Journal de campagne : Hollande au plus bas dans les sondages

La Tribune publie son "journal de campagne" quotidien, reprenant les principaux faits et déclarations des candidats (et de leurs soutiens) à la présidentielle de 2017. Au menu ce jeudi, des sondages sur la popularité de Hollande, la primaire de droite, et les hypothèses du second tour de l'élection présidentielle.
A en croire les sondages, il y a peu de chances que François Hollande fasse bonne figure à l’élection présidentielle de 2017 s'il est candidat.

La popularité de François Hollande ne cesse de chuter dans les sondages depuis les attentats du 13 novembre 2015. Selon un sondage BVA pour Orange publié jeudi, le chef de l'Etat a encore perdu de 3 points en octobre, pour atteindre son plus bas niveau de bonnes opinions depuis son élection (15 %). Il perd cette fois 8 points, à 46 %, auprès des sympathisants du Parti socialiste et 5, à 34 %, de l'ensemble de la gauche, selon cette enquête. Par ailleurs, seuls 11 % des Français souhaitent qu'il se représente pour un second mandat.

Le Premier ministre Manuel Valls connait quant à lui un léger regain de popularité, avec 28 % (+2) d'opinions favorables, contre 71 % (-1) de mauvaises. Le Premier ministre perd en revanche un point auprès des proches du PS à 59 %, et gagne plutôt à droite (+4 auprès des sympathisants LR). La politique du gouvernement n'est jugée ni juste (78 %) ni efficace (86 %) par huit Français sur dix, contre 20 % et 12 % d'un avis contraire.

Juppé candidat : ça se précise

A droite, Alain Juppé consolide sa position, loin devant les autres candidats à la primaire, selon la même enquête. Avec 47 % de bonnes opinions, il campe en tête du classement des personnalités de droite, loin devant Nicolas Sarkozy (20 %, +1), à moins de quatre semaines du premier tour de la primaire. Seuls 18 % des personnes interrogées souhaitent que l'ancien chef de l'Etat soit le candidat des Républicains, alors que 79 % sont défavorables à une nouvelle candidature en 2017.

Un autre sondage, Harris Interactive pour France Télévisions, place Alain Juppé en tête au premier tour de la primaire de la droite avec 40 % des intentions de vote, contre 31 % pour Nicolas Sarkozy. L'ancien président de la République est en recul de 3 points par rapport à la semaine dernière. Les deux favoris à la primaire restent loin devant l'ancien Premier ministre François Fillon qui bénéfice de 14 % des intentions de vote (+1 point en une semaine) et Bruno Le Maire de 10 % (+3). Avec 3 % d'intentions de vote, Nathalie Kosciusko-Morizet devance Jean-François Copé (1 %) et Jean-Frédéric Poisson (1 %), qui ferment la marche. Au second tour de la primaire, Alain Juppé l'emporterait avec 58% des voix, soit une progression de 4 points en une semaine.

Le Pen battrait Hollande en cas de second tour

Autre baromètre, celui d'Ifop-Fiducial pour Paris Match, iTélé et Sud Radio qui dresse plusieurs hypothèses sur le premier et second tour de l'élection présidentielle. Et patatras pour les tenants de la ligne social-libérale à gauche : ni François Hollande, ni Manuel Valls, ni Emmanuel Macron ne seraient en capacité de se qualifier pour le second tour de la présidentielle. Ils seraient même battus au premier tour par Jean-Luc Mélanchon dans de nombreux cas de figure. Dans tous les cas, en revanche, Marine Le Pen est au second tour.

En plus, le baromètre Ifop-fiducial a réalisé trois simulations de second tour où la candidate du Front national affronterait Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et François Hollande - même si ce dernier serait éliminé dans tous les cas de figure au premier tour  selon le même baromètre... Mais là encore patatras pour la gauche, la candidate du Front national l'emporterait contre François Hollande avec 51 % des voix. En revanche elle s'inclinerait contre Nicolas Sarkozy (58 % contre 42 % des voix), et très largement contre Alain Juppé (68 % contre 32 %).

Commentaires 10
à écrit le 29/10/2016 à 10:47
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POUR TOUS LES DECU E SI VOTER CHANGER QUELQUE CHOSE IL Y A LONGTEMP QUE SE SEAIS INTERDIT /// COLUCHE///

à écrit le 27/10/2016 à 21:31
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J'ai bien peur qu'a l’instar de Paul Deschanel notre sérénissime Président ne finisse sur le ballaste pour terminer définitivement dans l'oublie. Il n'aura pas vue cette dernière marche car trop occupé a se regarder le nombril.

à écrit le 27/10/2016 à 18:45
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Lui président normal devient le président coupable de tous les maux. Le vent de panique qui soufflait déjà dans les voiles de PS avant la publication du fameux livre s'est transformé en typhon au point de déclencher le sauve-qui-peuvent général. Lui ...

à écrit le 27/10/2016 à 18:23
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En réalité c'est n'importe quoi ces sondages car si Cyril Hanouna se présentait il ferait sans doute un très bon score ! Et dans quelques temps Hollande sera le favoris des français ! Son bilan est objectivement meilleur que ces sondages.

à écrit le 27/10/2016 à 17:46
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Bon ..pas de surprise, la tendance de la mesure du niveau de défiance ,vis à vis du personnage Normal 1er , reste ferme et bien orientée , depuis des mois, disons dans la fourchette des 86/92 % en moyenne annuelle....

à écrit le 27/10/2016 à 17:24
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C'est étonnant comme les sondeurs arrivent à faire disparaître des candidats. Pourtant Montebourg a de fortes chances de l'emporter contre Hollande et Valls à la primaire. Il pourrait faire un meilleur score au premier tour de la présidentielles ...

le 28/10/2016 à 11:24
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Tous les sondages indiquent que Montebourg ferait bien pire que Hollande et Valls. Certains sondages le donnent même à 5%. 5% !!! Toutes les voix de centre-gauche vont vers Bayrou (ou Juppé) dans cette hypothèse, et d'un côté, c'est un peu normal. Ma...

à écrit le 27/10/2016 à 15:56
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ca devient marrant la france va tellement au tas avec son miserabilisme exacerbe et son nivellement par le bas pour tous qu'elle va avoir une presidente front national!! un grand merci aux socialistes, en ne doutant pas un instant que comme avec le...

à écrit le 27/10/2016 à 15:48
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Vous vous répétez, alors déjà que c'est ennuyant à mourir comme rubrique...

à écrit le 27/10/2016 à 15:27
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Un président qui laisse à nos enfants 2100 milliards de dettes, qui s'obstine a taxer les classes moyennes, 38 milliards d'impôts en plus en 4 ans, qui de compromis en compromis ne réforme pas. Un chômage persistant dont les causes sont la rigidité d...

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