L'action Aker Yards en forme après le feu vert de Bruxelles sur la prise de contrôle de STX

L'action du groupe norvégien de construction navale a bondi de plus de 20%, avant d'être suspendue, puis de reprendre et de finir sur une hausse plus modérée de 5%. Le marché salue l'autorisation donnée par la Commission européenne à l'acquisition par le sud-coréen STX de 39,2% du capital.

La cotation de l'action du groupe norvégien de construction navale Aker Yards, par ailleurs propriétaire des Chantiers de l'Atlantique en France, a due être suspendue provisoirement ce lundi peu avant 13 heures à la Bourse d'Oslo après avoir effectué un bond de 20,57%, à 86,50 couronnes (10,9 euros). A la reprise de cotation, en début d'après-midi, le titre se calmait un peu: il progressait alors de 6,38%, à 75 couronnes. Il a fini en progression de 5% à 74 couronnes.

Le marché réagit très favorablement à l'annonce de la Commission européenne qui, après enquête approfondie, a donné son feu vert à l'acquisition par les chantiers navals sud-coréens STX Shipbuilding d'une minorité de contrôle de 39,2% dans le groupe norvégien, dans le cadre d'une opération d'un montant de 800 millions de dollars (517 millions d'euros environ).

En octobre, STX avait acquis 39,2% d'Aker Yards, devenant ainsi le premier actionnaire du norvégien. Mais Bruxelles s'était alors inquiété d'un risque de concentration. Finalement, "à l'issue d'une enquête approfondie, ouverte en décembre 2007, la Commission a conclu que l'opération n'entraverait pas de manière significative l'exercice d'une concurrence effective sur les marchés de la construction navale".

Aker Yards construit des bateaux de croisière, des ferries, des navires marchands et des navires offshore. C'est l'un des trois acteurs majeurs du secteur de la croisière avec l'italien Fincantieri et l'allemand Meyer Werft. De son côté, STX construit toute une variété de cargos, qui vont du porte-conteneurs aux méthaniers et n'a jamais jusqu'à présent bâti de bateaux de croisière ou de ferries. Un élément qui a "permis de dissiper les doutes initiaux."

La Commission européenne note également que son enquête "a montré que STX n'était pas le seul nouvel arrivant possible sur le marché et, qu'après la concentration, plusieurs autres entreprises de construction navale d'Extrême-Orient seraient aussi bien placées qu'elle pour pénétrer le marché."

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