
Le Front national sera-t-il le grand vainqueur du second tour des élections régionales qui se tiendra dimanche ? Emportera-t-il une, deux, trois régions... ou zéro ? Le score sera-t-il encore plus lourd, sachant que le parti de Marine Le Pen est arrivé en tête dans six des treize nouvelles régions dimanche dernier ?
Comment expliquer cette consécration par les urnes du FN ?
Passons sur la performance de Marine Le Pen qui a su décomplexer le vote FN, réussissant là où son père, Jean-Marie, le co-fondateur du parti avait échoué. Faire admettre aux électeurs que voter Front national n'est pas une déclaration de guerre aux valeurs de la République est un coup de maître.
Comment Marine Le Pen a-t-elle réussi cette performance ? Quelle est sa recette ? Il n'existe pas de formule magique. La présidente du FN n'a pas trouvé la martingale. L'indigence de son programme économique, l'inquiétante banalité de ses solutions pour relancer l'emploi en témoignent.
A Calais, comme ailleurs, le Front national accuse
Elle s'est simplement contentée de jouer sur les inquiétudes, les petits tracas, les frustrations des citoyens. Interrogée ce jeudi sur BFM-TV et RMC, la présidente du FN prévient qu'en cas de victoire dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, elle " ne laisserai pas au gouvernement une minute de tranquillité ". " Vous savez ce que ça veut dire ! Et la première chose que je ferai, c'est de porter plainte, comme présidente, au nom de la région, contre l'Etat. Pourquoi ? Vous croyez que ça n'a pas de conséquences économiques, non plus, au-delà de l'horreur que vivent les habitants de Calais ? Que ça n'a pas de conséquences économiques, cette situation à Calais ? Je vais pourrir la vie du gouvernement, vous m'entendez, chaque jour, de chaque semaine. Chaque minute de chaque jour, ils entendront parler de moi et des habitants. Parce que ce sont les habitants qui ne veulent plus de cette situation. Vous le comprenez ça, ou on fait comme s'ils existaient pas", a-t-elle déclaré. A-t-elle des propositions ? Elle en a une : supprimer toutes les subventions aux associations qui viennent en aide aux migrants. Au regard des multiples dimensions de la question, cette suggestion paraît un peu légère.
La crise offre un boulevard à Marine Le Pen
Marine Le Pen joue sur du velours. Que ce soit à Calais ou ailleurs, la France est inquiète. Depuis 2008, elle est incapable de sortir de la plus grave crise économique subie depuis la seconde guerre mondiale. La montée du chômage, le creusement des inégalités, la désertification des territoires sont autant de signes d'échec des derniers gouvernements. La reprise, tant espérée par l'exécutif, est si faible, si désespérément molle que le nombre de demandeurs d'emplois ne reflue toujours pas.
En miroir, les succès économiques de notre partenaire et concurrent allemand viennent souligner les errements de l'économie tricolore. Quand la France accusait un déficit commercial de 54 milliards d'euros en 2014, l'Allemagne dégageait un excédent de 217 milliards d'euros. Quand la France affichait l'année dernière un déficit budgétaire de 85,6 milliards d'euros, l'Allemagne s'enorgueillissait de son équilibre budgétaire après lequel la France court désespérément depuis 1994...
L'équilibre budgétaire et le diktat de Bruxelles
Un équilibre budgétaire qui semble être l'unique priorité du gouvernement, sur l'autel duquel une partie des citoyens a le sentiment d'être sacrifié, en raison des moyens employés. Pour atteindre cet objectif, deux leviers ont été actionnés : la fiscalité et la rigueur budgétaire, cassant le moteur de la demande et rendant la politique de l'offre décidé par l'exécutif inopérante.
Dans le domaine fiscal, le gouvernement a fait le choix de relever l'imposition des classes moyennes et des classes aisées. Les plus modestes ont été épargnés. L'option consistant à augmenter l'assiette fiscale, c'est à dire à faire payer un impôt plus faible à l'ensemble des foyers fiscaux a été écartée. Désormais, moins d'un ménage sur deux paie l'impôt sur le revenu. Cette stratégie est-elle répréhensible ? Une chose est certaine, elle peut donner le sentiment aux contribuables existants que la société est fragmentée. C'est un boulevard dans lequel le Front national s'est engouffré.
