Wall Street poursuit sa pause avant une nouvelle semaine chargée

Les places américaines demeure en position d'attente ce lundi en l'absence d'actualité forte et attendant les prochaines échéances. Le Dow Jones gagne 0,13% à 9.105 points, le Nasdaq recule de 0,06% à 1.965 points et le S&P 500 prend 0,11% à 980 points.
(Crédits : <small>Reuters</small>)

La pause se poursuit à Wall Street après deux semaines de forte hausse au cours desquelles les places américaines ont été portées par une série de résultats très positifs, dont la seule fausse note aura finalement été ceux de Microsoft. Les ventes du numéro un mondial des logiciels ont fortement déçu, pesant sur les valeurs technologiques et interrompant vendredi la série de douze séances consécutives de hausse sur le Nasdaq. Les marchés attendent encore quelques performances trimestrielles (notamment Exxon Mobil, Chevron, Time Warner et Dow Chemical) cette semaine. Et surtout le chiffre du Produit intérieur brut américain (PIB) au deuxième trimestre qui sera publié vendredi.

Ce lundi, trente minutes après l'ouverture des échanges, le Dow Jones gagne 0,13% à 9.105 points, le Nasdaq recule de 0,06% à 1.965 points et le S&P 500 prend 0,11% à 980 points.

Sur le front des statistiques, les ventes de logements neuf ont grimpé de 11% en juin, s'élevant à 384.000 unités en rythme annuel contre 342.000 ventes le mois précédent. C'est nettement mieux que les prévisions des économistes, qui n'attendaient que 350.000 transactions. Ce nouveau chiffre semble confirmer que le pire est passé pour le marché immobilier américain alors que les mises en chantier, les permis de construire et les ventes de logements anciens ont également progressé plus nettement qu'attendu en juin.

Du côté des valeurs, Verizon cède 1,46% à 31,04 dollars. Le premier opérateur américain de téléphonie mobile a accusé une baisse de 7% de ses profits au deuxième trimestre, à 3,16 milliards de dollars. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action (BPA) s'établit à 63 cents, un chiffre conforme aux attentes des marchés. Le chiffre d'affaires s'élèvent à 26,86 milliards de dollars, progressant de 11,3% sur la période notamment grâce au rachat d'Alltel. Cette performance est également en ligne avec le consensus. En marge de la présentation de ses résultats, Verizon a indiqué qu'il allait supprimer encore au moins 8.000 emplois cette année dans ses activités de téléphonie fixe, dont les revenus ont reculé de 5% au deuxième trimestre.

Honeywell recule de 0,44% à 33,84 dollars après avoir revu à la baisse ses prévisions de résultats pour l'ensemble de l'année. Le fabricant américain d'automatismes et d'équipements aéronautiques table désormais sur des profits de 2,85 dollars par titre, contre une précédente fourchette allant de 2,85 à 3,20 dollars. Le chiffre d'affaires est attendu à 31,5 milliards de dollars, au lieu de 32,3 à 33,2 milliards précédemment. Au deuxième trimestre, le groupe a dégagé un bénéfice net de 460 millions de dollars, en baisse de 37% par rapport à l'an passé. Par action, il ressort à 60 cents, comme l'attendait les analystes. Les ventes sont en revanche légèrement en deçà des prévisions, à 7,56 milliards de dollars.

Prévisions abaissées également pour Aetna, le numéro trois américain de l'assurance santé. Le groupe n'escompte plus qu'un bénéfice par action compris entre 2,75 et 2,90 dollars pour l'ensemble de l'année. Il misait jusque-là sur une fourchette allant de 3,55 à 3,70 dollars. Entre avril et juin, l'assureur a accusé un repli de 28% de ses profits, tombés à 347 millions de dollars. Cela représente 68 cents par action, là où les marchés avaient anticipé 78 cents. Le chiffre d'affaires a en revanche progressé de 10%, à 8,7 milliards de dollars. C'est légèrement mieux que prévu. Le titre chute de 4,80% à 25,17 dollars.

RadioShack abandonne 4,92% à 15,27 dollars. Pourtant, le distributeur de produits d'électronique grand public a fait état ce lundi d'un résultat trimestriel supérieur aux attentes en raison d'une hausse de la demande pour certains produits. Le bénéfice net s'est établi à 49 millions de dollars, soit 39 cents par action. Le consensus des marchés n'était que de 29 cents. Le chiffre d'affaires s'affiche lui en baisse de 3%, à 966 millions de dollars. Mais les marchés s'attendaient à des performances encore supérieures, alors que le titre a grimpé de plus de 10% vendredi dernier.

Boeing perd 0,85% à 42,01 dollars. L'avionneur américain est victime d'une dégradation de recommandation de la part de Barclays. L'intermédiaire britannique est passé de "surpondérer" à "pondération en ligne" sur la valeur, estimant que les retards accumulés par le 787 Dreamliner, son futur long courrier, pourraient obliger le groupe à passer une charge recouvrant une partie voire la totalité du carnet de commandes. Ce dernier dépasse les 100 milliards de dollars. Lors de la présentation de ses résultats la semaine dernière, Boeing a fait savoir qu'il livrerait un nouveau calendrier à l'automne, alors que son programme accumule déjà plus de deux ans de retard en raison d'importants problèmes industriels.

Enfin, Mastercard et Visa s'adjugent respectivement 2,73% à 190,54 dollars et 0,91% à 67,90 dollars. Les deux spécialistes des cartes de crédit profitent d'une amélioration des objectifs de cours de JP Morgan Chase. Ce dernier a relevé son objectif de 200 à 210 dollars pour Mastercard et de 73 à 75 dollars pour Visa.

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