Le confinement prolongé pour au moins un week-end dans les Alpes-Maritimes

Mis en place depuis déjà deux week-ends, le confinement sera de nouveau appliqué ce samedi et dimanche dans les Alpes-Maritimes avant un nouveau point la semaine prochaine pour décider ou non d'une nouvelle prolongation. En parallèle, des évacuations sanitaires devraient avoir lieu en Île-de-France face au contexte épidémique toujours tendu.
Comme Dunkerque, Nice et les Alpes-Maritimes seront confinés ce week-end.
Comme Dunkerque, Nice et les Alpes-Maritimes seront confinés ce week-end. (Crédits : ERIC GAILLARD)

La nouvelle est tombée à l'issue de l'hebdomadaire Conseil des ministres. « Il a été décidé, et c'est une décision difficile, de prolonger le confinement pour ce week-end », dans les Alpes-Maritimes, après deux week-ends déjà sous cloche, a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

« Un point sera fait la semaine prochaine pour mesurer si la dynamique de diminution de l'incidence et de l'épidémie dans le département se poursuit », pour permettre « dans ce cas (de) pouvoir envisager de lever la mesure », a-t-il ajouté ce mercredi 10 mars.

Le maire de Nice Christian Estrosi a pris "acte" de la décision du gouvernement, même si, a-t-il insisté, « ce n'était pas (s)a recommandation ». Il a demandé au préfet des Alpes-Maritimes « la possibilité de prolonger de 1h à 3h les sorties pour pratiquer une activité physique » et réclamé une accélération de la vaccination.

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Évacuations sanitaires à venir

Gabriel Attal, reconnaissant que « la situation hospitalière est particulièrement préoccupante en Île-de-France, dans les Hauts-de-France et en région sud », a aussi indiqué qu'auraient lieu un « certain nombre d'évacuations sanitaires dans les jours qui viennent de patients hospitalisés, notamment en Île-de-France ».

En région parisienne, l'agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France a donné « l'ordre ferme » en début de semaine aux hôpitaux et cliniques franciliens de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales, pour augmenter le nombre de lits de réanimation dédiés aux malades du Covid-19.

Lire aussi : Malgré la pression, l'Île-de-France évite encore le confinement pour « six semaines de tension »

« Nous sommes toujours sur une ligne de crête », a encore observé Gabriel Attal, à la veille d'une conférence de presse du ministre de la Santé Olivier Véran qui fera un point global sur la situation sanitaire. « D'un côté, le nombre de nouvelles contaminations détectées et le nombre d'hospitalisations restent sur un plateau haut, ce qui montre que notre pays résiste à l'épidémie, que les mesures de freinage fonctionnent », a-t-il souligné.

Mais « de l'autre côté, nos services de réanimation sont de plus en plus mobilisés et les disparités territoriales sont fortes d'un territoire à l'autre : l'épidémie n'a ni le même visage, ni la même férocité », a insisté le porte-parole en appelant à ne pas « baisser la garde ».

Lire aussi : Castex promet de "mettre le paquet sur la vaccination" pour éviter un reconfinement

Commentaires 3
à écrit le 14/03/2021 à 11:22
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Et pour quelle raison Paris n'est pas confiné?

à écrit le 10/03/2021 à 17:07
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En tout cas ,Christian Estrosi avec la chloroquine prise l'année dernière à la pêche pour confiner les autres.

à écrit le 10/03/2021 à 16:11
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Donc Estrosi a fait des pieds et des mains pour obtenir ce confinement le week-end et maintenant il fait semblant d'être contre ?

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