Le CAC 40 s'envole après le geste de la BCE

Les investisseurs ont applaudi des deux mains la décision surprise de la banque centrale européenne d'abaisser ses taux. Autre facteur de soutien, la perspective de voir le référendum grec annulé.
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Les mouvements de montagne russe se poursuivent à la Bourse de Paris. Après avoir perdu jusqu'à 2,61 % à l'ouverture et s'être envolé jusqu'à 3,58 %, le CAC 40 se stabilisait en milieu d'après-midi. Aux alentours de 15h45, l'indice vedette de la place parisienne s'appréciait de 1,95 % à 3.171,01 points.

La perspective d'une éventuelle chute du gouvernement de George Papandréou et de l'annulation du référendum sur les mesures d'austérité imposées par l'Union européenne à la Grèce ont, dans un premier temps, permis aux indices européens de passer dans le vert en matinée.

Une tendance haussière largement confortée par la décision de la Banque centrale européenne de baisser ses taux. A l'issue de la première réunion sous la présidence de Mario Draghi, l'instance monétaire a annoncé avoir réduit d'un quart de poijnt, à 1,25 % ses taux directeurs. Une décision justifiée par les risques et les "incertitudes particulièrement hautes et persistantes" pour l'économie européenne.

Par ailleurs sur le plan politique, les derniers développements sur la scène grecque plaident en faveur de l'abandon du référendum. Le gourvernement de George Papandréou a annoncé être prêt à débattre avec l'opposition de la formation d'un gouvernement de transition en Grèce. A la condition qu'un accord soit conclu, le projet de référendum serait abondonné. Une perspective qui n'est pas sans déplaire aux marchés.

L'enthousiasme des investisseurs est par ailleurs porté par de bonnes nouvelles sur le front macro-économiques. Notamment outre-Atlantique ou une batterie d'indicateurs était attendue ce jour. A commencer par les traditionnelles inscriptions hebdomadaires au chômage qui ont diminué plus que prévu sur la semaine passée à 397.000 contre 406.000 la semaine précédente et 400.000 attendues par les analystes.

En revanche, l'ISM "non manufacturier" a baissé de 0,1 point par rapport à septembre pour s'établir à 52,9 % alors que la prévision médiane des analystes l'attendait en hausse à 53,8 %.

Du côté des valeurs, seules deux sociétés s'isncrivent dans le rouge en milieu d'après-midi. Il s'agit de Danone (-0,25 %) et Safran (-0,02 %).

A l'inverse, valeurs cycliques et compartiment bancaire se partagent les plus fortes hausses. La palme revient à Vallourec qui s'adjuge 9,16 % suivi de près par Accor (+8,21 %).

Les banques sont également à l'honneur avec BNP Paribas qui s'adjuge la troisième plus forte hausse avec un gain de 6,48 % après des résultats trimestriels jugés rassurants par les experts. Crédit Agricole (5,68 %) et Axa (5,72 %) lui emboîtent le pas.

Sur le marché des changes, après la décision de la BCE, la monnaie unique se stabilise face au billet vert. En milieu d'après-midi, un euro s'échangeait contre 1,375 dollars (+0,07 %). De leur côté, les cours du pétrole étaient dans le même temps orientés à la hausse. Le baril de Brent de la Mer du Nord se payait 110,10 dollars (+0,77 %) tandis que le WTI s'échangeait contre 93,58  dollars (+1,08 %).

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Commentaire 1
à écrit le 03/11/2011 à 15:08
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Avec une croissance de 1 % annoncée pour l'Allemagne et la France ,c'est vraiment un minimum. Keynes appelait la différence entre les taux d'interets et le taux de croissace " la trappe à dettes". Nous en connaissons tous les conséquences.

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