Wall Street plombée par la démission de l'économiste en chef de la BCE

Les places américaines ont fortement reculé ce vendredi après la présentation par Barack Obama d'un vaste plan pour lutter contre le chômage aux Etats-Unis.
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Le rebond de mercredi n'aura pas duré bien longtemps à Wall Street. Déçus jeudi du manque d'annonces de Ben Bernanke, les marchés américains ont terminé en nette baisse ce vendredi, au lendemain de la présentation par Barack Obama d'un vaste programme pour lutter contre le chômage aux Etats-Unis. Mais les investisseurs doutent que ces mesures puissent réellement relancer l'économie, surtout que certaines d'entre elles pourraient être modifiées voire supprimées par le Congrès. Les marchés ont également réagi à la démission de l'économiste en chef de la Banque centrale européenne, en raison des divergences sur la gestion de la crise grecque.

A la clôture, le Dow Jones perd ainsi 2,69% à 10.992 points, le S&P 500 cède 2,67% à 1.154 points et le Nasdaq abandonne 2,42% à 2.468 points.

Du côté des valeurs, Texas Instruments gagne 1,09% à à 26,08 dollars. Pourtant, le numéro deux américain des semi-conducteurs a abaissé jeudi soir ses prévisions de résultats pour le troisième trimestre, en raison d'un ralentissement de la demande. Le groupe prévoit désormais un bénéfice compris entre 56 et 60 cents par action, contre une fourchette précédente allant de 55 à 65 cents. Le chiffre d'affaires est attendu entre 3,23 et 3,27 milliards, contre 3,4 et 3,7 milliards auparavant. Le consensus misait jusque là respectivement sur 59 cents et 3,5 milliards.

Bank of America recule de 3,06% à 6,98 dollars. Selon le Wall Street Journal, le plan de restructuration que devrait annoncer la première banque américaine pourrait atteindre jusqu'à 40.000 suppressions d'emplois. C'est bien plus que les 10.000 puis les 30.000 suppressions initialement évoquées dans la presse. Plombé par le rachat de Countrywide Financial, l'établissement basé à Charlotte a enregistré au deuxième trimestre 2011 sa plus lourde perte de son histoire. Régulièrement, les investisseurs s'interrogent sur sa solidité financière et table sur une recapitalisation.

Enfin, McDonald's chute de 4,04% à 85,03 dollars. Le numéro un mondial de la restauration rapide a fait état ce vendredi d'une progression de 3,5% de ses ventes au mois d'août, là où les analystes anticipaient un gain de 4,3%. C'est en Asie et en Europe que les performances de McDonald's ont été les plus décevantes. Aux Etats-Unis, ses ventes ont augmenté de 3,9%, à nombre de restaurants comparables, un chiffre en ligne avec les attentes.

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