EADS laisse DRS Technologies à Finmeccanica

Lors d'une réunion organisée par l'Association des journalistes financiers, Louis Gallois a indiqué que le géant européen de l'aéronautique, de la défense et de l'espace ne surenchérirait pas sur l'offre de 5,2 milliards de dollars de Finmeccanica pour l'américain DRS Technologies.

Alors que la rumeur laissait entendre une possible contre-offre d'EADS sur le groupe américain d'électronique de défense DRS Technologies, que l'italien Finmeccanica veut racheter, Louis Gallois, son patron, vient d'y mettre un terme. Il a annonce ce mardi devant l'association des journalistes financiers (Ajef) qu'EADS avait renoncé à surenchérir sur le groupe américain d'électronique de défense DRS Technologies

"Nous avons décidé de ne pas surenchérir sur DRS Technologies", après avoir fait une évaluation des coûts et de l'efficacité de cette entreprise, a déclaré Louis Gallois. Et de poursuivre: "aux USA, nous continuons à regarder des acquisitions possibles. Nous pensons que c'est le moment, nous en avons la trésorerie et le dollar est faible". Il a par ailleurs estimé qu'EADS serait "l'un des acteurs de la restructuration de l'industrie européenne de la défense". "Nous avons la ferme volonté d'être présents sur le marché américain dans les services, la défense et la sécurité", a-t-il dit.

Interrogé sur la valeur de ces acquisitions, comparée à une valeur de 4,5 milliards de dollars estimée pour DRS, Louis Gallois a répondu: "La moyenne de nos cibles est inférieure à ce niveau-là". Le conglomérat italien Finmeccanica avait annoncé le 12 mai avoir conclu un accord pour racheter DRS Technologies, pour environ 5,2 milliards de dollars (3,3 milliards d'euros), dont 1,2 milliard de dette.

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