Grèce : pourquoi les discussions n'avancent pas

L'Eurogroupe se réunit jeudi à 13 heures pour tenter de trouver un nouvel accord. Les logiques entre Grecs et créanciers semblent opposées.
Les Eurogroupes se succèdent sans déboucher sur un accord entre la Grèce et ses créanciers.

La Grèce est désormais prise entre le marteau et l'enclume. Ce mercredi 24 juin, l'espoir d'un accord aura fait long feu. Le soir, l'Eurogroupe s'est séparé sans rien décider, reportant les discussions à jeudi 13 heures. Les propositions grecques, incluant des mesures de 8 milliards d'euros sur deux ans, ont été rejetées sèchement ce matin. La contre-proposition du FMI a été rejetée à son tour ensuite par Athènes. Ce plan grec était loin d'être parfait, il était même sans doute nocif pour l'économie hellénique. Mais il avait une qualité : montrer que le gouvernement d'Alexis Tsipras était prêt à entrer dans la logique des créanciers. Logique que l'on peut juger économiquement absurde, mais qu'il était indispensable, aux yeux du premier ministre grec, d'accepter afin de sortir le pays de la paralysie économique dans laquelle il s'enfonce.

Changement de la part des Grecs

Cette proposition représentait un changement total de stratégie du gouvernement grec et de Syriza. Il s'agissait d'obtenir un « mauvais accord » pour pouvoir appliquer une partie de son programme et bénéficier du soutien de l'Union européenne. C'était clairement une main tendue vers les créanciers. Evidemment, cette main tendue faisait grincer des dents à Athènes, mais elle était proche d'être acceptée. Il suffisait mercredi de regarder les visages des députés Syriza pour se convaincre que l'affaire n'était pas simple. Yannis Balaouras est l'un d'entre eux. « Je ne suis pas très heureux », reconnaissait-il d'emblée mercredi avant le rejet de l'offre grecque à Bruxelles. La hausse de la TVA qui frappera les plus pauvres le gènait, notamment. Mais il admettait que la Grèce doit « reprendre sa respiration » et « les liquidités doivent revenir dans le pays pour faire redémarrer l'économie. » Pour cela, il était prêt à voter un accord sur la base des propositions grecques de lundi 22 juin. Selon lui, ses électeurs qui lui envoient des messages sont d'accord sur ce point : « ils me disent, l'accord est mauvais, mais il faut continuer à lutter. » Ces concessions ne pouvaient cependant pas être acceptées sans contrepartie, notamment sur la dette. Mercredi à Athènes, il n'était pas question de réclamer une restructuration immédiate de la dette. « Nous savons que cela ne se fera pas immédiatement, mais il faut un engagement pour trouver une solution », affirmait Yannis Balaouras. Le prix à payer pour les créanciers était donc léger...

Logiques opposées

Mais pour ces derniers, cette contrepartie est impossible. Les Européens (et pas seulement les Allemands, même si leur voix est décisive) refusent d'aborder le sujet de la dette. Et le FMI a intégré dans son approche cette décision. Du coup, en tant que créancier le plus concerné dans l'immédiat (les pays européens commenceront à être remboursés en théorie en 2020), il cherche à garantir les excédents primaires nécessaires au paiement de ses créances. L'institution a donc pris son stylo rouge et a biffé les propositions grecques, principalement sur les retraites. Ramenant ainsi sur la table la baisse des pensions et la suppression dès 2017, sans remplacement, des retraites complémentaires ciblées sur les plus pauvres (le complément EKAS). La question n'est donc pas, comme on l'entend souvent, la division des créanciers, mais bien leur unité. Une unité bâtie sur le refus de toute restructuration de la dette qui suppose alors des coupes dans les dépenses. Les créanciers préfèrent en effet une baisse des dépenses qui offre un montant sûr à des hausses de recettes sujettes à l'évolution de la croissance. Et les principales dépenses grecques, ce sont les retraites.

Voici pourquoi l'accord est impossible entre les deux parties. Les approches sont strictement inversées. La Grèce consent à donner des gages, mais contre un effort sur la dette et sans toucher aux retraites. En face, les créanciers ne veulent pas parler de la dette, et, en conséquence, veulent un plan incluant des baisses de pensions.

Manque de volonté politique

Reste que ce blocage, on le voit, est théoriquement technique. Ce qui manque à ces négociations, c'est une volonté politique de parvenir à un accord. Cette volonté imposerait le changement de logique de la part des créanciers en prenant en compte l'effort politique important réalisé par le gouvernement grec lundi. Cela est impossible dans la configuration actuelle : les Eurogroupes ne discutent que de l'issue des discussions techniques et les sommets que de l'issue des discussions de l'Eurogroupe. Autrement dit, dans ce calendrier, la décision politique arrive en dernier lorsqu'elle devrait arriver en premier lieu. Elle n'a donc pas la capacité à donner une impulsion nouvelle. Pourtant, Angela Merkel ou d'autres dirigeants pourraient décider de donner des instructions aux discussions techniques en leur indiquant un cadre nouveau. Mais la chancelière ne le souhaite pas. Comme à son habitude, elle joue le pourrissement de la situation pour remporter la mise. Comme elle refuse toute discussion sur la dette qui serait difficilement acceptable en Allemagne, elle cherche la capitulation d'Athènes. Cette capitulation entraînera la chute sous une forme ou sous une autre du gouvernement actuel. Un nouveau gouvernement grec plus obéissant viendra se mettre en place et tout continuera comme avant. Le problème sera un temps mis de côté, elle pourra conserver la Grèce dans la zone euro - donc ne pas fragiliser cette zone euro - et affirmer à ses électeurs-contribuables qu'elle les a défendus. Elle n'a donc aucune raison de modifier l'ordre des discussions.

