Agriculteurs en colère : Paris menacée de blocage

Les sections d'Ile-de-France des syndicats agricoles majoritaires FNSEA et Jeunes agriculteurs ont appelé ce jeudi au « lancement d'un blocus de Paris » vendredi. Ce même jour où Gabriel Attal doit faire des annonces pour tenter d'apaiser la colère de la profession.
La chef du gouvernement a réuni ce jeudi les ministres de l'Agriculture, de la Transition écologique et de l'Economie.
La chef du gouvernement a réuni ce jeudi les ministres de l'Agriculture, de la Transition écologique et de l'Economie. (Crédits : Reuters)

[Article publié jeudi 25 janvier 2024 à 7h23 et mis à jour à 16h24]C'est désormais la capitale qui est visée. Deux syndicats agricoles d'Ile-de-France, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs d'IDF ont, en effet, appelé au « blocus de Paris », vendredi, sans attendre les annonces du gouvernement. Dans un communiqué, ils demandent ainsi à leurs adhérents de se rassembler « sur les grands axes autour de la capitale ».

Une solution qui « doit être un des derniers recours », a néanmoins précisé le président de Jeunes Agriculteurs, Arnaud Gaillot, depuis un barrage dans l'Yonne, mais « tout est sur la table », a-t-il précisé.

« La balle est dans le camp du gouvernement », à qui il revient « de faire qu'on évite une paralysie du pays », a-t-il ajouté.

Les agriculteurs dont la colère et les protestations montent tous les jours un peu plus, devraient toutefois obtenir des réponses demain de la part du Premier ministre. Vendredi, Gabriel Attal fera, en effet, « des propositions concrètes de mesures de simplification », lors d'un déplacement avec le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, a-t-on appris auprès du cabinet de ce dernier.

Lire aussiPrix alimentaires : la colère des agriculteurs met la grande distribution sous pression

Marc Fesneau « a participé ce matin à une réunion de travail à Matignon avec le Premier ministre, (le ministre de l'Economie) Bruno Le Maire et (le ministre de la Transition écologique) Christophe Béchu afin d'échanger et de consolider des réponses sur les enjeux agricoles notamment sur la question du GNR (gazole non routier), de l'élevage et de la rémunération », a indiqué le ministère dans un message envoyé à la presse. « L'objectif est de porter demain lors d'un déplacement des propositions concrètes de mesures de simplification qui seront annoncées par le Premier ministre avec le ministre de l'Agriculture », est-il ajouté.

D'ores et déjà, Bruno Le Maire a estimé, ce jeudi, que « ce qui se passe aujourd'hui avec les agriculteurs (était) un signal d'alerte envoyé à la société française et à l'Union européenne toutes entières sur ce que nous voulons comme avenir commun ».

Evoquant la loi de simplification pour les entreprises, actuellement en préparation à Bercy, Bruno Le Maire a déclaré qu'il y avait « derrière ce projet de loi une raison humaine ». Faisant le lien avec la colère du monde agricole, il a indiqué « nos compatriotes aspirent à plus de liberté et à moins de contrôles », s'exprimant devant les instances de l'organisation patronale U2P.

La FNSEA chiffre les aides à « plusieurs centaines de millions »

Le déplacement du Premier ministre, organisé par Matignon, fait suite aux doléances transmises par la FNSEA, premier syndicat agricole, mercredi soir au gouvernement, réclamant des « réponses immédiates sur la rémunération », dont une aide d'urgence aux « secteurs les plus en crise », et, à plus long terme, la mise en œuvre d'un « chantier de réduction des normes ». « On parle de plusieurs centaines de millions d'euros », a reconnu Arnaud Rousseau auprès de l'AFP. Ce n'est « pas une base de négociations », a-t-il averti, appelant le gouvernement à prendre en compte « l'intégralité » de leurs propositions.

Ces doléances représentent « un paquet sur lequel nous ne transigerons pas », a-t-il de nouveau insisté ce jeudi. « Il y a 140 demandes (...). C'est un paquet de mesures sur lequel nous ne transigerons pas », a-t-il asséné sur un point de blocage de l'A6, à hauteur de Nitry (Yonne), réunissant plus de 150 tracteurs.

