Royal se rapproche un peu plus de Macron à quelques heures du dernier débat

Alors que le dernier débat de la primaire de la gauche a lieu ce soir, Ségolène Royal a laissé entendre qu'elle ne soutiendrait pas automatiquement le vainqueur de la primaire organisée par le Parti socialiste, opposant Benoît Hamon à Manuel Valls.
La ministre n'a jamais fait mystère de sa sympathie pour Emmanuel Macron - pour elle, il ne fait "aucun doute" qu'il est un homme de gauche.

A quelques heures du dernier débat* de la primaire à gauche, entre un Valls et un Hamon à couteaux tirés, Ségolène Royal venait jouer les trouble-fête sur BFMTV, en laissant entendre un certain penchant pour le candidat Macron - qui, faut-il le rappeler, s'est affranchi du tournoi de la Primaire à gauche et fait donc cavalier seul avec son mouvement "En marche".

Ce mercredi matin, invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et sur RMC, la ministre de l'Environnement a estimé que le rassemblement de la gauche pourrait se faire dans les mois à venir derrière le candidat de son mouvement "En marche!" à la présidentielle.

Ségolène Royal a ainsi laissé entendre qu'elle ne soutiendrait pas automatiquement le vainqueur de la primaire organisée par le Parti socialiste, opposant Benoît Hamon à Manuel Valls.

Interrogée par l'animateur radio sur le candidat qu'elle soutiendra, elle commence par éluder la question :

"Mais moi, j'ai pas à lancer d'appel ou pas d'appel. Je crois que c'est à chacun... On verra ensuite quelle est la situation politique, comment les choses s'organisent."

Royal ne votera pas dimanche

Jean-Jacques Bourdin, en traduisant de manière abrupte la réponse de la ministre, la pousse alors à s'exprimer plus franchement :

"Vous êtes pas certaine de soutenir le vainqueur, quoi."

La réponse de la ministre fuse :

"Ça dépend de ce qu'il a à dire, ça dépend du processus. Moi, ce que je soutiendrai, c'est le rassemblement, avec le vainqueur des primaires bien évidemment (...) ou avec Emmanuel Macron", a-t-elle déclaré.

En déplacement à l'étranger, la ministre, qui n'a jamais fait mystère de sa sympathie pour Emmanuel Macron (pour elle, il ne fait "aucun doute" qu'il est un homme de gauche), ne votera pas dimanche au second tour de la primaire de "La Belle Alliance populaire".

Arrivé en tête dimanche dernier avec environ 36% des suffrages et rallié par Arnaud Montebourg, Benoît Hamon fait figure de favori face à l'ex-Premier ministre (environ 31%).

(Avec Reuters)

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(*) Mercredi 25 janvier à 21 heures, sur France 2, TF1 et France Interse déroulera le dernier débat des Primaires Citoyennes avec Manuel Valls et Benoît Hamon.

Commentaires 6
à écrit le 25/01/2017 à 21:21
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Elle montre son vrai visage. Elle est comme le père de ses enfants, une carriériste dont les promesses n'engagent que ceux et celles qui les écoutent.

à écrit le 25/01/2017 à 18:54
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Pitoyables politiciens.

à écrit le 25/01/2017 à 16:23
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Ca tombe mal, le pauvre n' avait déjà plus besoin de la réputation de la dame du Poitou .... "Emmanuel Macron ne cesse de répéter que son mouvement « En Marche » ne bénéficie pas de fonds publics. Le mensonge apparaît de plus en plus f...

à écrit le 25/01/2017 à 15:04
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ah bon, elle est juive aussi celle-la ?

à écrit le 25/01/2017 à 14:37
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Fais gaffe Brigitte, fais gaffe....

à écrit le 25/01/2017 à 14:34
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La situation est risible. Macron ne se reconnait pas de gauche et pourtant tous les ralliements à En Marche sont des socialistes (sans doute opportunistes pour ne pas être taxés de crevards). Maintenant être soutenu par S.Royale est-ce un avantage ou...

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