Exaspération grecque

En Grèce, cette hypothèse du but politique des créanciers, jadis circonscrites aux cercles proches de Syriza, commence à gagner du terrain dans l'opinion. C'est ce que souligne dans un tweet le journaliste du site Macropolis, Nick Malkoutsis : la question de savoir si les créanciers ne cherchent pas à renverser le gouvernement, indique-t-il, « parcourt maintenant l'esprit de nombreux Grecs, même de ceux qui ont été critiques du gouvernement. »

Les créanciers ont, de surcroît, multiplié les humiliations : faire venir Alexis Tsipras mercredi matin pour lui signifier le refus de son plan, lui remettre une feuille biffée comme une copie d'écolier, faire recevoir par Jean-Claude Juncker le président du petit parti d'opposition To Potami ce mercredi... Les Grecs demeurent encore calmes, mais après cinq ans d'austérité, ils supportent de moins en moins cette humiliation permanente. Surtout, la lassitude commence à gagner du terrain, ouvrant la voie à l'hypothèse d'une rupture. FMI et Européens jouent donc avec le feu en refusant de se donner les moyens de trouver un accord. L'Europe doit donc de toute urgence abandonner ses buts politiques et accepter enfin le résultat de l'élection du 25 janvier. Elle doit aussi respecter sa propre parole, celle qui, le 20 février, affirmait que la Grèce devait décider de ses propres réformes dans le cadre du programme. Sinon, la rupture deviendra inévitable.

Commentaires 147
à écrit le 26/06/2015 à 14:48
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@Romaric, Et si Tsipras était un génie de la négociation. En résumé: -) les Grecs qui voulaient sortir de l'Euro étaient 22%, ils sont maintenant 45% -) les banques Grecs sont vidées à mesure que les négociations traînent en longueur. Il n'y a do...

le 27/06/2015 à 1:54
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Je suis de votre avis,Rosetta,je me permets juste de rajouter que la nouvelle Grèce qui vient,qui se sera très habilement libérée du carcan de l' "UE",est assise sur d'immenses gisements gaziers en mer Égée,qu'elle saura bien sur très bien exploiter ...

le 27/06/2015 à 1:54
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Je suis de votre avis,Rosetta,je me permets juste de rajouter que la nouvelle Grèce qui vient,qui se sera très habilement libérée du carcan de l' "UE",est assise sur d'immenses gisements gaziers en mer Égée,qu'elle saura bien sur très bien exploiter ...

à écrit le 26/06/2015 à 14:48
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Les gauchistes grecs disent en substance : Puisque nous vous devons par exemple 100 milliards, rajoutez en 10 pour que nous puissions faire notre politique délirante avec la gloire pour nous, de toute manière cela ne changera rien à court terme pour ...

à écrit le 26/06/2015 à 12:00
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Bye bye les grecs :) Ras le bol de ces voleurs!

à écrit le 26/06/2015 à 9:00
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..." exasperation grecque..." vous ne manquez pas d'humour , mr Godin !

à écrit le 26/06/2015 à 8:09
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Que les allemands payent leurs dettes de guerre. Que Junker démontre qu'il va supprimer le paradis fiscal qu'il a fait du Luxembourg. Après nous pourrons nous remettre autour d'une table de négociations

à écrit le 26/06/2015 à 8:06
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Le point-clé de ce bras-de-fer entre gouvernement grec et créanciers tient dans l'aptitude réelle du premier à mener une politique économique de redressement sur le long terme. Cela nécessitera des mesures structurelles fortes à l'exemple d'autres pa...

à écrit le 26/06/2015 à 2:45
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> la question de savoir si les créanciers ne cherchent pas à renverser le gouvernement Évidemment. C'est le cas depuis le début. On a connu ça en France en 2005 : le vote, à la poubelle. Et les mêmes s'étonnnent que l'extrême droite progress...

à écrit le 25/06/2015 à 23:16
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Quant à la Grèce, c'est absolument sans espoir. Qu'est ce que Tsipras accepte ? quelque part, c'est 30 ans de tutelle absolue de la part des créanciers, emprunts perpétuels ! Les Grecs veulent rester dans l'euro : est ce que si on leur avait expli...

le 26/06/2015 à 9:03
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je suis d'accord avec vous : après leur prise du pouvoir , Syriza aurait du etudier en premier une sortie de l'euro .

à écrit le 25/06/2015 à 23:15
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tout est bon pour eliminer ce gouvernement de gauche qui ne plait pas à l'europe ! on vole le peuple grec de son choix politique ! l'europe me dégoute j'ai honte d'être européenne ! d'être francaise ' je soutiens le gouvernement grec !

le 26/06/2015 à 9:04
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et alors ? pourquoi restez vous ?

à écrit le 25/06/2015 à 21:01
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Nous nous fatiguons pour rien , la farce est jouée, c'est un qui perd gagne, soit la Grèce accepte de passer sous les fourches caudines et on clame: "voyez, il n'y a pas d'autres solutions que les nôtres" soit on économise ce qu'on devrait encore don...

le 25/06/2015 à 22:37
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Donc si je comprends bien, tant que la Grèce résiste à ses créanciers, le reste de l’Europe du sud (Espagne, Portugal, Italie, France) peut dormir tranquille. Même si le Portugal et l’Espagne dorment déjà sur la paille, ce que les créanciers leur pro...

le 26/06/2015 à 10:22
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En gros c'est à peu prés çà, la Grèce constitue un laboratoire du "point de rupture" mais on vous dira que c'est pour leur bien, l'enfer est toujours pavé de "bonnes intentions" La dette grecque est une douce plaisanterie financièrement mais une spl...

