Délais de paiement, fermetures, emploi... trois chocs pour les entreprises en 2020, en images

RÉTROSPECTIVE 2020. Face à la crise, les retards de paiement explosent notamment pour les PME qui voient fondre leur trésorerie. La situation économique est d'autant plus inquiétante pour les activités dites "non-essentielles" obligées de fermer administrativement. Pour autant, malgré la violence de cette crise inédite, certains secteurs arrivent à tirer leur épingle du jeu et à recruter de nouveaux talents. Tour d'horizon.
(Crédits : LT)

RETARDS DE PAIEMENT

 En pleine crise, les retards de paiement des PME explosent

Les PME règlent en moyenne leurs factures avec 18,6 jours de retard en 2020, contre 10,9 jours l'an dernier. Ce fléau, accentué par la crise, ampute les PME de 19 milliards d'euros de trésorerie, selon l'Observatoire des délais de paiement. Les grands groupes, quant à eux, ont réussi à diminuer leurs délais de paiement de 4 jours depuis 2015, poussés par les dispositifs comme le "name and shame".

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"NON-ESSENTIELS"

Confinement : que pèsent les activités "non essentielles" dans le commerce français ?

Définis comme "non essentiels", plus de la moitié des commerces de France (62%) se voient obligés de fermer à nouveau, depuis le 3 novembre. Déjà frappées de plein fouet, certaines activités comme la restauration qui a perdu 17,5 milliards d'euros au premier semestre, arriveront-elles à relever la tête ? Les fêtes de fin d'année représentent en effet habituellement 41% du chiffre d'affaires de l'année pour les magasins de jouets et un quart des revenus des librairies et parfumeries. Les indépendants, plus fragiles que les enseignes, en appellent au gouvernement et aux consommateurs pour "sauver Noël". Retour sur les chiffres clés de ces types de commerces face à la crise.

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EMPLOI

Quels sont les secteurs qui recrutent en pleine crise du Covid-19 ?

Alors que l'économie redoute un second choc avec la nouvelle vague du coronavirus, certains secteurs en France font malgré tout preuve de résistance sur le front de l'emploi. D'autres profitent des opportunités liées notamment aux nouvelles habitudes de consommation. Ainsi, la montée en puissance de la mobilité électrique va créer 4.000 d'emplois dans l'industrie d'ici 2023. Les startups du digital quant à elles, portées par les échanges numériques tous azimuts, continuent leur percée, révèle le baromètre Trendeo. La Tribune fait le tour des secteurs qui recrutent malgré la crise.

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Commentaires 3
à écrit le 30/12/2020 à 22:02
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Les journalistes se gargarisent avec la crise, et en font un drame à la Zola, au lieu de voir le problème tel qu'il est depuis longtemps : c'est une des tares structurelles de l'économie en France. Il est de bon ton de faire traîner ses factures, su...

à écrit le 30/12/2020 à 10:37
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Heureux temps, si les délais de paiement étaient "réellement" de 18 jours nets! Hors paiement "au comptant", ( de mon temps), c'était plutôt 60 jours net, ou..fin de mois. L'activité "relance de paiement" nécessitait un temps qui aurait pu être occu...

à écrit le 30/12/2020 à 9:19
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Et consommation ! Alors certes on voit bien que les vieux paniqués sont en manque mais ils consomment quand même moins or ce sont eux qui en ont à la fois le temps et bien souvent l'argent.

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