PARIS (Reuters) - La France a subi vendredi "une attaque islamiste terroriste" et tous les moyens seront mis en oeuvre pour comprendre quand et comment l'assaillant de Carcassonne et Trèbes s'est radicalisé, a déclaré Emmanuel Macron.
Les attaques survenues dans l'Aude, et revendiquées par l'Etat islamique, ont fait trois morts et seize blessés, dont deux sont dans un état grave, a précisé le chef de l'Etat lors d'une déclaration à l'issue d'une réunion à la cellule de crise du ministère de l'Intérieur, au côté du Premier ministre Edouard Philippe.
"Notre pays a subi aujourd'hui une attaque islamiste terroriste commise à Carcassonne et à Trèbes", a-t-il dit.
L'assaillant, connu des services de police pour des faits de droit commun, a été tué lors d'un assaut des forces de l'ordre dans le supermarché où il avait pris des clients en otages.
"Il est apparu qu'il n'y avait pas d'autre solution", a souligné le chef de l'Etat, qui a rendu hommage au lieutenant-colonel de gendarmerie qui s'est substitué aux otages et a été grièvement blessé. "Il a sauvé des vies, (...) il lutte actuellement contre la mort".
L'enquête, a poursuivi Emmanuel Macron, devra "apporter des réponses à un certain nombre de questions importantes : quand et comment s'est-il radicalisé, où s'est-il procuré cette arme?"
"Tous les moyens nécessaires à l'obtention de ces réponses seront mobilisés".
Le président a indiqué que la revendication de l'EI était en cours d'analyse.
(Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)