Goldman Sachs convaincu par Thales

La banque d'affaires a fait entrer Thales dans sa « Conviction List ». Elle juge que la nouvelle direction et le changement d'actionnaire auront des effets bénéfiques.

En mai 2009, Dassault a racheté les 21% d?Alcatel dans le groupe d'électronique de défense Thales, devenant ainsi son actionnaire industriel de référence. Un nouveau directeur général, Luc Vigneron, a été nommé et ceci est de bon augure selon Goldman Sachs. La banque d?affaires remarque que l?évaluation stratégique conduite par ses équipes devrait se traduire par une remontée des marges, du cash flow libre et de la rentabilité des capitaux investis au cours des deux à quatre prochaines années.
 

Comment y parvenir ? Par des réductions de coûts assez classiques et une ré-organisation de l?entreprise sur la base d'une structure moins onéreuse. On peut aussi imaginer des échanges d?actifs (avionique à Safran contre son électronique de défense), des cessions d?activités déficitaires dans la sécurité et une remise à plat de l?activité aérospatiale.
 

Cependant, la tâche la plus difficile de Luc Vigneron sera de changer la culture interne de l?entreprise. Vous savez, cette culture d?ingénieur qui a une excellente réputation en France, qui est capable d?imaginer des produits remarquables mais qui n?arrive pas à en tirer un bon prix. Et question prix, Thales, qui s?appelait autrefois Thomson-CSF, avait une réputation? dynamique dans les années quatre-vingt dix. « Avec cette valeur, on est sûr de faire du 20%, mais on ne sait jamais dans quel sens », expliquaient les vieux boursiers. Aujourd?hui, Goldman Sachs semble certain de la direction.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.