En tentant de réduire la dépense publique, le - les - gouvernement entend respecter les engagements communautaires pris avec Bruxelles. La question n'est pas de savoir si ces engagements auraient dû être une fois de plus décalés. La France est coutumière du fait ! Avec cette politique des petits pas, consistant à décaler ces objectifs, le gouvernement a, en revanche, donné l'impression que la France continuait à subir la pression continue de Bruxelles. N'aurait-il pas mieux valu négocier un moratoire avec la Commission européenne ? Certes, cette option aurait égratigné l'orgueil de l'exécutif. Mais elle aurait coupé l'herbe sous le pied au Front national, toujours prêt à dénoncer le diktat que la Commission européenne impose à la France... Comme Adolf Hitler, jadis, quand il dénonçait les clauses du traité de Versailles signé en 1919..
Résultat, cette rigueur budgétaire, cette austérité larvée, a obligé le gouvernement à remettre en partie en cause le modèle social français. Décidée en 2014 et entrée en vigueur en 2015, la modulation des allocations familiales en fonction des revenus est un premier coup de canif au pacte social. Marine Le Pen ne s'est pas privée de le faire entendre aux citoyens. "Le principe d'universalité des allocations ne doit donc pas être remis en cause ni sacrifié sur l'autel de l'austérité bruxelloise. Le gouvernement, soutenu en cela par l'UMP, poursuit pied à pied son oeuvre de déconstruction du modèle social français au profit d'un système toujours plus individualiste et injuste", dénonce l'eurodéputée le 8 octobre 2014 sur RTL.
Une stratégie tout-terrain
Même la loi NOTRe, qui réduit de 22 à 13 le nombre de régions françaises offre à Marine Le Pen l'occasion de jouer sur les peurs. " La naissance d'immenses territoires régionaux, conjuguée à la disparition annoncée des départements, sera un dangereux accélérateur de la désertification rurale. La concentration des activités dans les nouvelles capitales régionales se fera au détriment de nos campagnes et des villes moyennes de nos départements. Cette réforme est donc un mauvais coup porté à un aménagement équilibré du territoire national, au détriment de la ruralité française et au bénéfice de quelques grosses métropoles ", explique-t-elle dans un communiqué le 3 juin 2014. C'est pourtant l'objectif inverse que cette réforme vise. C'est oublié que cette désertification est encore naturelle dans certains territoires, l'exode rural n'étant pas achevé et la mobilité professionnelle progressant. Mais pour le Front national, cette désertification des territoires et la fermeture des services publics que l'austérité commande lui permet également d'hurler à l'abandon de l'Etat.
Et quand l'austérité provoque un drame, comme à Bretigny sur Orge le 12 juillet 2013 avec le déraillement du train Paris-Limoges, Marine Le Pen est encore là pour dénoncer le renoncement de l'Etat français et la toute-puissance de Bruxelles ! Selon elle, le rapport d'étape du bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TTL) " confirme les effets potentiellement dramatiques du désengagement de l'État et de la SNCF des grandes infrastructures de service public. Cette politique de désengagement et de désinvestissement de l'Etat dans le service public, qui s'est par exemple traduite par la suppression entre 2000 et 2010 de 10 000 postes à SNCF Infra, filiale chargée des travaux de maintenance, a nécessairement des effets sur la sécurité des voyageurs et des personnels. Elle a été menée aussi bien par les gouvernements de gauche que de droite parce qu'il fallait comme d'habitude obéir aux injonctions d'une Union européenne occupée à liquider le service public à la française ".
