Comme l'ensemble des maisons de champagne, Vranken-Pommery Monople a réalisé une belle année 2007. Ses ventes se sont élevées à 386,8 millions, en hausse de près de 7% sur le précédent. Les marques dites internationales (Vranken, Pommery, Charles Lafitte et Heidsieck et Monopole) ont vu leurs ventes progresser plus nettement (+11%). De son côté, le bénéfice net du groupe a accéléré sa progression avec 11,5% de croissance contre 10,4% un an plus tôt. Il s'établit ainsi à 18,2 millions contre 16,3 millions en 2006.

Un bémol toutefois, l'endettement du groupe qui reste lourd: il s'élève à 476 millions d'euros au 31 décembre 2007 contre 429,9 millions d'euros au 31 décembre 2006. Cette évolution est liée à la poursuite de la politique de croissance du groupe, qui s'est traduite par des acquisitions foncières ciblées (vignobles) ainsi que par un renforcement stratégique des stocks dans le contexte actuel de pénurie, entraînant une augmentation du besoin en fonds de roulement. Mais le groupe précise dans son communiqué que l'endettement financier est par ailleurs sécurisé "dans la mesure où, au 31 décembre 2007, il est couvert à 107 % par la valeur des stocks".

Du fait de la progression des résultats, le Conseil d'Administration de Vranken-Pommery Monopole proposera à l'approbation de l'Assemblée Générale des actionnaires qui se tiendra le 11 juin 2008 de distribuer un dividende de 1,35 euros par action au titre de l'exercice 2007 contre 1,25 euro au titre de 2006, soit une progression de 8%.

Pour 2008, le groupe précise dans son communiqué que "fort de l'évolution de l'activité des premiers mois de l'année, en ligne avec celle de la période correspondante de 2007, Vranken-Pommery Monopole est confiant et entend poursuivre en 2008 sa stratégie de croissance et d'amélioration de la rentabilité."

En Bourse, les résultats en amélioration ont été bien accueillis. Le titre prend 1,2% à 50,40 euros mais depuis le début de l'année il a baissé de 17%.