Biden, Poutine, Turquie : les grandes puissances multiplient les initiatives diplomatiques au Proche-Orient pour éviter l'embrasement

Washington et les autres puissances cherchent à éviter l'embrasement de la situation au Proche-Orient.
Plus de 1.400 personnes ont en effet été tuées en Israël, la plupart des civils tués le jour de l'attaque, la plus meurtrière depuis la création de l'Etat d'Israël. Les frappes de représailles israéliennes, qui veut éradiquer le Hamas, ont tué au moins 2.750 personnes, en majorité des civils palestiniens, dont des enfants, selon les autorités locales.
Plus de 1.400 personnes ont en effet été tuées en Israël, la plupart des civils tués le jour de l'attaque, la plus meurtrière depuis la création de l'Etat d'Israël. Les frappes de représailles israéliennes, qui veut éradiquer le Hamas, ont tué au moins 2.750 personnes, en majorité des civils palestiniens, dont des enfants, selon les autorités locales. (Crédits : KEVIN LAMARQUE)

Le ballet diplomatique se poursuit au Proche-Orient. Joe Biden, qui a concentré son agenda sur la situation israélo-palestinienne, s'est entretenu lundi avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, selon la Maison Blanche. Le dirigeant égyptien, avec lequel les Etats-Unis négocient pour permettre la sortie de civils de Gaza, a proposé d'organiser un sommet international sur « l'avenir de la cause palestinienne » qui se tiendra samedi, selon des agences de presse du Golfe.

Lire aussi« Nous n'abandonnerons pas l'Ukraine », assure Joe Biden

Le président américain a également échangé avec le chancelier allemand Olaf Scholz à propos du voyage que ce dernier s'apprête à faire cette semaine en Israël et en Egypte, pays qui historiquement fait office de médiateur entre Palestiniens et Israéliens.

Ces conversations de Joe Biden traduisent l'intense activité diplomatique des grandes puissances autour de l'embrasement du conflit israélo-palestinien, ouvert par les opérations terroristes du Hamas le 7 octobre, avant la riposte d'Israël qui met Gaza en état de siège et appellent plus d'un million de civils à quitter le territoire.

Discussions diplomatiques croisées

Plus de 1.400 personnes ont en effet été tuées en Israël, la plupart des civils tués le jour de l'attaque, la plus meurtrière depuis la création de l'Etat d'Israël. Les frappes de représailles israéliennes, qui visent à éradiquer le Hamas, ont tué au moins 2.750 personnes, en majorité des civils palestiniens, dont des enfants, selon les autorités locales.

Dans le même temps, le président russe Vladimir Poutine s'est lui aussi entretenu avec Abdel Fattah al-Sissi, ainsi qu'avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et les présidents iranien Ebrahim Raïssi, syrien Bachar al-Assad et celui de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Le président américain a annulé lundi un déplacement qu'il devait faire le jour même dans le Colorado.

Le chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan, a pu directement discuter par téléphone avec le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh sur la « possibilité » de libérer des otages, détenus depuis le 7 octobre par le mouvement palestinien qui contrôle la bande de Gaza. 

Lundi, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se trouvait en Israël, sans pour l'instant appeler à un cessez-le-feu pour l'instant à Gaza. « Nous sommes déterminés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour répondre aux besoins de la population de Gaza », a déclaré le secrétaire d'Etat dimanche au Caire. « Les civils ne devraient pas avoir à souffrir des atrocités du Hamas », a-t-il assuré. Sous la pression américaine, Israël a repris dimanche l'approvisionnement en eau du sud de la bande de Gaza, après avoir imposé un siège total du micro-territoire palestinien en coupant tout approvisionnement en nourriture, en eau et en électricité.

Voyage en Israël de Biden ?

Joe Biden est aussi invité à se rendre en Israël. Plusieurs médias, entre autres Axios et CNN, assurent que les autorités israéliennes et américaines discutent d'une possible venue du président.

Le locataire de la Maison Blanche, qui s'est très vite présenté comme le premier allié d'Israël, invoque le « devoir » du pays de se défendre face aux attaques meurtrières du Hamas. Mais il dit redouter que le conflit ne s'étende à la région, par exemple via une offensive de grande ampleur du Hezbollah dans le nord. Les affrontements meurtriers se multiplient actuellement entre le groupe pro-iranien et l'armée israélienne à la frontière libanaise.

Lire aussiAttentat à Bruxelles : deux personnes abattues par un tireur en fuite

Ce serait le second déplacement de Joe Biden dans un pays en conflit après son voyage en février en Ukraine. Une visite historique qui avait logiquement été préparée dans le plus grand secret.

Commentaire 1
à écrit le 17/10/2023 à 9:26
Signaler
Difficile de ne pas comparer Biden au Pape Jean-Paul 2 à la fin de sa vie, visiblement il n'y a plus que les produits chimiques qui le tiennent... un véritable sacrifice qu'il fait pour son pays.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.