Il est toujours plus difficile de publier ses résultats trimestriels le premier. Surtout dans le secteur automobile après une année comme celle de 2009. Fiat s?est plié à l?exercice aujourd?hui. Et les bonnes nouvelles n?ont pas manqué. A commencer par un bénéfice d?exploitation avant éléments exceptionnels de 488 millions d?euros au-dessus des 460 millions d?euros attendus par le marché. Au chapitre des bonnes surprises, le constructeur transalpin a également annoncé le versement d?un dividende de 0,17 euro par action. De quoi satisfaire les investisseurs ? Pas vraiment. Pour la quatrième séance consécutive l?action Fiat a trébuché de 3,69 % en bourse.
Car parallèlement le vibrionnant Sergio Marchionne, l?administrateur délégué de la firme, n?a pas caché que l?année 2010 sera beaucoup moins reluisante. En substance, ce dernier explique que si les différents marchés européens sont maintenus sous perfusions de primes, le groupe peut envisager un bénéfice d?exploitation d?environ 1,5 milliard au terme de l?année en cours. Avec des « si » Sergio serait sur le point de mettre Turin en bouteille ? Reste que la réalité est loin d?être aussi simple. Car alors que les primes ont déjà disparu en Allemagne, qu?elles pourraient être maintenues en Italie mais de façon modérée, elles sont promises à mourir à petits feux en France. Bref, comme pour l?ensemble secteur, la cure de désintoxication s?annonce sévère pour Fiat. Dans ce contexte, les prévisions de Sergio Marchionne s?apparentent en définitive à un avertissement sur les résultats un an avant. Si cela ne s?appelle pas de la visibilité ?
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répond
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !