Le Hezbollah, menace pour la stabilité du Moyen-Orient, selon Pompeo

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(Crédits : Jim Young)

JERUSALEM (Reuters) - Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a estimé jeudi en Israël, avant de poursuivre sa tournée régionale par Beyrouth, que le Hezbollah chiite libanais était une menace pour la stabilité du Moyen-Orient.

Reçu par le président israélien Reuven Rivlin à Jérusalem, le chef de la diplomatie américaine a dit considérer le Hezbollah, le mouvement palestinien Hamas et la milice yéménite des Houthis - qui bénéficient tous du soutien de Téhéran - comme "des entités représentant des risques pour la stabilité du Moyen-Orient et pour Israël".

"Ils sont résolus à rayer ce pays de la carte et nous avons l'obligation morale et politique d'empêcher que cela advienne. Vous devez savoir que les Etats-Unis s'y tiennent prêts", a dit Mike Pompeo lors de son entretien avec le président israélien.

La visite de Mike Pompeo à Jérusalem passe pour un coup de pouce à Benjamin Netanyahu, à trois semaines d'élections législatives qui s'annoncent serrées, le 9 avril.

En mai dernier, Washington a transféré de Tel Aviv à Jérusalem son ambassade, après avoir reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël. Mike Pompeo, qui s'est entretenu mercredi soir avec Benjamin Netanyahu, a rendu visite à la nouvelle mission diplomatique américaine.

Il a en outre accompagné Benjamin Netanyahu au Mur des Lamentations, dans la vieille ville de Jérusalem, après s'être rendu, tout près de là, à l'église du Saint-Sépulcre, qui s'élève à l'emplacement où le Christ aurait été crucifié (le Golgotha) et où son corps aurait été déposé ensuite.

Pompeo, Netanyahu et l'ambassadeur des Etats-Unis en Israël, David Friedman, se sont approchés ensemble du Mur des Lamentations et chacun s'est incliné contre ses pierres. Pompeo a glissé ensuite une prière écrite dans les pierres, comme le veut la tradition.

C'est la première fois, depuis que Washington a reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël, qu'un haut responsable américain se rend au Mur des Lamentations.

Alors que Mike Pompeo effectuait sa visite en Israël, Donald Trump a écrit jeudi sur Twitter que l'heure était venue pour les Etats-Unis de reconnaître la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan, occupé par l'armée israélienne à la faveur de la guerre des Six-Jours en 1967, puis annexé par l'Etat hébreu.

(Dan Williams; Eric Faye pour le service français)