La loi ne s'oppose pas au changement de nom de l'UMP. La justice française a rejeté mardi 26 mai une demande de suspension en urgence de l'utilisation par le premier parti de l'opposition du nom "Les Républicains".
Le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris, saisi par quelque 147 requérants pour faire interdire l'usage de ce nom par le parti, a "constaté" dans son jugement dont Reuters a obtenu copie que "le trouble manifestement illicite et le dommage imminent ne sont démontrés par aucun des fondements".
"Nous pouvons nous appeler Les Républicains", a déclaré à la sortie du tribunal le trésorier de l'UMP, Daniel Fasquelle.
L'un des requérants, le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) de l'ancien ministre socialiste Jean-Pierre Chevènement, a dès mardi annoncé qu'il ferait appel de ce jugement en référé.
Vote électronique les 28 et 29 mai
Plus tôt dans la journée, le juge des référés avait rejeté une Question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par l'UMP pour tenter de s'opposer à ce recours.
Le bureau politique de l'UMP, présidé par Nicolas Sarkozy, a décidé de soumettre au vote des adhérents la décision de l'ancien chef de l'Etat de changer le nom de la formation créée en 2002 et dont il compte à nouveau faire un tremplin pour l'élection présidentielle de 2017.
Ce vote électronique aura lieu les 28 et 29 mai prochains.
(Avec Reuters)