Cecilia Bartoli aux Champs Elysées

La mezzo-soprano romaine sera à Paris pour deux concerts à guichets fermés les 14 et 16 décembre. Un programme en hommage à Maria Malibran, doublé d'une exposition itinérante dans laquelle Cecilia Bartoli présente différents objets et souvenirs ayant appartenu à la diva romantique.

Après un gros succès en Allemagne où elle a accompli un véritable marathon avec sept concerts en 18 jours, Cecilia Bartoli poursuit sa tournée européenne en hommage à Maria Malibran, la diva romantique, adulée par Rossini, Bellini, Donizetti ou Mendelssohn.

Descendante d'une dynastie de musiciens espagnols, les Garcia, Maria Malibran - le nom de son premier mari - fut la chanteuse la plus célèbre du XIXème siècle, même si elle ne vécut que 28 ans. Elle décède en 1836 des suites d'un accident d'équitation juste après son mariage avec le violoniste belge Charles de Bériot.

Cecilia Bartoli, qui comme Malibran a toujours cherché à s'émanciper musicalement, reprend plusieurs arias qui ont fait le succès de la première "popstar" de la musique, l'aria d'Angelina dans la Cenerentola de Rossini, comme celle d'Amina dans La Sonnambula de Bellini. Un programme dans lequel elle excelle: le bel Canto qui l'a rendue célèbre à la fin des années 90, auquel elle a ajouté dans sa tournée allemande comme dans son CD l'air à la tyrolienne avec variations de Johann Nepomuk Hummel, Rataplan écrite par Malibran et chanté en français ou une aria écrite par le père de Maria Malibran, El Poeta Calculista.

Si elle a dû repousser son concert prévu à Bruxelles le 12 décembre suite à une grippe qui l'a prise début décembre, elle chantera à Paris les 14 et 16 décembre à guichet fermé, toujours accompagnée de l'excellent orchestre La Scintilla, dirigé par la violoniste américaine Ada Pesch et avec lequel elle a enregistré l'album "Maria" sorti en septembre.

Le pèlerinage lyrique aura traversé huit pays au total et se poursuivra l'an prochain, pour le bicentenaire de la naissance de la cantatrice franco-espagnole. Preuve de son admiration pour Maria Malibran, la chanteuse mezzo-romaine a choisi de présenter également des objets rares, des bijoux de scènes, des lettres et des manuscrits musicaux de Maria Malibran qu'elle a accumulés au fil des années et qui l'ont aidée à comprendre celle qui fut la muse des plus grands compositeurs d'opéra de l'époque.

Le musée itinérant installé dans un camion de son sponsor MAN sera installé sur la place du Palais Royal du 14 au 16 décembre.

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