à écrit le 25/06/2015 à 20:51
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Vous avez tous un avis, différent d'ailleurs, sur la pseudo crise grecque, mais je vous invite en 2017 à avoir autant de courage que les grecs et voter vers les extrêmes pour éliminer tous les tartuffes qui nous gouvernent, alors, peut-être, on pourr...

le 26/06/2015 à 2:47
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Sauf qu'une fois le FN au pouvoir, il n'y aura plus d'alternance possible. L'histoire ne vous a rien appris?

le 26/06/2015 à 14:04
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A Votrepseudo : Quelle histoire ? A ma connaissance, le FN n'a jamais été au pouvoir ! Par contre, les différents partis de droites traditionnelles et gauches, si. C'est aujourd'hui, entre autre, que je constate que notre système démocratique est de ...

à écrit le 25/06/2015 à 19:53
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L'ex-cadre de la BCE, Vincent Brousseau, fait une conférence assez pédagogique au sujet de la marge de manoeuvre de la Grèce vis à vis de sa dette. Il démontre au passage pourquoi la France et Allemagne auraient économiquement tout intérêt à sortir d...

le 27/06/2015 à 13:34
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il y a une similitude entre la France et la Grèce ,2 pays dont la fonction Publique se gave , en surnombre , avec des avantages spécifiques honteux ( retraite , absentéisme , nombre d'années de cotisations, promotion autmatique , privilèges divers et...

le 27/06/2015 à 13:34
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il y a une similitude entre la France et la Grèce ,2 pays dont la fonction Publique se gave , en surnombre , avec des avantages spécifiques honteux ( retraite , absentéisme , nombre d'années de cotisations, promotion autmatique , privilèges divers et...

à écrit le 25/06/2015 à 19:51
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Dettes injustes, immorales, illégales illégitimes, odieuses et quoi encore. Personne n'a tordu le bras d'aucun Grec pour forcer le pays à s'endetter d'une façon démente durant des décennies. Si la Grèce est financièrement dans le trou, qu'elle ne s'e...

le 26/06/2015 à 9:27
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Parce que vous etes juge, vous, pour décider du caractère illégal de ces prêts ? On verra si vous faites le poid face a un tribunal international, seul apte a juger du caractere illégal de la dette !

le 26/06/2015 à 13:48
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En tout cas, FX n'a pas besoin d'attendre le jugement international, pour lui aussi l'affaire est jugée, créanciers coupables.^^,,, Et ne perdez pas de vue que FX est insider et vous en apprendra bien plus que n'importe quel membre du gouvernement gr...

le 26/06/2015 à 19:03
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Je n'ai pas cette prétention, mais je suis surement assez intelligent pour comprendre que continuer a appliquer une solution qui n'a fait qu'empirer les choses pendant 5 ans n'est pas tres malin !

à écrit le 25/06/2015 à 18:51
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je me pose la queston sur la FMI : il a admis que l'austérité avait été trop brutale et redemande aujourd'hui les mesures qu'il a demandé de voir réaliser dans le passé - donc trop brutal. Aujourd'hui 40% des retraités grecs vivent sous le seuil de p...

le 26/06/2015 à 9:25
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Le problème du FMI, c'est qu'il y a un pole recherche, celui qui fait les calculs et préconise les solutions. Lui préconise l'arrêt de l'austérité en Grece et la renégociation de la dette. Et il y a un pole politique, la direction en gros, qui prend ...

à écrit le 25/06/2015 à 18:26
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RG, ta série 24 mois chrono est haletante, on veut le prochain épisode....tic tac. On peut tromper une fois mille personnes mais on ne peut pas tromper mille fois mille personne, mille fois une personne........Ca va couper....tic tac.

à écrit le 25/06/2015 à 17:38
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Le journaliste de La Tribune semble avoir une vision légèrement "one sided" de ce débat. Il serait plus utile d'approfondir certaines questions telles que la nature réelle du régime grec de retraites, simples ou complémentaires (conditions d'âge, sin...

le 26/06/2015 à 2:44
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Pourquoi besoin d'un complot quand les protagonistes dont vous parlez ont déjà la même vision et les mêmes intérêts ?

le 26/06/2015 à 6:10
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"Il serait plus utile d'approfondir certaines questions telles que la nature réelle du régime grec de retraites, simples ou complémentaires". Avez-vous des éléments? Un lien? Approfondissez...

à écrit le 25/06/2015 à 16:44
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"L'Europe doit donc de toute urgence abandonner ses buts politiques et accepter enfin le résultat de l'élection du 25 janvier." Les élections ne concernent que la Grèce. C'est un scrutin local si je puis dire. La dette est internationale, et doit êt...

le 25/06/2015 à 18:55
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Oui mais ... non la grèce a un excedent primaire. Son besoin de financement est théoriquement nul dès lors qu'elle arrête de rembourser sa dette. L'islande a fait défaut et a systématiquement refusé de rembourser les banques anglaises qui lui avait p...

le 25/06/2015 à 20:44
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non mais... oui. L'excédent primaire résulte AUSSI du fait qu'outre des prêts, elle reçoit aussi des subventions de l'UE. En cas de rupture avec l'UE elle devrait faire une croix sur ces subventions européennes. Quant à l'Islande, votre connaissance ...

à écrit le 25/06/2015 à 16:11
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Rappelons les faits. 1. La Grèce, qui ne demandait rien, est entrée de force dans la zone euroe parce qu'un psdt français de droite (VGE), avec la complicité de l'Allemagne et de Goldman Sachs, était mandaté par les banques françaises pour les sauve...

le 25/06/2015 à 17:47
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Bonjour, Vous vous permettez des petits raccourcie... EffectivementGoldman Sachs a aidé le gouvernement grec à trafiqué les chiffres afin le pays puissent rentrer dans l'EU .... le gouvernement francais et allemands ont proposé un plan d'aide à...

le 25/06/2015 à 20:54
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oserais-je contredire votre "brillante" démonstration en rappelant que la France, l'Allemagne et autres affreux états parasites REMBOURSENT à la Grèce les intérêts qu'elle leur verse sur les sommes qu'ils ont emprunté pour elle puisqu' elle ne pouvai...

le 26/06/2015 à 9:32
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Pour le moment ils ne remboursent rien, puisque c'est l'objet des negociations actuelles : obtenir le remboursement des 1,9miliards d'euros d'intérêts des prets a la Grece. Et sauf si ma logique devient aussi déficiente que la votre, vous n'avez pas...

