WELLINGTON (Reuters) - La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a annoncé mardi que son gouvernement allait suspendre tous les contacts politiques et militaires à haut niveau avec la Birmanie, où l'armée a pris le pouvoir la semaine dernière et placé en détention la dirigeante démocratiquement élue Aung San Suu Kyi.

La Nouvelle-Zélande va aussi interdire de visa les commandants de l'armée birmane et s'assurer que ses programmes d'aide à la Birmanie n'incluent pas ni ne profitent à la junte militaire, a déclaré Jacinda Ardern lors d'une conférence de presse.

Dans un communiqué distinct, la ministre des Affaires étrangères, Nanaia Mahuta, a souligné que la Nouvelle-Zélande ne reconnaissait pas la légitimité du gouvernement dirigé par l'armée birmane et a demandé à celle-ci de libérer immédiatement l'ensemble des détenus politiques et de rétablir la démocratie.

(Praveen Menon; version française Jean Terzian)