Déception pour la Société générale : elle n'a pu racheter la totalité des actions de sa filiale russe à 50%, la Rosbank. En effet, le deuxième actionnaire du groupe a refusé d'apporter ses titres - 40% - et entend donc les conserver.
C'est Philippe Citerne, directeur général délégué de la banque française, qui a donné cette information ce lundi dans le cadre d'une conférence de presse tenue à Moscou. Selon lui, la holding russe Interros du milliardaire Vladimir Potanine n'a pas apporté sa participation de 40% dans Rosbank à l'offre de 2,83 milliards de dollars du groupe français.
Philippe Citerne n'a pas précisé les raisons de l'attitude d'Interros. Il a indiqué en revanche que la Société Générale augmentera tout de même sa participation dans Rosbank, de cinq à dix points de pourcentage.
"Nous ne voulons pas transformer cette banque en une banque française. Rosbank est une banque russe et va le rester", a-t-il ajouté. Philippe Citerne vient d'être élu à la tête du conseil d'administration de Rosbank lors de son assemblée générale ce lundi à Moscou.
La Société générale avait proposé de racheter les minoritaires de Rosbank à 194,09 roubles par action (8,22 dollars). Rosbank a fini en hausse de 1,6% à 181,86 roubles lundi.
La Société Générale voit un grand actionnaire de la Rosbank russe refuser d'apporter ses titres
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