à écrit le 25/06/2015 à 15:23
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Cela fait des mois que "les institutions" demandent les mêmes mesures au gouvernement grec, notamment sur les retraites et la TVA. Cela fait des mois que le même gouvernement grec refuse ces mesures, fait des contre-propositions à côté de la plaque e...

le 26/06/2015 à 9:33
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Alors pour vous, refuser de ceder sur ses promesses électorales, c'est un "manque de volonté politique". Et bien, on aura vraiment tout entendu de votre part ;)

à écrit le 25/06/2015 à 15:19
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Romaric Godin est bon, il frôle même l'excellence, mais il reste encore englué dans les euphémismes. Pourquoi parler de la possibilité d’une rupture, alors que l’expression exacte est “guerre civile” ? Parce qu’il ne faut pas se leurrer, c’est ça qui...

le 25/06/2015 à 20:59
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Il faut donc sans doute, dans l'intérêt même des grecs, suspendre les autorités politiques du pays et le placer sous protectorat européen afin d'y éviter tout risque de guerre civile, le temps nécessaire pour qu'il reprenne ses esprits.

le 26/06/2015 à 2:51
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Ses esprits sont très sains justement, et cette révolte serait très saine. Donc pas besoin qu'il les "reprenne".

à écrit le 25/06/2015 à 15:16
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On a tout dit! Je pense que l'UIE est prête à passer l'éponge sur une dette qui ne sera jamais remboursée mais qu'elle a octroyée (et dont nous, simples contribuables cochons de payants assumerons la charge) à condition de ne plus mettre la main au ...

le 26/06/2015 à 2:55
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"des efforts dont les Grecs ne veulent pas" : comment pouvez-vous encore ignorer les efforts qu'ils font et qui ont été déjà faits ? Vous voulez que la mortalité continue de croître et décimer peu à peu les forces vives du pays or l'anémier complètem...

à écrit le 25/06/2015 à 14:43
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Dans le cadre des négociations en cours et quel que soit le projet d'ailleurs, je ne suis pas d'accord avec cela (tiré de l'article de monsieur Romaric Godin). "Autrement dit, dans ce calendrier, la décision politique arrive en dernier lorsqu'elle d...

le 26/06/2015 à 2:58
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Oui, la boîte noire des entrées et sorties, sans se soucier des conséquences humanitaires, c'est bien plus pratique. Eh bien non, la politique c'est s'occuper de l'humain et non de mettre l'humain au seul service de l'économie.

à écrit le 25/06/2015 à 14:37
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Ce qui ressort de tout ce pataquès c'est la volonté des créanciers de ne plus aider la Grèce. Politiquement les grandes fortunes ont toujours préféré les dictatures à la démocratie moins facile à acheter.

à écrit le 25/06/2015 à 14:02
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La raison PRINCIPALE pourquoi les créanciers refusent les propositions grecques est que: -les Grecs proposent avant tout d'augmenter les impôts, avec peu de reduction des dépenses - les Europeens n'ont aucune confiance dans la capacité du gouvernem...

le 25/06/2015 à 15:37
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Hmmm... sans vouloir créer une polémique avec vous, mon cher collègue, je ne vois pour ma part dans cette tragédie grecque, que le combat à mort entre les pseudos démocrates de Bruxelles et les mouvements populistes (populaires …) européens. Absolume...

à écrit le 25/06/2015 à 13:54
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Pourquoi ? Parce que le nouveau Chef du gouvernement est un malin qui sait exactement où il veut mener le gouvernement européen et comment le manipuler : en le menaçant de quitter la zone euros et y laisser ses dettes. J'en ai bien peur. Il sait que ...

le 25/06/2015 à 21:08
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Malgré des appels du pied répétés à Poutine la Grèce n'a pas reçu un kopeck de la Russie, elle même en position fort délicate du fait de la baisse du pétrole et du gaz et des sanctions, tout au plus une banque russe a accepté de préfinancer un oléodu...

le 26/06/2015 à 14:06
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A bruno bd : Les moins à venir nous le diront

à écrit le 25/06/2015 à 13:52
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P M qui n'a jamais été convaincant et encore moins crédible en qualité de ministre de l'ECOFI, l'est encore moins depuis qu'l a été nommé, par protection injuste, commissaire européen, est convaincu qu'un accord pet être trouvé, mais lequel Diantre!

à écrit le 25/06/2015 à 13:39
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Elles ne peuvent avancer pour la bonne raison que le gouvernement grec en place ne veut surtout pas faire les efforts de réformes structurelles qu'imposent les créanciers. Cette volonté de faire le contraire de ce que nécessite la situation du pays,...

le 25/06/2015 à 14:10
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Sago relisez les articles R.Godin dans ce journal avant de proferer vos inepties.

à écrit le 25/06/2015 à 13:25
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Hollande a la trouille que le bouclier grec soit pourfendu car lui affiche un chômage gigantesque , un déficit colossal , une dette abyssale ... Il cherche a gagner du temps pour refiler la patate chaude au suivant . Ce n'est pas un chef mais une pou...

le 25/06/2015 à 15:42
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Et vous croyez que la position de la Grèce est celle préférée de François Hollande ?

le 25/06/2015 à 16:28
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Vous avez tout compris et l'avez saisi d'une façon magistrale, impossible d'en faire mieux. Chapeau bas !