Les automobilistes, les éleveurs et les taxis ne sont pas oubliés
Pour les usagers qui empruntent au quotidien les transports en commun et subissent parfois - souvent ? - leurs vicissitudes, ces déclarations peuvent faire mouche. Même les automobilistes ont le soutien enamouré de Marine Le Pen qui propose d'abaisser de 20% la TIPP [devue TICPE en 2011..], ce qui représenterait une économie de 15 centimes au litre en moyenne. Un effort qui serait compensé par une surtaxation des grands groupes pétroliers et gaziers. Facile à dire. Facile à faire ? Cette stratégie affaiblirait par exemple Engie - ex-GDF Suez - déjà confrontée à l'ouverture de la concurrence. Que propose le FN aux 100.00 salariés français du géant de l'énergie qui pourraient pâtir de ce relèvement de la fiscalité ? Rien.
Mère de toutes les causes, Marine Le Pen a évidemment de la sollicitude pour les chauffeurs de taxis, qu'elles opposent aux chauffeur de VTC plus ou moins légaux. En prenant leur défense, sans proposer de solutions concrètes, elle accuse le gouvernement d'irresponsabilité. Une nouvelle fois, elle fait mouche. Bien qu'il ait multiplié les dispositifs dédiés à la prospective - un secrétariat d'Etat a été créé en 2008 et confié à Eric Besson, France stratégie a vu le jour en 2013 - le gouvernement n'a pas vu le phénomène arriver. Les ministres à qui l'on a confié le portefeuille du "numérique" ont été impuissants, trop concentrés à inventer et à vendre le concept de French tech en France et à l'étranger. Résultat, des entreprises se sont engouffrées dans les failles d'un système daté que le gouvernement n'a pas su réformer à temps, faute de maîtriser le dossier. Plutôt que de laisser les taxis et les VTC s'affronter en pleine rue, n'aurait-il pas fallu que le gouvernement repense un système permettant aux uns et aux autres de cohabiter ? Des solutions pouvaient être envisagées, comme la création d'un fonds qui aurait assuré le remboursement de la licence de taxis, qui est le patrimoine, la retraite des professionnels. C'est une piste qui a été très vite écartée par l'exécutif, car trop coûteuse. La mise en place d'une deuxième licence gratuite, comme en Italie, n'a également pas été retenue.
Le FN n'oublie pas les éleveurs de porcs. Pour résoudre leurs difficultés financières, il se contente d'une proposition, facile, simple : desserrer l'étreinte administrative et réglementaire de Bruxelles. En rejetant la faute sur la Commission, le FN, par rouerie ou méconnaissance du dossier, fait une fois de plus l'impasse sur les véritables raisons des difficultés de la filière porcine, qui souffre de coûts de production plus élevés que dans les autres pays européens et de la faible taille de ses exploitations.
Quand le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, comme celui de François Fillon et ceux de ses prédécesseurs, annoncent un choc de simplification, est-il audible ? L'échec du régime social des indépendants (RSI), dans l'attente d'une nouvelle réforme, ne plaide pas en sa faveur. Le choc de simplification également promis par Marine Le Pen sera-t-il plus efficace ? Dans le contexte actuel, on peut comprendre que certains électeurs souhaitent tester ses vagues idées.
Qu'en pensent les jeunes ?
Avec cette stratégie tout-terrain qui consiste à dénoncer les tracas quotidiens des Français dont seraient responsables, Bruxelles, l'Etat, les grandes entreprises, Marine Le Pen a le beau rôle. Aurait-elle réussi de tels scores si la France conjuguait la crise de 2008 au passé ? Comment le gouvernement peut-il inciter les 18-24 ans à aller voter, alors que le taux de chômage de cette classe âge culmine à 23%, que 7 étudiants sur 10 ont des difficultés à se loger - selon un sondage récent de l'Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev), qu'obtenir un permis de conduire - indispensable dans certaines professions - en moins d'un an relève de l'exploit, que de plus en plus d'étudiants renoncent à se soigner en raison de leurs difficultés financières et que la flexibilité du marché de l'emploi est à ce point élevée que moins de 10% des contrats de travail conclus sont des CDI ?
Avec un tel bilan, les candidats de droite et de gauche peuvent-ils s'étonner que les deux tiers des 18-24 n'aient pas été voté ? Un tiers des votes des jeunes ont voté pour Marine Le Pen...