Dans un rapport publié mercredi, les députés Hubert Ott (MoDem) et Manon Meunier (LFI) recommandaient notamment « la mise en place de prix plancher pour les produits agricoles », pour « assurer un revenu minimum aux agriculteurs », mesure rejetée à quelques voix près fin novembre dans le cadre d'une proposition de loi LFI.

« Il va falloir qu'elles soient costaudes, les mesures »

Aux côtés de la FNSEA, la Confédération paysanne, troisième syndicat d'agriculteurs, classé à gauche, a, elle aussi, appelé à la mobilisation ainsi que la Coordination rurale à qui elle s'oppose pourtant sur de nombreux sujets.

« Attendre jusqu'à vendredi pour avoir des annonces, c'est prendre beaucoup de risques. Plus on attend, plus il va falloir qu'elles soient costaudes, les mesures », avait mis en garde Karine Duc, co-présidente de la Coordination Rurale de Lot-et-Garonne.

Car de nouveaux syndicats ont rejoint le mouvement. « La CGT appelle ses militantes et militants, partout où c'est possible, à créer les conditions permettant de faire converger les revendications des salarié·es, des travailleuses et des travailleurs agricoles et des agricultrices et des agriculteurs », a notamment écrit, ce jeudi, la centrale de Montreuil. « Nos échanges doivent permettre d'élargir la mobilisation et de créer des convergences sur les moyens de bien vivre de son travail, de bien manger, tout en protégeant notre santé et celle de la planète », estime la CGT, qui dit avoir pris attache avec la Confédération paysanne et le Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef).

Un éventuel blocage de Paris écarté « à ce stade »

Plusieurs préfectures ont annoncé sur le réseau social X de nouveaux blocages et fermetures d'autoroutes ce jeudi. À Rennes, une manifestation a été organisée dans la matinée devant la préfecture de région par le syndicat Coordination rurale. Des centaines de tracteurs ont défilé dans les rues de Rennes et de Nantes, avec klaxons tonitruants, fumigènes et effigies de pendus. En Occitanie, point de départ de la protestation agricole la semaine passée, l'A64 (Toulouse-Bayonne) était toujours coupée mercredi soir à hauteur de Carbonne, à 40 km de la ville rose, pour la huitième journée consécutive. En PACA, l'A54 a été fermée dès 8h30 sur la section Saint-Martin-de-Crau/Grans. Dans le Doubs, la préfecture a averti d'une opération escargot sur l'autoroute A36.

Dans une note, datée de mercredi et consultée par l'AFP, les services de renseignement considèrent que « plus les jours passent, plus les risques de dérapage s'accentuent ». Ils relèvent ainsi que les « syndicats risquent d'être débordés si l'attente est trop longue ».

Le gouvernement a donné des consignes de « grande modération » aux préfets

Déjà mercredi, la tension est montée d'un cran en fin de journée à Agen dans le Lot-et-Garonne, quand des membres de la Coordination rurale ont brûlé de la paille et des pneus devant la préfecture, sous les yeux de forces de l'ordre impassibles. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a donné mercredi soir des consignes de « grande modération » aux préfets, leur demandant de ne faire intervenir les forces de l'ordre qu'en « dernier recours ».

Il n'est « pas question » d'empêcher les blocages, a souligné mercredi la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, affirmant qu'ils étaient « organisés dans un cadre légal » en dépit du délit d'entrave à la circulation.

Une mansuétude qui irrite une partie de l'opposition : « Les écologistes feraient le millième de ce qu'il se passe aujourd'hui, ils seraient en prison et condamnés », s'est ainsi indigné mercredi le sénateur EELV Yannick Jadot. Le même jour, le blocage de l'autoroute A13 dans l'Eure par une vingtaine de tracteurs a fait réagir Nicolas Hervieu, professeur de droit public. « Il y a 8 mois, le blocage de la même autoroute avait suscité une réaction très différente », a-t-il relevé sur X, en rappelant que le préfet avait «  fustigé une 'action irresponsable' des Soulèvements de la Terre, saisi le parquet et utilisé des drones ». « En janvier 2024, rien », ironise le juriste.