à écrit le 25/06/2015 à 13:03
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Le système financier étant plus fragile encore qu'en 2008, n'y a t'il pas avec la situation actuelle un énorme risque qu'une panique bancaire ne se propage à d'autre pays que la Grèce (appels de marge sur les fluctuations de l'Euros? N'est ce pas un ...

le 25/06/2015 à 13:46
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Si tous les pays de l'UE ne font pas en même temps des efforts convergents et proportionnels à leur capacité pour tirer l'économie de l'UE dans le même sens et vers le haut, tous les risques de crise sont virtuellement possibles.

le 25/06/2015 à 14:20
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la réponse est non, car les privés ne sont plus exposés (quelques centaines de millions) aux banques grecques ou à la Grèce. Aucun risque systémique dans ce sens. En revanche, certains vont se poser des questions sur la solidité de leur établissement...

le 25/06/2015 à 20:48
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Qu'il n'y ait plus d'exposition directe a la dette Grecque ok. Mais si la Grece fait défaut complètement alors plusieurs banques centrales +FMI devront comptabiliser les pertes a leur bilan. Quel effet sur les taux de changes et sur les pays périphé...

à écrit le 25/06/2015 à 11:06
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Que ce soit cet été ou dans un an ,la grece sortira de l euro puis de l'UE et Chypre aussi ,il faut faire des exemples ,les peuples d Europe pourront voir la misère en grece et on pourra avancer vers une intégration plus poussée de la zone euro et en...

le 25/06/2015 à 11:38
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Vous prenez vos désirs pour la réalité! La misère est déjà là en Grèce après 5 ans d'austérité dont vous ne pouvez réaliser l'importance. Quand la Grèce sortira de l'Euro elle fera défaut sur toutes ses dettes et comme son budget est déjà excédentair...

le 25/06/2015 à 11:38
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Vous prenez vos désirs pour la réalité! La misère est déjà là en Grèce après 5 ans d'austérité dont vous ne pouvez réaliser l'importance. Quand la Grèce sortira de l'Euro elle fera défaut sur toutes ses dettes et comme son budget est déjà excédentair...

le 25/06/2015 à 12:10
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sans l euro ,le niveau de vie en grece plongera au niveau de la Bulgarie et de la Roumanie ,la grece ne produit que des olives et de fêta ,ce n est pas demain que des investisseurs vont venir en grece ,peut être dans 10 ans mais pour faire du travail...

le 25/06/2015 à 12:42
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La Grèce ne produit pas qu'huile d'olive et feta, arrêtez votre délire raciste SVP. Pour votre gouverne "L'industrie française représente 15,6 % du PIB national" (wiki) alors on la ramenè pas de trop... Ce qui est sur c'est que pour la France comme p...

le 25/06/2015 à 22:23
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@Fab Si la Grèce ne fabrique que de la feta et des olives, alors la France ne produit que du vin et du camembert. Allons, soyons sérieux, on ne parle pas d un sujet qu'on ne connaît pas ou au minimum, Wikipedia est votre ami. Je vais encore répéter...

à écrit le 25/06/2015 à 10:54
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Deux refus des créanciers qui en disent long sur leur logique fascisante : la Grèce propose une taxe sur les jeux en lignes. Refus. La Grèce propose de réduire les dépenses militaires. Refus (Nein !)

le 25/06/2015 à 13:37
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C'est faux. Les créanciers ont demandé d'accroitre la réduction des dépenses militaires, ce qui a été refusé par Tsipras. En revanche, les créanciers ont refusé toute discussion à ce stade pour que la dette envers la BCE soit reprise à de meilleurs t...

à écrit le 25/06/2015 à 10:49
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Il faut tout simplement regarder Madame Merkel et M. Schaub bien au fond des yeux et leur poser une simple question : pourquoi a-t-on construit l'union européenne dans notre histoire ? Tout le reste n'est que du bla bla parfois bien inutile.

à écrit le 25/06/2015 à 10:23
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Je sais que cela ne va pas plaire à tout le monde, mais du point de vue de l'union politique : Est-ce normal qu'avec une seule monnaie, la France emprunte à des taux différents de la Grèce? Quand vous emprunter à 4% au lieu de 0,5%, votre dette vous ...

le 25/06/2015 à 10:57
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Vous posez bien le problème. Avec le franc (et avec l'euro) les taux d'intérêt étaient (sont) les mêmes en Île de France et dans le Limousin. Conclusion l'euro n'est pas une monnaie unique.

le 25/06/2015 à 11:01
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Vous avez certainement des conditions de crédit différentes de votre voisin : si vous êtes fonctionnaire, bien payé et que vous n'avez jamais eu d'incident bancaire vous avez certainement pu négocier un meilleur taux pour votre crédit immobilier ou à...

le 25/06/2015 à 11:05
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les taux sont differents car il y a plus de risques de ne pas etre rembourse quand vous pretez aux espagnols qu aux allemands. Personne ne prete aux grecs car il n y a personne assez fou pour preter a un tonneau perce qui ne tient que grace a l argen...

le 25/06/2015 à 11:55
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pourquoi en france quand un particulier ou une entreprise veulent emprunter aupres d une banque n obtiennent ils pa sles memes conditions???? le risque monsieur le risque qui est different d un particuleir a l autre, d une entreprise a l anutre, d u...

le 25/06/2015 à 16:11
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pas si c'est les états qui emprunte auprès de la banque centrale européenne

le 25/06/2015 à 21:17
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@@Valentin : grâce aux mesures structurelles prises l'Espagne emprunte ç nouveau en direct, et à des taux à peine supérieurs à l'Allemagne, c'est dire que ce pays inspire à nouveau confiance. Evidemment si par malheur pour elle Podemos accédait au po...

