Gemalto retenu pour la future carte d'identité au Portugal

Le Portugal a choisi le groupe français, leader mondial des cartes à puce, issu de la fusion entre Gemplus et Axalto, pour réaliser sa future super-carte d'identité civile, sociale et fiscale. Le programme porte sur plus de deux millions de cartes par an.

Né de la fusion en 2006 entre Gemplus et Axalto, le leader mondial de la sécurité par carte à puce Gemalto a été retenu par l'imprimerie nationale portugaise Imprensa Nacional-Casa da Moeda (INCM) pour fournir une "solution complète" de carte d'identité, selon un communiqué du groupe.

Le contrat, dont le montant n'a pas été précisé, porte sur un programme qui comprend plus de deux millions de cartes par an. Gemalto précise qu'il fournira le système d'exploitation sécurisé, la personnalisation et les applications, le "middleware" (logiciel servant d'intermédiaire entre d'autres programmes) et les services d'assistance associés.

Cette carte d'identité, qui inclue des éléments biométriques, équipera à terme l'ensemble des citoyens portugais. Elle contiendra l'identification civile et fiscale, le numéro de sécurité sociale, la carte de santé et - à plus long terme - la carte d'électeur.

Une bonne nouvelle de plus pour le groupe français qui a annoncé le 1er février dernier avoir enregistré en 2006 un chiffre d'affaires annuel en baisse de 2% à 1,698 milliard d'euros mais un quatrième trimestre à 461 millions supérieur aux attentes, une performance que la direction a jugé "encourageante dans un environnement concurrentiel qui s'améliore". La pression à la baisse des prix, notamment dans la téléphonie mobile, aurait ainsi tendance à se réduire.

Pour 2007, Gemalto dit anticiper une "demande soutenue" sur tous ses principaux marchés (téléphonie mobile, transactions sécurisées et "identité et sécurité"), avec une activité plus forte au second semestre qu'au premier. Le groupe avait également indiqué que "les synergies liées au rapprochement se matérialisaient progressivement", ce qui lui permet de maintenir l'objectif d'une marge d'exploitation supérieure à 10% en 2009, comme il l'avait affirmé dès l'annonce de la fusion.

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