Au regard de tous ces éléments, la volonté d'une partie de l'opposition de reprendre les arguments sécuritaires du Front national n'est pas seulement une faute de mauvais goût. C'est aussi une erreur de diagnostic : si les électeurs votent pour le FN, ce n'est pas seulement pour apaiser leurs inquiétudes dans le domaine de la sécurité. C'est aussi, et parfois surtout, pour donner à ses représentants une chance de réussir là où les autres partis récemment au pouvoir ont lamentablement échoué. Pour certains, experts, la victoire de François Hollande en 2012 tenait autant aux arguments déployés par le candidat PS qu'à un rejet de Nicolas Sarkozy. En 2015, la victoire de Marine Le Pen - car c'en est déjà une, compte tenu du nombre d'élus FN qui siègeront dans les conseils régionaux - tient autant à sa stratégie fourre-tout qu'au rejet du PS et des Républicains.
Pendant presque 25 ans il n'y a eu aucun représentant du FN dans ces assemblées issues d'élections nationales.
Les électeurs, même les plus idiots , savent compter sur les doigts d'une main, pour mesurer le niveau de la démocratie dans leur pays.
Le 13 décembre des élections nationales vont voir , encore une fois, la majorité de l'électorat, absent des régions, du Sénat et de l'Assemblée Nationale.
Une majorité nationale a voté en 2005 à 54,6% contre le projet européen , avec un taux de participation de 70%. La classe politique actuelle n'en a pas tenu compte, et à fait avec le traité de Lisbonne , le contraire de la volonté exprimée en référendum.
A la fin la machine démocratique est cassée .
Le vote FN est juste une rejet inconditionnel et absolu d'une caste politique qui se maintient au pouvoir national par l'absurde, et dans un projet européen, refusé par référendum. Ce vote de rejet va donc encore se majorer , coupant encore plus l'Etat de ses citoyens.
La fracture française n'est pas près de guérir.
Pendant presque 25 ans il n'y a eu aucun représentant du FN dans ces assemblées issues d'élections nationales.
Les électeurs, même les plus idiots , savent compter sur les doigts d'une main, pour mesurer le niveau de la démocratie dans leur pays.
Le 13 décembre des élections nationales vont voir , encore une fois, la majorité de l'électorat, absent des régions, du Sénat et de l'Assemblée Nationale.
Une majorité nationale a voté en 2005 à 54,6% contre le projet européen , avec un taux de participation de 70%. La classe politique actuelle n'en a pas tenu compte, et à fait avec le traité de Lisbonne , le contraire de la volonté exprimée en référendum.
A la fin la machine démocratique est cassée .
Le vote FN est juste une rejet inconditionnel et absolu d'une caste politique qui se maintient au pouvoir national par l'absurde, et dans un projet européen, refusé par référendum. Ce vote de rejet va donc encore se majorer , coupant encore plus l'Etat de ses citoyens.
La fracture française n'est pas près de guérir.
Néanmoins une partie des relais institutionnels ( presse, partis politiques,...) portent une large part de responsabilité car omettant trop souvent le vrai sens des idées !
Aux citoyens je dirais : "Donnez leur du boulot et vous les empêcherez de déraper ..."
Dans la même pensée que Victor Hugo qui disait : "ouvrez des écoles et vous fermerez des prisons".
Je rêvais d'un autre monde ...
le programme du FN : " Y A KA " . " FOCON " " SUFFI DE "
Elle est pas belle la vie ,pour se faire élire par un peuple qui ne brille pas par son intelligence ?
Rappelons que 6 mois après le fol espoir du 10 mai 1981, on a eu une nouvelle catégorie de gens : les déçus du socialisme ...
Ceux qui votent FN votent front de la
Haine ils ne supportent plus
Les engagements non tenus les promesses des super menteur et sur l immobilisme qui règne depuis
30 ans
Les travailleurs détachés les transporteurs routiers en voient de disparitions les éleveurs etc ... L'Europe
Refuse par les francais en 2005 et qui a été impose par Sarkosy est un échec c'est un constat 6 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres
Le PS regarde la courbe et n a aucun programme pour changer les choses Valls n a finalement fait aucune vrai reforme
Il reste 18 mois pour changer les têtes et faire un vrai programme sincères réaliste pour changer les choses
Sinon ce sera lepen à l élysée
Nous ne pouvons pas tous être des spécialistes de la politique, ce qui induit que la quantité de pouvoir colossale que possèdent les dirigeants politiques engendre des discours mensongers, démagogiques, et intéressés.