à écrit le 25/06/2015 à 10:14
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Avec Hollande qui continue à dépenser sans compter, augmentation des salaires des fonctionnaires, aides diverses, nos 2000 milliards de dettes vont nous exploser à la figure. Il suffit que les taux remontent et on dépose le bilan. Madame Lagarde et ...

le 25/06/2015 à 11:08
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La France n'est pas comme la Grèce car le matelas d'assurance vie détenu par les français est bien supérieur à sa dette. En cas d'extrême urgence , une confiscation de 10% des assurances vie comme on l'a fait à Chypre pour les avoir dans les banques...

à écrit le 25/06/2015 à 10:06
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La situation Grecque est terrible et personne ne peut se réjouir du sort du peuple Grec, même si la tentation de vouloir "punir" les Grecs pour avoir menti est forte. Les Grecs ne sont pas responsables de leurs dirigeants démagos, corrompus et populi...

le 25/06/2015 à 10:26
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Ce n'est pas la peine d'écrire 20 lignes ,pour ne pas explicitement dire que les grecques sont entrain de payé leurs abus , les dérives de l'état providence et l'ardoise du socialiste Papandréou...comme les espagnole sont confronté à l'ardoise du s...

le 25/06/2015 à 10:53
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Du vrai qu'à moitié, mais bon je retiendrais le dernier paragraphe. Le "défaut" qui ne serait pas technique, et le grexit pour recommencer sur de bonnes bases et sans adhérer à un club de fous qui s'appelle Eurozone.

le 25/06/2015 à 10:59
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Et enfoncer des portes ouvertes, ça ajoute de la joie ?

le 25/06/2015 à 11:04
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Il serait injuste de faire porter au seul Georges Papandreou la responsabilité de la gabegie grecque, il a trouvé une situation financière impossible, et d'autant plus impossible qu'il avait été élu sur la base d'un refus-déjà- de l'austérité qui éta...

à écrit le 25/06/2015 à 10:06
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Il semblerait que le gouvernement grec ait fait un pas important depuis le début de la semaine. Du côté des créanciers européens, je ne suis pas sûr qu'ils recherchent le pourrissement et la chute Tsipras, mais plutôt des assurances avant d'aller ven...

à écrit le 25/06/2015 à 9:57
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Les discussions n'avancent pas ...parce que ,personne n'est dupe , c'est un monologue marxo/socialiste ...d'avant la chute du mur de Berlin.....!

le 25/06/2015 à 10:27
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Trop facile de qualifier la position grecque de monologue Marxo/socialiste Pourquoi ne pas évoquer un monologue Libéro/troïkal Évitons la mauvaise foi et parlons plutôt de deux systèmes économiques qui s'opposent et parlons franc, chacun son camp Vo...

le 25/06/2015 à 11:09
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En réalité le camp "libéro/troïkal" applique le socialisme des pertes. Ce qui rend l'attitude encore plus répugnante.

le 25/06/2015 à 11:14
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c'est beau es modèles sociaux mais qui paye ? les grecs sont même pas capables de taxer leurs riches !!!! en fait ils ont des dépenses trop élevées et par électoralisme ils ne veulent pas les baisser et donc il faut que nous européens on paye ....

à écrit le 25/06/2015 à 9:43
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Après la technique du noeud coulant le passage à la moulinette où si vous préférez les rouleaux compresseurs sont à l´oeuvre. Face á Christine la sanguinaire, aux obsédés du chiffre, Jérôme en tête, et à notre brave brancardier de service Juncker qu...

le 25/06/2015 à 11:06
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Votre post me fait penser à ces revendications qui refusent les "logiques comptables"...

le 25/06/2015 à 19:12
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Que votre post n´ait pas été censuré par la rédaction me consterne...! médias et politiques francais n´apprécient guère les chiffres ou les tableaux qui excellent par leur précision et leur clarté transmettánt ainsi une image d´unpays plus conforme ...

à écrit le 25/06/2015 à 9:09
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L'humiliation pend au nez de n'importe quel pays européen et le traitement réservé aujourd'hui à la Grèce sera la règle pour tous, sauf... l'Allemagne. Ce n'est pas la Grèce qu'il faut sortir de l'UE, c'est L'Allemagne.

le 25/06/2015 à 10:02
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@Valbel89, L'humiliation est grande... lorsque l'on a menti pour emprunter et que l'on ment pour ne pas rembourser...au final ,je comprend que c'est humiliant de se faire prendre en flagrant délit de mensonge .....

le 25/06/2015 à 10:45
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Qui est le menteur dans ces jeux financiers? Certainement pas le peuple grecque. Il n'a fait que vivre dans un système proposé il y a quelques années avant ce gouvernement par des gouvernants à la solde de la FINANCE. Donc la faute revient à la Finan...

le 25/06/2015 à 13:10
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@proposit: on nous rabat les oreilles avec la soit-distanet démocratie grecque et tu viens nous dire que ce ne sont pas les Grecs qui ont vote "le système proposé" ? Tu nous prends pour des demeurés en nous faisant croire que les Grecs ne sont pas re...

le 25/06/2015 à 21:24
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L'Allemagne est le tiroir caisse de l'UE. Peut être un jour effectivement en sortira-t-elle, en ayant marre de payer pour les gabegies des autres sans avoir le droit de dire quoi que ce soit. Et qui se retrouvera alors Gros-Jean comme devant ?

à écrit le 25/06/2015 à 9:08
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C'est Makis Balaouras, pas Yannis. Il est profondement pro euro, de l'aile disons droite de Syriza. Mais je connais de source sure pas mal de personne qui lui ont dit tres récemment que faire trop de concessions était une erreur ;)

à écrit le 25/06/2015 à 8:48
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le despotisme de l'UE nous tuera tous!!! l'Euro sème la désolation et la désespérance pour enrichir 1% de la population européenne! Ca suffit! Un défaut global de la Grèce est souhaitable car ce séisme permettra peut être de réveiller la conscience...

