Valls juge "les progrès d'Athènes insuffisants"

Le Premier ministre estime que l'Etat grec doit respecter ses engagements et définir rapidement une liste de "réformes plus profondes", dans une interview donnée au journal portugais Diário Económico.
"Il ne faut pas perdre de temps. Bientôt, l'Etat grec devra faire face à des périodes de remboursements importants", estime Manuel Valls.

En visite officielle vendredi 10 avril au Portugal, Manuel Valls a confié au journal économique portugais Diário Económico, que la France resterait intransigeante envers Athènes.

"Nous devons tenir compte du vote du peuple grec, mais il y a aussi un cadre institutionnel et des engagements qui doivent être respectés."

 Le Premier ministre a notamment évoqué les remboursements des tranches de prêts à venir:

"Il ne faut pas perdre de temps. Bientôt, l'Etat grec devra faire face à des périodes de remboursements importants."

Pour rappel, Athènes a remboursé in extremis une créance de 450 millions d'euros au FMI, jeudi 9 avril. Le gouvernement grec avait multiplié les déclarations contradictoires ces dernières semaines sur sa capacité à respecter cette échéance. Toutefois son aptitude à payer ses dettes à partir du mois prochain reste incertaine, faute d'accord avec ses créanciers.

    Lire aussi >> Pourquoi la Grèce doit encore restructurer sa dette

"Des réformes plus profondes"

Ainsi, pour  Manuel Valls, le gouvernement grec n'a pas d'autre solution qu'aller plus loin dans les réformes:

Les choses sont simples: pour que l'aide financière européenne puisse être octroyée normalement, le gouvernement grec devra définir rapidement une liste de réformes plus profondes. Il y a des progrès, mais ils sont encore insuffisants."

Commentaires 28
à écrit le 10/04/2015 à 19:49
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Il est tout bonnement désolant de venir manger dans la main de l'Allemagne à ce point, et de ne pas voir à quel point la situation grecque ne peut pas se résoudre à coups de soi-disant réformes.

le 10/04/2015 à 23:29
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à quoi bon de citer l'Allemagne dans ce contexte. Financièrement, elle compte pour 28 % de la zone euro et son poids dans les décisions est limité à < 6 %. Déjà dès le début des aides financières, les Slovaques étaient contre, et aussi les Finlandais...

à écrit le 10/04/2015 à 18:54
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quel culot ce Valls d'aller reprocher à la Grèce de ne pas faire assez de réformes structurelles ! c'est exactement ce que nous reproche Bruxelles !c'est l'hôpital qui se fout de la charité ! les Grecs pourraient bien lui renvoyer l'ascenseur !

à écrit le 10/04/2015 à 16:22
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Et les progres de Valls sont inexistants. Lequel des deux est le pire ?

à écrit le 10/04/2015 à 14:31
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Est ce un vraiment un jugement pertinent: « Parlons de la Grèce : C’est l’Europe qui a poussé la Grèce dans les bras de la Russie et c’est tant mieux pour la Grèce et la Russie. L’Europe se saborde elle-même en refusant l’évidence : la faillite du ...

à écrit le 10/04/2015 à 14:23
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Plutôt que d'appuyer le gouvernement grec qui fait de la politique en plaçant la commission et la BCE devant ses responsabilités, notre premier ministre suit la chancelière comme un petit toutou. Bien sûr que la dette grecque devra être restructurée,...

à écrit le 10/04/2015 à 14:21
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Manuel VALLS , en français récent voit mieux que personne les défauts de notre république où la langue de bois est érigée en dogme et où dès qu'on annonce des recettes exceptionnelles on trouve de quoi les dépenser au lieu d'économiser et de redresse...

à écrit le 10/04/2015 à 14:15
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Je juge les progrès de Paris insuffisants!

à écrit le 10/04/2015 à 13:28
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Mais qui lui a demandé son avis, surtout sur la Grèce, elle elle a des dirigeants d'envergure...

