
Une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne semble inquiéter de moins en moins de Britanniques. Pour la première fois depuis près d'un mois, une majorité d'entre eux (51%) est favorable à une sortie de l'Union européenne, selon une moyenne de sondages publiée lundi 6 juin par le site WhatUKThinks à moins de trois semaines du référendum du 23 juin.
Ce chiffre, qui ne tient pas compte des indécis, compile une série de six enquêtes d'opinion réalisées entre le 27 mai et le 5 juin. La précédente moyenne des sondages calculée par WhatUKThinks donnait les deux camps au coude à coude, à 50%.
La livre sterling en baisse
Suite à cette annonce, la livre britannique tombait à son plus bas niveau depuis le 15 mai. A 14h25 (heure française) elle baissait de 0,79% à 1,4404 dollar.
"Les sondages continuent d'être un moteur pour la monnaie qui fait face ce mois-ci à un haut niveau d'incertitude", notait l'analyste Ana Thaker, de PhillipCapital UK, prédisant des fluctuations encore "plus prononcées" à l'approche du référendum du 23 juin.
Plus de 58% des Britanniques ne craignent pas d'effets sur leur situation financière
Début mai, le camp du maintien du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne avait connu une nette poussée, mais désormais l'aspect apocalyptique du discours des partisans de l'UE, notamment dans les milieux économiques et chez les Conservateurs, pourrait jouer en faveur du Brexit.
Un sondage Ipsos Mori montre en effet que 58% des sondés estiment qu'un Brexit n'affecterait pas leur situation financière personnelle, tandis que 11% jugent qu'ils s'en sortiraient mieux.
(Avec AFP)
Alors qu'ils font partie des gagnants de l'UE (pas d'euro, pas de Schengen et tourisme sanitaire gratuit sur le continent) avec d'autres pays pour d'autres raisons:
- comme l'Allemagne (laminage de la concurrence européenne grace à l'UE),
- les pays de l'Est (zéro déficit, zéro protection sociale)
Et l'Allemagne lamine en premier lieu, grâce à l'Euro-mark sous évalué pour elle, sinon, elle vendrait difficilement à l'export et surtout à ses voisins de l'UE.
Et les pays de l'Est bénéficient pour l'instant des subsides de l'EU et quand ce ne sera plus le cas, ils rejoindront le cercle des pays perdus de la zone euro, zone qui connait la plus faible croissance de tous les pays occidentaux.