à écrit le 25/06/2015 à 8:43
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En effet, le peuple grec n'est pas assez pris en compte par les créanciers. Que les gouvernements grecs, actuel et précédents, soient responsables de cette situation est évident mais peut on, pour autant, sacrifier toute une population ? L'humiliatio...

le 25/06/2015 à 9:09
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C'est clair que tu ne comprends pas la mentalite grecque. Tout va bien en Grece, seulement on veut du pognon des autres pour voir se la couler douce. En autres, les retraitres EKAS et OGA donnees a ces gens qui n'ont jamais cotise ne serait-ce qu'un...

le 25/06/2015 à 9:35
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Nikias, le troll pro-ND de service. Bien sur en Grece, tout le monde cotise, c'est quoi cette nouvelle bêtise ? Et si la moitié des grecs ne bossent pas, soit bien sur qu'ils aimeraient pourtant !

le 25/06/2015 à 11:11
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De tous temps les grecs ont choisi de voter à ceux qui leur promettaient l'intenable, le cas échéant au prix même de suppression d'impôts les années électorales. Alors que la réduction des dépenses publiques et sociales semblaient déjà inéluctables e...

le 25/06/2015 à 13:34
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Pour ce qui est de voter pour des promesses intenables, je crois qu'on n'a pas de leçons à donner... Pour ce qui est de la mentalité Grec, je pense que si tout allait bien, ils n'auraient pas voté pour un parti extrême... (Qui, soit dit en passant, ...

le 25/06/2015 à 15:37
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Pour Fx, le troll pro-syriza. Non, comme je te l'ai deja mentionne, je n'ai pas d'etiquette politique, je juge objectivement la realite. Ceux qui n'ont pas paye de cotisations OGA, comme les femmes mariees dans le village de moins de 2000 hab, avant...

le 25/06/2015 à 21:32
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sur un point je suis d'accord avec vous, la France en 2012 a voté pour quelqu'un qui proposait de renégocier le pacte de responsabilité et de réorienter la construction européenne, l'illusion n'a même pas duré 15 jours... Et même si c'est désordonné,...

le 26/06/2015 à 19:07
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"Mais bon Fx, c'est la faute des autres partis, hein, pas celle des peres Noel de Syrisa qui promettaient des milliards dont on n'a pas vu la couleur. La liste Lagarde ?" Oui en l'occurence, tout ce qui a eu lieu par le passé est forcement de la f...

le 27/06/2015 à 10:12
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"Mais bon Fx, c'est la faute des autres partis, hein, pas celle des peres Noel de Syrisa qui promettaient des milliards dont on n'a pas vu la couleur. La liste Lagarde ?" Oui en l'occurence, tout ce qui a eu lieu par le passé est forcement de la...

à écrit le 25/06/2015 à 8:40
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M.Tsipras n'a toujours pas compris que personne ne prendra le risque de rouvrir les robinets du crédit, pour se retrouver dans 3 mois avec le même problème; l'acceptation politique (citoyenne) du financement par les allemands ou les français, des gab...

le 25/06/2015 à 10:31
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Non, nous n'avons pas besoin des banques privées, cela c'est du catéchisme néolibéral. Une économie peut fonctionner avec des banques de crédit public. D'autant plus si des investissements productifs sont réalisés par un gvt volontariste (cf l'Equate...

le 25/06/2015 à 11:17
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Gedeon si pouviez arrêtez de vous gargariser de vos formules grandiloquentes style " du catéchisme néolibéral." qui vous tiennent lieu d'argumentations!! merci

le 25/06/2015 à 21:35
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@Gedeon : le désastre du Crédit Lyonnais qui nous a coûté une fortune et qu n'est pas encore soldé ne vous a pas encore vacciné contre le mythe des banques publiques, bras armé de l'état ?

à écrit le 25/06/2015 à 8:39
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Quand la Grèce a des dettes quelle ne pourras jamais payer, l'unique solution c'est de ce déclarer en défaut de payement, il n'y a pas d'autre solution, c'est mathématique, le reste n'est que du charabia.

le 25/06/2015 à 11:22
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Dans l'absolu vous avez raison, mais la conséquence pratique est le retour brutal de la Grèce au Tiers-monde.

à écrit le 25/06/2015 à 7:33
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Monsieur Godin n'est pas négociateur né. il comprend difficilement le problème que pose le manque de confiance;il comprend difficilement la différence entre une économie sonnante et trébuchante d'une part et de l'autre des recettes aléatoires; Ce son...

le 25/06/2015 à 8:53
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Pas d'accord avec ce que vous venez de dire, du tout. M. Godin est un excellent analyste du problème grec, à la différence qu'il ne se rallie pas aveuglement du coté des banquiers comme certains de ce forum. Par ailleurs, ce même article de R. God...

le 25/06/2015 à 11:17
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merci pour l'adresse

à écrit le 25/06/2015 à 7:30
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La façon dont la Grèce est traitée et va être traitée, quelles que soient ses "responsabilités", en dira long sur le sort qui nous attend en France. Cette passion pour le suicide collectif qui anime les responsables de l'Union Européenne et occident...

le 25/06/2015 à 8:01
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Fascinante ... et fascisante

le 25/06/2015 à 8:53
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Le despotisme de Bruxelle et des gds argentiers est égal en violence aux fachisme des années 30 et conduira aux même exactions, sous d'autres formes!

le 25/06/2015 à 9:14
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A bon; Les autres Etats de la zone Euro et tous les pays du monde qui participent au fond monétaire international auraient donc une attitude autoritaire, arbitraire, violente et dictatoriale en imposant que la Grèce les rembourse comme convenu en jui...

le 25/06/2015 à 9:21
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Et francisante aussi !

le 25/06/2015 à 9:23
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Exactement, d'ailleurs ce despotisme fascisante on le voit déjà avec la Russie et l'Ukraine, les deux poids deux mesures de Bruxelles envers ces deux pays là.

le 25/06/2015 à 11:24
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Il est évident que la France doit A TOUT PRIX cesser de s'endetter pour financer ses déficits courants. Sinon, effectivement, le sort funeste de la Grèce est au tournant.

