L'Art déco accessible

C'est un des secteurs qui voit ses prix flamber. Le mobilier des années 1930 est particulièrement recherché. Voici une rare occasion de trouver des pièces pas (trop) onéreuses.

La société de ventes Camard est une des plus actives du marché, en particulier dans son domaine de prédilection, le XXème siècle, dont elle est l'une des meilleures références mondiales. C'est dire que chacune de ses vacations - dirigées par le souriant Yann Le Mouel - est le passage obligé de tout amateur d'objets Art nouveau-Art déco.

Car ces objets, très recherchés et de plus en plus rares, font l'objet d'une véritable frénésie d'achats: parmi les collectionneurs, on trouve de nombreux quadras, souvent issus du monde de la finance, dont les acquisitions évoluent au rythme de leurs bonus. La clientèle anglo-saxonne, et désormais russe, est également friande de ces oeuvres d'art, dont les pièces les plus représentatives peuvent atteindre des sommets, en particulier à Paris, capitale du secteur.

Pour ceux qui aiment cette période (qui a également l'avantage de parfaitement s'adapter aux appartements actuels) mais dont le portefeuille n'est pas des plus garnis, Camard propose une vacation de qualité, avec des mises à prix abordables.

On trouve ainsi une suite de quatre fauteuils par Christian Krass estimée 12.000 euros. Cet ébéniste lyonnais dont la cote ne cesse de grimper était un des sous-traitants réguliers de Jacques Emile Ruhlmann, dont la moindre assise vaut plus de 20.000 euros. Sont mis en vente également deux porte-plantes par Jean Royère aux formes arrondies caractéristiques, autour de 2.000 euros. Suivent six panneaux décoratifs de Combes (2.000 euros chacun), un meuble à transformation de Champion (1.500 euros), une paire de tabourets vers 1940 (1.200 euros). La vacation est également riche en verreries et petits objets, en particulier un vase "chardon" de Lalique (1.000 euros), des vases Daum (de 900 à 3.000 euros), de la céramique Keramis (autour de 1.000 euros), une tapisserie du suédois Sjoestdet (2.000 euros), des luminaires Perzel (500 à 3.500 euros).

Dans le domaine de l'Art déco, existent de nombreux faux et des attributions souvent erronées. La notoriété de la maison Camard s'avère être une protection contre ces abus.


Vente le 26 janvier, 14h30, salle 10, Drouot Richelieu, catalogue sur www.camardetassocies.com

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