La bataille des chiffres autour du revenu universel se poursuit. Alors que l'Institut Montaigne estime à environ 350 milliards d'euros le coût annuel de la mesure, Benoït Hamon estime lui, 35 milliards d'euros suffiront, soit 10 fois moins. Dans une interview au Monde, le candidat du Parti socialiste affirme que le versement automatisé de 600 euros par mois "pour tous les Français pauvres" est conservé dans son programme et qu'il sera étendu "à tous les travailleurs, quel que soit leur statut, salarié ou indépendant, dès le 1er janvier 2018".
Une conférence sociale avant la généralisation
Autre étape dans la mise en place du revenu : sa généralisation à tous et son augmentation à 750 euros qui sera décidée dans "une conférence sociale qui préparera ces décisions, en s'appuyant sur les bénéfices constatés lors de la première étape et en fonction de la trajectoire des finances publiques", précise le candidat.
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En déplacement mardi à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), Benoît Hamon avait déjà promis qu'il annoncerait les coûts qui seraient "de nature à rassurer ceux qui imaginaient qu'on allait ruiner l'Etat".
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(Avec AFP)