à écrit le 25/06/2015 à 7:22
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Les "créanciers " campant sur des positions totalement irréalistes, peut-être est-il temps que le gouvernement grec suive les conseils de la commission internationale d'audit de la dette et qu'il annonce que celle-ci étant illégale, illégitime et odi...

le 25/06/2015 à 8:30
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Vous rêvez severe Les prêts du FMI illégal ??? Les dettes ont été faite par l'état grec elus par les grecs Baisser les pensions de ceux qui ont vote depuis 40 pour des minables est une mesure de justice

le 25/06/2015 à 9:13
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Et pour qui avez vous voté depuis 40 ans ?

le 25/06/2015 à 11:23
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vous avez raison la Grece (dette illegale) doit renverser la table et envoyer balader tout les créanciers. donc on annule toute la dette Mais après c'est STOP, plus d’accès à l'argent des autres, le robinet restera fermé a jamais Et les grecques...

le 25/06/2015 à 12:53
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Ils ne sont pas si "fous" que cela! Le peuple grec vote pour un populiste avec un programme peu realiste et en même temps il came haut et fort "on ne veut pas sortir de l'euro! Intéressant ce cas d'école pour nos politiques qui promettent n'importe...

le 25/06/2015 à 13:10
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@rire vous savez que vous me faites bien rire. L'essentiel de la dette grecque qui est détenue par les "zinstitutions" était de la dette privée (genre subprime) Les banques Françaises et Allemandes avides de taux d'intérêts élevés avaient prêté sans...

le 25/06/2015 à 21:42
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D'aussi loin que je me souvienne (les années 80, à l'époque de Papandreou-père) la Grèce a toujours flirté avec des déficits publics de l'ordre de 10% du PIB. le vrai miracle est qu'à ce rythme la dette publique ne soit qu'à 180% du PIB.

à écrit le 25/06/2015 à 7:04
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Paradoxalement, les creanciers s'inquietent de l'impact des hausses d'impôt qui pourraient fragiliser l'economie grec en particulier la nouvelle taxe sur les profits de plus de 500,000 Euros. Même le parti Nouvelle Democratie n'etait pas prêt a voter...

le 25/06/2015 à 11:27
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Il est bien évident qu'il vaut mieux des baisses de dépense que des hausses d'impôts. Ceci étant même maintenant la Grèce est à un niveau de prélèvement obligatoire de 39%, bien faible par rapport à celui que subissent la France ou la Belgique, il y ...

le 25/06/2015 à 14:14
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"Il est bien évident qu'il vaut mieux des baisses de dépense que des hausses d'impôts". Ceci est completement faux et illustre bien le fait que la discussion technique se fait sur des bases ideologiques plutot qu'economiques. Les multiplicateurs budg...

le 25/06/2015 à 21:47
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le tout est de savoir où on fait les coupes dans les dépenses... Ceci étant si la dépense publique était réellement une façon de doper durablement une économie, la France, qui est quasiment record du monde de la dépense publique, devrait connaître un...

à écrit le 25/06/2015 à 4:56
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que bruxelles continue de se montrer ferme. sinon dans 6 mois ou un an il faudra a nouveau rouvrir des discussions.

à écrit le 25/06/2015 à 3:58
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Quand on doit de l'argent, on n'insulte pas son banquier, c'est un principe de base. Sinon, on veille à être indépendant et à couvrir ses besoins de financement. Cela devrait donner à réfléchir à ceux qui n'ont pour but d'être élus et aucune respons...

le 25/06/2015 à 8:24
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Quand votre banquier alimente la carte bleu de votre femme et qu en suite il vous explique que vous êtes solidaire et si de plus vous apprenez qu il couche avec ... merci de nous faire part de votre réaction .

le 25/06/2015 à 12:16
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Une loi est en discussion qui punira le client qui paie ! Donc attendez un peu pour vous venger (il est vrai que vous serez peut-être accusé de proxénétisme ) !

à écrit le 25/06/2015 à 3:35
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Je suis persuadé qu'il y a un lien avec le contenu du traité transatlantique. Si on considère le timing des deux et les manoeuvres qui ont présidé d'un côté comme de l'autre, certaines dispositions devaient absolument être prises avant un défaut grec...

à écrit le 25/06/2015 à 1:59
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Bon ben je croyais que Tsipras était en situation de force, c'est bien ce que Mr Godin nous explique depuis Février ?! Qu'est ce que c'est que cette débacle ? on nous aurait menti ?

le 25/06/2015 à 12:46
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Attendez que Tsipras décide de sortir de l'Euro, de répudier sa dette, de sortir de l'OTAN et d'accepter une aide Russe, vous verrez alors la tête des négociateurs de la troïka!

le 25/06/2015 à 13:37
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Mais oui red2, mais oui, nous verrons la tête du tricéphale, d'ailleurs, c'est à se demander pourquoi la Grèce négocie encore^^,,,

le 25/06/2015 à 13:50
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Oui vous avez raison, certains vont être surpris, surtout quand la Russie va faire pleuvoir des milliars de Roubles sur la Grèce. J'espère qu'on va bientôt avoir un article la dessus.

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