Jean-Castex l'assure : le gouvernement va "mettre le paquet sur la vaccination" en mars et en avril pour éviter un nouveau confinement. "On a un mois, un mois et demi, deux mois très sensibles" en raison des variants du Covid-19, a expliqué le Premier ministre à un restaurateur en marge de la visite d'une exploitation agricole à Saint-Eloi, dans la Creuse.
Or, "ce variant risque de nous reconduire, je n'en sais rien, peut-être à reconfiner", a-t-il ajouté, alors que le gouvernement appuie sur l'accélérateur dès ce week-end grâce à des centaines de milliers de doses du vaccin AstraZeneca restées dans les placards.
Vaccination en masse à Paris et en Île-de-France
Une opération de "vaccination de masse" est lancée ce week-end à Paris et en Ile-de-France, car "le temps presse" dans la course contre la propagation de la pandémie de covid, a expliqué ce samedi le préfet de police de Paris, Didier Lallement. Dans une caserne de sapeurs-pompiers transformée en centre de vaccination, "12.000 doses" de vaccins avaient été fournies "sur Paris par l'Etat".
Il faut vacciner "en masse, car le temps presse", a commenté le préfet.
Le préfet de la région, Marc Guillaume, a pour sa part précisé que "51.000 doses supplémentaires de vaccin Pfizer" avaient été livrées pour ce week-end. "105 centres sont rouverts ce week-end en Ile-de-France", auxquels s'ajoutent l'ouverture de "13 centres supplémentaires", a-t-il dit, en soulignant qu'il s'agissait d'"un effort exceptionnel sur toute la région".
"Cette opération, montée dans l'urgence, est une part de la réponse" à la lutte contre la pandémie, a renchéri le préfet Lallement, en espérant que "50.000 personnes de plus" seront vaccinées dimanche soir.