Lire aussiColère des agriculteurs : « La nouvelle loi Egalim est une vaste blague » (Yannick Jadot, sénateur de Paris)

Les agriculteurs, « une population qui vote »

Les militants écologistes « avaient envahi l'A13 par surprise (...) en pleine circulation et à une heure de trafic intense », mettant « en danger leurs vies et celle des automobilistes », s'est justifiée auprès de l'AFP la préfecture de l'Eure. Les agriculteurs, eux, n'ont investi l'autoroute « qu'après la mise en œuvre de mesures de sécurisation », en lien avec la gendarmerie, a-t-elle ajouté.

« Les agriculteurs sont la population professionnelle qui vote le plus », rappelle aussi le politologue Xavier Crettiez. « Une population qui vote est une population qu'on va beaucoup plus écouter, moins malmener », ajoute-t-il. « Il y a toujours eu une forme de mansuétude de la part des puissances politiques à l'égard des agriculteurs » note également le sondeur Jean-Daniel Lévy, directeur délégué d'Harris Interactive. « Ce n'est pas nouveau et ce n'est pas spécifique à ce gouvernement », ajoute-t-il en citant l'envahissement du bureau de la ministre de l'Environnement Dominique Voynet en 1999, qui n'avait pas entraîné d'importantes « répercussions »

Les manifestations des agriculteurs sont en général « organisées, préparées, encadrées », avec des interlocuteurs souvent en lien par ailleurs avec policiers ou gendarmes locaux, souligne un haut cadre du ministère de l'Intérieur. En outre, « que peuvent faire les policiers ou les gendarmes contre 50 tracteurs à part sécuriser la manifestation et mettre en place une déviation ? », souligne ce même cadre. Un choix politique bien vu dans les rangs des forces de l'ordre où les agriculteurs bénéficient, comme dans le reste du pays, d'un capital sympathie.

(Avec AFP)

Commentaires 41
à écrit le 26/01/2024 à 15:05
Signaler
Il y a trop de problèmes en matière d'agriculture. Toutes ces lois qui ont rendu l'agriculture française non rentable viennent de l'UE. Ce n'est pas une coïncidence, mais une campagne pluriannuelle stratégiquement planifiée. Le jeune Premier ministre...

à écrit le 26/01/2024 à 10:04
Signaler
Nous sommes effectivement devant un conflit type France des villes contre France des champs, et le blocage de Paris entrainera certainement un peu plus de mesure dans l’interventionnisme des bobos des villes...Non, les parisiens ne sont pas plus mali...

à écrit le 26/01/2024 à 6:35
Signaler
Avec les agriculteurs on fait attention parce qu'ils sont tous chasseurs ils ont des engins de puissance incomparable par rapport aux forces de l'ordre et enfin ils ont des engrais élément de base pour la production de la fameuse bombe agricole pour ...

le 26/01/2024 à 11:04
Signaler
"on fait attention parce qu'ils sont tous chasseurs" Le gouvernement avait anticipé le risque de révolte : Plus de 150 000 armes, dont 140 000 armes à feu, ont été abandonnées à l'État dans le cadre d'une campagne organisée depuis une semaine, ...

le 26/01/2024 à 13:09
Signaler
m macron a ces chemises brune voyer les black block ceux jamais arretes et pourtant ils casse.

à écrit le 25/01/2024 à 18:37
Signaler
Qu'est devenu le surnommé " l'agriculteur de Macron " pendant la campagne présidentielle en 2017 L'agriculteur de 45 ans a quitté l'Assemblée nationale, battu en juin 2022 par la Nupes. Reconversion actée pour Jean-Baptiste Moreau. L’ex-député de ...

à écrit le 25/01/2024 à 18:13
Signaler
Pendant ce temps :: Le 13 décembre dernier, en pleine COP28 sur le climat, l’Union européenne et le Chili ont signé un nouvel accord de libéralisation du commerce et de l’investissement qui doit prendre la suite de l’accord existant depuis 2003. Il ...

