 3,7% à 4,2%. Nous comptons faire mieux en matière de hausse de notre chiffre d'affaires et de notre Ebitda.