Grèce : l'Eurogroupe approuve le plan d'aide

Les ministres des Finances de la zone euro ont validé l'accord trouvé lundi à Bruxelles entre Athènes et ses créanciers.
Les ministres des Finances de l'Union européenne ont pour leur part ont pour leur part décidé jeudi après-midi d'accorder à la Grèce un prêt-relais de 7 milliards d'euros jusqu'à la mi-août.

L'Eurogroupe a dit oui. Jeudi 16 juillet, les ministres des Finances de la zone euro ont donné leur accord de principe à l'ouverture de négociations sur un troisième plan d'aide à la Grèce, approuvé lundi matin par les créanciers du pays et dans la nuit de mercredi à jeudi par le Parlement d'Athènes.

Réunis dans la matinée par téléconférence, ils ont déclaré dans un communiqué:

"Sur la base d'une évaluation positive par les institutions, qui ont conclu que les autorités (grecques) avaient appliqué le premier ensemble de quatre mesures dans les temps et de manière globalement satisfaisante (...), nous sommes parvenus aujourd'hui à la décision de principe d'accorder (à la Grèce) une aide du MES (Mécanisme européen de stabilité) d'une durée de trois ans".

Les parlements nationaux doivent se prononcer

L'instance n'a néanmoins pas manqué de rappeler au gouvernement grec qu'il doit adopter un deuxième ensemble de réformes d'ici à mercredi prochain, comme le prévoit l'accord conclu lundi entre Athènes et ses créanciers.

Cette décision ne prendra d'ailleurs pleinement effet qu'après l'aval de plusieurs parlements des pays membres, dont le Bundestag allemand vendredi.

7 milliards jusqu'à la mi-août

Dans l'après-midi, les ministres des Finances de l'Union européenne (Ecofin) se sont eux aussi réunis. Il s'agissait en ce cas d'approuver l'octroi à la Grèce d'un prêt-relais du MESF de 7 milliards d'euros, proposé par la Commission mercredi. L'Ecofin a donné son aval, a annoncé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.  Ce prêt s'étendra jusqu'à la mi-août.

Il servira entre autres à permettre à Athènes de rembourser ses dettes. La Grèce a en effet besoin de 3,5 milliards d'euros dès lundi 20 juillet pour honorer ses obligations vis-à-vis de la Banque centrale européenne. Le pays doit aussi toujours rembourser ses arriérés au FMI, soit 1,5 milliard d'euros du 30 juin et 456 millions du 13 juillet.

(Avec Reuters)

Commentaire 1
à écrit le 17/07/2015 à 9:58
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La solution technocratique pour conjuguer les positions adverses sur le dette est de ne pas toucher à son nominal mais d'allonger ses modalités en une dette perpétuelle et quand ça ressentira le roussi d'en faire des prêts participatifs ; on sait fai...

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