Les actions montent, soulagement sur la dette US, l'emploi américain à suivre

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Ancienne bourse de paris[reuters.com]
(Crédits : Sarah Meyssonnier)

PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes poursuivent leur progression en début de séance vendredi avec le reflux des tensions sur le plafond de la dette américaine et avant le rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,73% à 7.189,25 points vers 07h30 GMT. A Londres, le FTSE 100 prend 0,39% et à Francfort, le Dax avance de 0,64%.

L'indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,61%, le FTSEurofirst 300 de 0,36% et le Stoxx 600 de 0,48%.

Les marchés tournent enfin la page du plafond de la dette américaine après l'adoption par le Sénat d'une loi bipartite, qui permet aux Etats-Unis d'éviter ce qui aurait été un premier défaut de paiement.

Au soulagement sur la fin de ce dossier, s'ajoute la rhétorique "dovish" de deux responsables de la Fed. Jeudi encore le président de la Réserve fédérale de Philadelphie, Patrick Harker, a déclaré qu'il était "temps d'au moins appuyer sur le bouton stop pour une réunion" à propos des hausses de taux.

Les contrats à terme estiment à 80% la probabilité que la Fed laisse ses taux inchangés dans deux semaines, contre 48% une semaine plus tôt, selon l'outil FedWatch de CME Group.

La publication à 12h30 GMT du rapport sur l'emploi aux Etats-Unis en mai devrait permettre d'y voir plus clair sur les intentions sur la Fed. Les économistes interrogés par Reuters attendent un ralentissement des créations de postes à 190.000 après 253.000, un taux de chômage à 3,5% et une progression de 0,3% du salaire horaire moyen par rapport à avril.

Aux valeurs, Adidas gagne 3,58% et Puma 3,99% dans le sillage du canadien Lululemon, qui a relevé ses prévisions annuelles et gagnait 13% dans les transactions post-clôture à Wall Street.

En tête du Stoxx 600, Dechra, le fabricant de produits pharmaceutiques vétérinaires, s'envole de 7,59% après avoir annoncé son rachat par le fonds suédois EQT pour 4,46 milliards de livres (5,19 milliards d'euros).

(Laetitia Volga, édité par Blandine Hénault)