à écrit le 25/01/2024 à 17:51
Signaler
Bonjour, les CRS sont en vacances, en greve , au abonnés absents... L'ordre dois rester et la liberté de circulation restaurer... Alos un peux de courage, ils est si simple de frappé les gilets jaune .. Honte a vous Mr macron .. honte a ce gouv...

à écrit le 25/01/2024 à 16:54
Signaler
Que veulent les Français ? Un état communiste où tout est géré par l'état. On a vu ce que cela a donné en Russie.

le 25/01/2024 à 19:38
Signaler
Ils veulent juste que Macron travaille pour la France et ces citoyens et non pour ôtant et l'Europe...

à écrit le 25/01/2024 à 16:48
Signaler
Président et Premier ministre restent aux abonnés absents. Donc la mayonnaise prend. Il ne restera bientôt plus à nos dirigeants qu'â faire assaut de démagogie pour essayer de calmer la crise, faute d'avoir réagi...

le 25/01/2024 à 19:39
Signaler
Ils vont bientôt sortir les lbd comme pour les gj

à écrit le 25/01/2024 à 16:42
Signaler
C'est à ce demander si le chat "Président" a fait dans sa litière puis est parti ronronner sous des cieux moins odorant !?

à écrit le 25/01/2024 à 16:23
Signaler
Aucun gouvernement ne réseisterait à un blocage de 3 jours du périphérique, hélas pour les transports de malades, cela entraînerait des catastrophes

le 25/01/2024 à 19:41
Signaler
Sauf durant les JO ou les français seront délogé

à écrit le 25/01/2024 à 14:49
Signaler
POUR RETABLIR LE CALME IL SERAIT BON DE PUBLIER LES SUBVENTIONS DE CHACUN C'est quand meme le contribuable qui paie il a droit de savoir

le 25/01/2024 à 17:10
Signaler
Vous les trouverez sur internet par département et vous serez surpris de découvrir qui figurent certaines de nos grandes fortunes françaises qui investissent dans l'agriculture et par là même ont le statut d'exploitant agricole et perçoivent comme to...

à écrit le 25/01/2024 à 13:10
Signaler
"La Confédération paysanne, troisième syndicat d'agriculteurs, classé à gauche, a appelé à la mobilisation, à la suite de la FNSEA et de la Coordination rurale à qui elle s'oppose pourtant sur de nombreux sujets." Vous avez oublié le Modef ( Mouve...

le 25/01/2024 à 19:43
Signaler
Une fois de plus votre commentaire est d'une grande débilité... Agriculteur de gauche, depuis quand?

à écrit le 25/01/2024 à 13:06
Signaler
" Les agriculteurs sont la population professionnelle qui vote le plus », rappelle aussi le politologue Xavier Crettiez." On peut d'ailleurs rappeler que la FNSEA a voté à prés de 70% pour Macron à la présidentielle de 2022 ,malgré ce qu'a signé c...

à écrit le 25/01/2024 à 12:57
Signaler
Le gvt ferait bien de ne pas s'endormir avant que la situation dégénère. Vu l'augmentation des blocages, cela peut très vite s'envenimer

le 25/01/2024 à 19:20
Signaler
@ben non - Évidemment que ça va dégénérer. La suite? Affrontements et tout le monde rentre chez soi. Aucun gagnant. Ah si, la FNSEA pour ses plus gros adherents et le business de l'agroindustrie. Hep...j'oublie les médias qui ont eu du grain à moud...

à écrit le 25/01/2024 à 12:55
Signaler
Tiens ,on apprend que le patron de la FNSEA Arnaud Rousseau le businessman qui voulait passer pour un paysan ne voulait pas de ces manifestations et voulait négocier seul avec le gouvernement c'est un petit adhérent de la FNSEA qui a refusé cela et a...

le 25/01/2024 à 23:36
Signaler
Oui le d’indigénats dd la Fnsea est un businessman propriétaire d’ un groupe agro- industriel très puissant et propriétaire des marques Lesieur etc .. plusieurs sociétés en conseil / facturation/ formation dans le secteur agricole .. propriétaire de...

le 25/01/2024 à 23:37
Signaler
Oui le dirigeant la Fnsea est un businessman propriétaire d’ un groupe agro- industriel très puissant et propriétaire des marques Lesieur etc .. plusieurs sociétés en conseil / facturation/ formation dans le secteur agricole .. propriétaire de 700 h...

