Wall Street tente un léger rebond

Les places américaines restent sur six séances consécutives de baisse. Cela n'était plus arrivé depuis février 2009.
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Après six séances consécutives de baisse - ce qui n'était plus arrivé depuis février 2009 -, Wall Street tente un léger rebond ce jeudi. Pourtant, les allocations chômage ont été plus importantes que prévu la semaine dernière et Texas Instruments a lancé mercredi soir un avertissement sur résultats. Les marchés américains profitent cependant d'un repli du dollar face à l'euro, ainsi que de la poursuite de la hausse des cours du baril de pétrole qui soutient les valeurs énergétiques.

Peu après l'ouverture des échanges, le Dow Jones gagnait ainsi 0,13% à 12.065 points, le S&P 500 s'adjugeait 0,12% à 1.281 points mais le Nasdaq reculait de 0,04% à 2.674 points. Sur le front des statistiques, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage ont légèrement progressé la semaine dernière, pour atteindre 427.000. Les économistes misaient au contraire sur un repli de nombre d'inscriptions, à 415.000. La moyenne mobile sur quatre semaines a en revanche reculé, tout comme le nombre de chômeurs indemnisés.

Par ailleurs, le déficit commercial américain s'est nettement réduit en avril, tombant à 43,7 milliards de dollars contre 46,8 milliards le mois précédent. Cette évolution s'explique à la fois par une hausse des exportations (notamment grâce à la baise du dollar qui renforce la compétitivité du pays) et par une baisse des importations.

Du côté des valeurs, Texas Instruments cède 0,34% à 32,56 dollars. Le deuxième fabricant américain de semi-conducteurs a révisé mercredi soir ses prévisions de résultats du deuxième trimestre, en raison de la perte d'activité liée aux difficultés rencontrées par Nokia. Le groupe mise désormais sur un chiffre d'affaires compris entre 3,36 et 3,5 milliards de dollars, contre 3,41-3,69 milliards précédemment. Le bénéfice par action est attendu entre 52 et 55 cents, au lieu d'une fourchette allant de 51 à 60 cents.

Citigroup prend 0,54% à 37,01 dollars. La banque new-yorkaise a pourtant fait état d'une attaque informatique contre ses réseaux, qui a permis à des pirates d'accéder aux données concernant quelque 200.000 détenteurs de cartes bancaires en Amérique du Nord. Mais les pirates n'ont pas pu récupérer les données sensibles des clients de la banque, assure-t-elle.

Visa (-0,68% à 76,19 dollars) et MasterCard (-0,56% à 268,50 dollars) restent mal orientées après avoir déjà fortement chuté la veille. Les deux groupes de cartes de paiement ont été sanctionnés après le rejet au Sénat d'une proposition de loi visant à retarder de six mois l'application de la réforme sur les commissions qu'ils prélèvent sur les transactions effectuées avec des cartes de débit. Cette mesure devrait fortement amputer leurs revenus.

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