L'allemand Hugo Boss cherche ses marques

Son bénéfice trimestriel a reculé de 7% à 65,2 millions d'euros. La société se cherche un patron, sous la pression de son actionnaire, le fonds Permira.

Le groupe de prêt-à-porter allemand Hugo Boss, qui a connu plusieurs changements à sa tête et n'a toujours pas de patron du fait des tensions avec son principal actionnaire, le fonds d'investissement britannique Permira, peine à se reprendre.

Il a annoncé ce mercredi qu'au premier trimestre, le bénéfice net a reculé de 7% à 65,2 millions d'euros. Même tendance pour le bénéfice d'exploitation (Ebit) qui baisse de 5% à 93,6 millions.

Permira, très critiqué pour avoir voulu imposer une forte hausse du dividende, a entraîné le départ de l'ex patron Bruno Sälzer et celui du président du conseil de surveillance, Giuseppe Vita, qui doit intervenir fin juin.

Les ventes résistent toutefois puisque le chiffre d'affaires trimestriel a augmenté, de 2% à 509,5 millions et même de 5% hors effets de change malgré un recul en Allemagne. Le groupe compense ailleurs, notamment par son développement commercial avec l'ouverture de onze nouvelles boutiques pour porter leur nombre total à 298.

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