La liste des absents s'allonge de jour en jour. Après Vladimir Poutine et Xi Jinping, le dirigeant turc, Erdogan, qui a pris part au sommet du G20 ce week-end à Rome, ne s'est pas rendu à Glasgow, en Écosse, où s'ouvre ce lundi la COP26, a indiqué l'agence de presse Anadolu. "Lorsque nos demandes n'ont pas été satisfaites, nous avons décidé de ne pas aller à Glasgow", a dit Recep Tayyip Erdogan aux journalistes dans son avion en partance d'Italie, selon des propos rapportés par NTV. Avec cette nouvelle absence de taille, les chances d'accélérer la lutte contre le changement climatique s'amenuisent une fois de plus. En effet, la Chine, la Russie, et la Turquie qui sont trois poids lourd de la pollution à l'échelle du globe réduisent la portée de cette conférence après une première annulation l'année dernière.
Différend entre la Turquie et les autorités britanniques
S'exprimant sous couvert d'anonymat, un responsable turc avait déclaré un peu plus tôt que les autorités britanniques n'avaient pas répondu aux demandes de la Turquie en matière de sécurité, notamment sur le nombre de véhicules dont la délégation turque souhaitait pouvoir disposer.
Après de longues tergiversations, le Parlement turc a ratifié en octobre l'Accord de Paris sur le climat conclu en 2015, devenant ainsi le dernier pays du G20 à l'adopter formellement.
La Russie et la Chine, grands absents
Les Etats-Unis, dont le président Joe Biden doit prendre la parole lundi après-midi, ont eux surtout pointé du doigt Pékin, se disant "déçus" par l'absence d'engagements de la Chine, le principal pollueur mondial, et de la Russie au G20. Les présidents russe et chinois figurent parmi les grands absents à la COP26, mais un message écrit de Xi Jinping doit être publié lundi.
(Avec agences)