Ce que nous voyons aujourd'hui est le résultat de la faiblesse du système républicain ou, plus largement, celui des systèmes représentatifs. Nos politiques ont acquit un savoir toujours plus grand sur la manipulation des peuples ayant pour but de se faire élire et ensuite laisser libre court à leurs pulsions. Je pense malgré tout que ça reste un des meilleur système que la planète ai connu
Nous devrions transformer nos politiques en fonctionnaires protégés très rigoureusement de la corruption, et en faire des architectes de projets. Et donner au peuple seul le pouvoir de valider ou non ces projets. Nous verrions très rapidement beaucoup d'individus quitter la politique pour de se tourner vers le secteur privé afin d’assouvir leurs besoin de pouvoir et d'argent.
Tant que nous seront représentés, nous subirons.
J'oubliais ne jamais dire les moyens que vous allez utiliser pour deux raisons principales :la première est de ne pas donner vos armes aux concurrents .La deuxième vous ne l'avez pas trouvée mais elle va arriver ..........un jour peut-être ,mais ce ne sera pas la peine de l'exprimer ,vous serez déjà en place .
Ce que propose le FN c'est au contraire une reprise en main, par l'état, de la politique intérieure et extérieure, de l'économie, des politiques de santé et même culturelles (avec leurs critères de sélection, évidemment).
Ils prétendent augmenter le smic, les dépenses sociales, les budgets des ministères régaliens, remettre la retraite à 60 ans, créer un revenu parental, revaloriser les allocs, augmenter le nombre de fonctionnaire tout en les payant mieux ...
C'est un programme hyper-etatiste et dirigiste qu'ils comptent financer en taxant les revenus des actions, en renforçant l'ISF, en surtaxant les profits des grandes entreprises, en taxant les produits importés etc etc...
On est bien plus près du socialisme version grande époque du rideau de fer que du libertarisme républicain.
Moi je suis un petit vendeur a la sauvette ...Rien a voir avec ceux qui ont un parti politique et une belle boutique pour encaisser les chèques pour des gros gros cartons de mouchoirs...
L’état dans lequel la France se trouve après 40 ans d'alternance entre le PS et ses nouveaux amis "républicains" est suffisant a faire voter ailleurs.
Il est vrai que contrairement à nous, ces pays ont endurés pendant des décennies et après guerre des régimes de dictature d'extrême droite, ça les a vacciné pour un moment.
C'est à dire un mélange de conservatisme moral chauvin et souvent réactionnaire sur le plan des moeurs et de promesses de progrès social envers les salariés, notamment les plus mal lotis.
Comme il se trouve que les gouvernements successifs semblent avoir laissé tomber la défense des intérêts tant économiques que politiques du pays, au profit d'entités aussi abstraites que l'Europe, le Libéralisme économique et la Mondialisation, le FN a un boulevard idéologique devant lui.
D'autant plus que l'histoire coloniale du pays, non assumée, fournit des boucs émissaires faciles.
Quand les élites considèrent que "social" est un adjectif malséant alors que les restos du coeurs ont vu le nombre de leur obligés exploser et que l'on fait des cadeaux fiscaux injustifiables, la place est chaude pour un régime autoritaire à prétentions sociales.
Le problème c'est qu'on sait comment se terminent ces régimes. Ils se révèlent incapables de fournir le bien-être social attendu et pour perdurer doivent se réfugier dans la guerre et la dictature sanglante.
L'histoire contemporaine devrait avoir un coeff. beaucoup plus élevé au bac
A quand la meme chose pour LR et PS, car on ne peut pas rendre coupable quelqu'un qui n'est pas responsable. Democratie, ou es-tu ? Arriveras-tu ?
au niveau magouille ,le couple Megret a été condamné suite detournement,
Ils ne cherchent qu'à paraitre avec leurs grandes gueules ,et une jenesse blonde avec le doigt sur la couture du pentalon .Aprés leur passage ,ces villes étaient lourdement endettées ,et les habitants ont dû mettre la main au pot pour équilibrer le budget.
