Aux Etats-Unis, Biden juge qu'un confinement national serait "contre-productif"

Le président-élu des Etats-Unis veut faire de la lutte contre l'épidémie sa priorité numéro un, et ce, dès le début de son mandat qu'il doit officiellement entamer le 20 janvier 2021. Alors que son opposant Donald Trump - qui n'a pas encore reconnu sa défaite - a toujours refusé le confinement malgré la recrudescence du nombre de cas de Covid-19, Joe Biden ne s'éloigne pas radicalement de cette approche. Le démocrate a en effet rejeté l'idée d'un "confinement national" comme en Europe : "chaque région, chaque communauté, peut être différente" estime-t-il.
(Crédits : JONATHAN ERNST)

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Le président élu américain Joe Biden a affirmé jeudi qu'il n'imposerait pas de "confinement national" malgré la recrudescence de la pandémie de Covid-19 aux Etats-Unis ces dernières semaines.

"Aucune circonstance ne pourrait justifier à mes yeux un confinement national total. Je pense que cela serait contre-productif", a déclaré le démocrate lors d'une conférence de presse à Wilmington, dans le Delaware, à l'issue d'une rencontre avec des gouverneurs pour discuter de la réponse à apporter à la crise.

"Je n'arrêterai pas l'économie, point. J'arrêterai le virus", a-t-il lancé, assurant qu'il suivrait les recommandations des scientifiques une fois installé à la Maison Blanche le 20 janvier.

"Je le répète, pas de confinement national", a-t-il insisté. "Car chaque région, chaque communauté, peut être différente".

Plusieurs Etats et métropoles ont imposé dernièrement de nouvelles restrictions face à la flambée des cas de contamination au nouveau coronavirus, comme New York, qui a décidé de refermer ses écoles.

Pas de voyages pour la Thanksgiving, recommandent les Centres de prévention

Les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) ont demandé jeudi à la population de ne pas voyager pour la fête de Thanksgiving à la fin de la semaine prochaine.

"Ce n'est pas une obligation, c'est une recommandation forte", a dit Henry Walke, responsable des CDC pour la pandémie. Thanksgiving est la plus grande fête familiale aux Etats-Unis. Beaucoup d'Américains se déplacent à cette occasion pour un long week-end de retrouvailles.

Donald Trump, lui, qui refuse toujours de reconnaître sa défaite lors de l'élection du 3 novembre, ne s'est pas exprimé depuis sur la crise sanitaire.

Il a laissé jeudi son vice-président Mike Pence, en charge de la cellule de crise de la Maison Blanche sur la pandémie, faire un point sur la situation, sans mentionner une seule fois le port du masque et les déplacements pour Thanksgiving.

"L'Amérique n'a jamais été aussi prête qu'aujourd'hui à combattre ce virus", a-t-il affirmé, notant que l'administration Trump ne voulait pas non plus d'un confinement national, ni la fermeture des écoles.

Alors que Donald Trump a régulièrement minimisé la gravité de la pandémie, Joe Biden en a fait la priorité numéro un de son début de mandat.

Il a déjà nommé les membres de sa cellule de crise amenée à coordonner la lutte contre le virus, et a encore dit jeudi que le port du masque, auquel sont opposés de nombreux trumpistes, n'était "pas une posture politique". Plus de 250.000 décès ont été attribués au Covid-19 depuis le début de la pandémie aux Etats-Unis, pays le plus endeuillé au monde par la maladie.

Commentaires 5
à écrit le 20/11/2020 à 17:51
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"Le démocrate a en effet rejeté l'idée d'un "confinement national" comme en Europe : "chaque région, chaque communauté, peut être différente" estime-t-il. " Faudra qu’il appelle macron pour lui dire.

le 21/11/2020 à 11:20
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Aucune chance, s'il appelle Macron ce sera juste parce qu'il aura besoin de se détendre en riant un bon coup...

à écrit le 20/11/2020 à 11:11
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C'est surtout que lui non plus ne veut pas voir ses citoyens se révolter, il me tarde les commentaires à mettre en perspective avec les déclarations de Trump sur ce sujet... :-)

le 20/11/2020 à 17:22
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Quelle révolte?Contre la hausse des entrées en hospitalisation et en réanimation?La pathologie est encore expansive,alors sachons garder raison. Nous ne sommes pas sortis de cette affaire avant au moins 7 mois.

à écrit le 20/11/2020 à 10:40
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"Aucune circonstance ne pourrait justifier à mes yeux un confinement national total. Je pense que cela serait contre-productif" Faudra qu'il en parle à Macron ,ah,ah

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