Grèce : vers des élections dès la mi-septembre ?

Le Premier ministre Alexis Tsipras a largement perdu sa majorité parlementaire vendredi. Des élections pourraient avoir lieu à la mi septembre.
Une réunion ce mardi après-midi entre Alexis Tsipras et ses ministres en charge de l'Économie pourrait être déterminante, selon plusieurs quotidiens.

Les élections anticipées en Grèce pourraient survenir avant le mois d'octobre. Alekos Flambouraris, ministre d'État, a expliqué mardi 18 août sur la télé Mega que si le gouvernement n'obtient pas la confiance, "il va tomber à cause de députés de gauche, et des élections vont suivre".

Alekos Flambouraris a été très précis. Selon lui, en cas de rejet au vote de confiance, les élections seront tenues 25 jours plus tard. Un scénario possible serait un vote la semaine prochaine, et des élections le dimanche 20 septembre. À moins que tout ne se précipite dès mercredi 19 août, pour un vote le 13 septembre.

Une réunion ce mardi après-midi entre Alexis Tsipras et ses ministres en charge de l'Économie pourrait être déterminante, selon plusieurs quotidiens. Le journal Kathimerini estime pour sa part que c'est entre le 20 et le 22 août que pourraient avoir lieu "les prochains mouvements" pour décider ou non d'élections.Et  laisse aussi entrevoir la possibilité d'élections repoussées à fin octobre, début novembre.

Obtenir le vote de confiance ne suffira pas forcément à Tsipras

Soulevant le risque que le chef du gouvernement obtienne le vote de confiance mais qu'ensuite les députés Syriza dissidents persistent à voter contre les mesures comprises dans le plan d'aide, le ministre de la santé Panagiotis Kouroumplis a estimé pour sa part sur Vima FM que "même si le gouvernement obtient le vote de confiance, les élections sont la seule solution pour faire face au problème avec Syriza".

Le Premier ministre Alexis Tsipras a en effet largement perdu sa majorité parlementaire vendredi dernier lors d'un vote au Parlement sur le troisième plan d'aide au pays en cinq ans, d'un montant de 86 milliards d'euros. Il l'a emporté grâce à l'opposition, mais, sur les 149 députés Syriza, 32 ont voté contre et 11 se sont abstenus. Les 13 députés du partenaire de Syriza dans la coalition (ANEL) ont voté pour. Mais si le soutien de ses troupes restait à ce niveau (119 députés sur 300) et que l'opposition cesse de le soutenir, Alexis Tsipras perdrait le pouvoir. Il devrait donc demander un vote de confiance dans les prochains jours.

Aller plus loin Grèce : des élections pour quoi faire ?

(avec AFP)

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