Donc si vous aimez ce scénario Votez FN .
Le soucis est qu'ils ne savent pas cuisiner, et n'ont aucune idée de ce que ça donne après cuisson, est ce commestible? à vomir?
Avec le bazar de Calais, l'arrivée (invasion) massive de musulmans en provenance des pays déstabilisés par la démagogie irresponsable des américains qui veulent imposer une démocratie partout dans le monde, y compris aux peuples qui n'en comprennent même pas le concept, la recette est cuite, et le FN est le premier à dire que ce plat est immonde.
dans les municipalités qu ils ont gérées ,des la prise des manettes ,ils s'en ont pris au resto du coeur et abbe Pierre ,devant le tollet général ils ont fait marche arriere ,encore + RAPIDEMENT que les autres Partis
Il suffit de se souvenir qu'il a soutenu (en vrac et non exhaustif) : Khadafi, Saddam Hussein, Milosevic, Moubarak et que ses héros actuels sont Poutine et le fils Assad.
Et c'est bien parce que le FN n'a même pas l'envie de cuisiner pour la démocratie qu'il ne doit pas s'approcher de la cuisine Élyséenne.
Vous êtes un adepte de M. COUE.
Mais personne n'est plus dupe. Allez donc demander aux riverains de Calais, ce qu'ils pensent de l'immobilier qui repart: ils en sont exclus, et tout le monde en connait la raison, sauf les bobo de tout bords qui voient de la stigmatisation dans toute vérité qui dérange
en France tous les partis sont Républicain je croie
Mais si vous êtes satisfait de leurs agissements, on ne peut plus rien pour vous.
Le chaos vers lequel nous mne marine aura aumoins l'intérrêt de ne pas être favorable aux ennemis de notre culture, pourvu que nous sachions la conserver n n'ayant pas d'états dâme sur la manière e combatre cet ennemi
Visiblement l'UE de Bruxelles n'est pas la solution!
la réponse évidente tient en quelques lignes :
Le FN est la réponse aux traitrises des politiques menées par les gouvernement sous Chirac Sarkozy et maintenant Hollande ;
Chirac Sarkozy Hollande n'ont pas cessé de plonger la France dans le déclin industriel, de créer les travailleurs pauvres, ce qui aboutit à une France ou le chômage s'accumule en masse,
à un tel point que les restos du coeur sont pleins 12 mois sur 12 ;
poser la meme au ps et au pr
et la reponse est identique voir pire40ans de deficit a leurs actifs
40ans de crise pour limiter les revendication salarial et social la peur de 1968
hante les politiques
créer plus de chomage possible et surtout inventer l'emploi precaire
et le pire est que l'on doit la majorite des restriction de liberte a des elus socialistes
alors voter fn est une liberte qu'il ne peuve entraver
Nous ne sommes pas en austérité et les francais qui votent lepen ne connaissent rien à l économie
La principale raison est la faillite morale des politiciens qui n'ont aucune parole et n'ont rien réforme depuis 30 ans c'est désespérant
Voir la droite nous renvoyer Sarkosy avec le même programme qu'en 2007 alors qu'il n a rien en 5 ans
Les bigmagouilles les tableaux de gueant etc ça c'est très grave
Voir cambadelis avec ces paroles du moyen age mobilisation générale des forces de progrès etc
Le pire est le bilan de hollande avec ca célèbre phrase le changement ........
Il attend que la courbe s inverse !! Savoir qu'on a 6 millions de chômeurs et ca ne pose pas de problemes au PS !!!
( l usine à gaz pacte responsabilité et CICE ca va juste nous ramener au niveau des prélèvements de l'epoque Sarkosy )
Dans votre article vous ne parlez ni des Rom qui squattent dans toute la France ni des travailleuses détachés ni de tous les emplois passés aux pays de l'est genre chauffeur routier etc etc
Continuons comme ça et en 2017 la catastrophe arrivera