à écrit le 25/01/2024 à 12:03
Signaler
Le problème de mal être en ce jadis beau pays est réel et le fait que certains de nos compatriotes votent pour des partis d'extrême comme la France insoumise ou RN etc... n'est que le signe de ce profond malaise. L'Union Européenne est devenue pour b...

à écrit le 25/01/2024 à 11:00
Signaler
Le moment est venu de laisser aux travailleurs le fruit de leur travail et d'abroger l'administration centrale de l'état et toutes les directions (centrales et territoriales) en ne sauvegardant que le stricte régalien. De fermer la CAF. Voila que sig...

le 25/01/2024 à 19:24
Signaler
@Adieu BCE - Une Republique bannière en fait...à votre avantage si possible 🤣

le 25/01/2024 à 23:44
Signaler
Et que faites vous des bénéficiaires de la caf ..qui sont des millions ? Que faites vous s ils se rebellent, trafiquent , volent, pillent, agressent, tuent, détruisent les commerces voir vos biens immobiliers ? Une paix sociale ca s achete .. env...

à écrit le 25/01/2024 à 10:46
Signaler
Des chèques dès chèques dès chèques, encore dès chèques payés par personne via eurobonds que les allemands rembourseront... Le pb n'est pas un pb de chèques

le 25/01/2024 à 19:25
Signaler
@churchill - Vous avez quoi contre les chèques? C'est très bon moyen de paiement surtout quand il est certifié 😅

à écrit le 25/01/2024 à 10:44
Signaler
Et pendant ce temps, Macron est en Inde. A chaque problème en France, il est à l'étranger

à écrit le 25/01/2024 à 9:53
Signaler
Les politiques devront commencer à s’habituer: leurs baratins sont devenus insupportables pour tout être doué de raison, donc bien sûr aux agriculteurs. Il va falloir travailler et arrêter de jouer à la bagarre type "cour d’école »; gros changement d...

à écrit le 25/01/2024 à 9:49
Signaler
La seule réponse du gouvernement sera encore financière pour acheter la paix sociale, donc dans le quoi qu'il en coûte. Au point où en sont les déficits, quelques milliards en plus , ce ne seront ni les enfants de Mr Macron, ni ceux de Mr Attal, qui ...

à écrit le 25/01/2024 à 9:32
Signaler
Si les demandes émanent de la FNSEA, alors les "petits agriculteurs" ne vont ramasser que des miettes, comme d'habitude en continuant à s'endetter pour faire fonctionner le système agro industriel.

le 25/01/2024 à 10:01
Signaler
90% de la population soutien nos agriculteurs. ! en effet mais pas le gros syndicat FNSEA ni nos élites qui ne tiennent guère toutes leurs promesses leur action de soutenir par appui protection et secours devient tabou depuis quelque...

à écrit le 25/01/2024 à 9:28
Signaler
Il ne dira que ce que les directives de Bruxelles lui autorisent à faire, le reste ne sera qu'enfumage pour gagner du temps en le faisant perdre aux français !

le 25/01/2024 à 9:35
Signaler
bien que ce soit sa fonction mais le veritable responsable et bel et bien m macron qui se defile une fois de plus comme a chaque crise du pays il n' est meme pas possible de savoir si c'est lui qui dirige la france ou les petits eurocrate de bruxe...

à écrit le 25/01/2024 à 9:24
Signaler
Il n'y a plus d'argent dans les caisses, ils n'auront que des promesses.

à écrit le 25/01/2024 à 9:15
Signaler
On devrait rémunérer les agriculteurs et les pêcheurs comme acteurs de la protection de l’environnement et des réserves halieutiques. Un complément de salaire qui serait le bienvenu et qui les impliqueraient davantage.

à écrit le 25/01/2024 à 7:36
Signaler
Les payer encore plus pour entretenir leurs propres terres. Les lobbys les ont tellement en mains que tout est figé là dedans condamné à parasiter toujours plus les caisses publiques. En ces périodes de crise il serait quand même temps de leur dire d...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.