à écrit le 10/04/2015 à 12:47
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Manuel Valls, l'homme du patriot act à la française, de la fin du code du travail, de l'appauvrissement inégal des collectivités territoriales, de la tradition "socialiste" française qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain, qui a trahi les idéaux de ...

le 10/04/2015 à 13:32
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de la tradition "socialiste" française qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain Votre remarque est intéressante à plusieurs égards. Vous soulignez justement la sensibilité socialisante qui inspire la droite comme la gauche en France. Vous soulignez tr...

le 10/04/2015 à 15:14
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Nous sommes d'accord, nous en tirons des conclusions opposées. ("la recherche de ce qui marche…" oui mais pour qui ?) Voilà 45 ans que je vote, jamais à droite, presque jamais au second tour donc.

le 10/04/2015 à 19:02
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Le chômage qui baisse, c'est bon pour tout le monde. La croissance qui revient, c'est bon pour tout le monde. La baisse des dépenses publiques, c'est bon pour pour tout le monde. La lutte des classes, c'est mauvais pour tout le monde.

le 10/04/2015 à 19:10
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La baisse des dépenses publiques bon pour tout le monde ? Apparement pas pour l'economie, a en voir ce que ça donne en Grece ...

à écrit le 10/04/2015 à 12:43
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Prise de position courageuse, étonnant que cela vienne du Premier Ministre au lieu du Président de la République: sommes nous revenus à la IV° République? Ensuite, courageux parce qu'il est trop facile de laisser à l'Allemagne le sale boulot qui cons...

le 10/04/2015 à 13:26
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+100 Tout à fait d'accord! :)

à écrit le 10/04/2015 à 12:43
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Si il n'avait pas de tribune à Paris, les opinions de Manuel Valls (et qui ne disent rien) ne seraient connues que de ses proches à la maison. Ridicule. D'ailleurs celles-ci doivent faire une belle jambe aux dirigeants grecs...

à écrit le 10/04/2015 à 12:39
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Çà y est, il se permet de critiquer "ailleurs" pour avoir les bonnes grâces de Bruxelles! Pathétiques, il se croit arrivé...!

à écrit le 10/04/2015 à 12:23
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Il est si simple de regarder la paille dans l'œil de sont voicin, et si difficile de regarder sa poutre dans le siens..... Ce premier ministre aurra au moins la faculté de nous faire rire.... Je pleindre vraiment notre pays...

à écrit le 10/04/2015 à 12:23
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Il se prend pour qui?! Il n'a pas de leçons à donner à la grèce. Le toutou de bruxelles abois, il faut dire que Tsipras la joue finement et met les autistes européens pro austérité(sauf pour eux) face à leurs erreurs, contradictions

à écrit le 10/04/2015 à 12:18
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Quelle impudence ! Voulopir faire faire aux autres ce que l'on n'est pas capable de faire chez nous ! M. Valls se décrédibilise tous les jours un peu plus : dommage !

à écrit le 10/04/2015 à 12:09
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Il ferait bien de se taire puisqu'il n y a eu aucune reforme de structure dans notre pays ..,La loi macron ne compte pas.

à écrit le 10/04/2015 à 11:34
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Porte serviette du Bildelberg toujours a lecher les bottes des banquiers et des actionnaires etrangers Vivement les regionales que le PS soit mis hors d'etat de nuire

à écrit le 10/04/2015 à 11:34
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Porte serviette du Bildelberg toujours a lecher les bottes des banquiers et des actionnaires etrangers Vivement les regionales que le PS soit mis hors d'etat de nuire

à écrit le 10/04/2015 à 11:30
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Manuel Valls, à l'état civil Manuel Carlos Valls Galfetti, né le 13 août 1962 à Barcelone en Espagne, incompétent notoire qui plonge la France dans le désastre économique, initié par Sarkozy, voudrait donner des leçons aux dirigeants d'autres pays, ...

le 10/04/2015 à 22:43
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tout à fait d'accord avec vous, le problème c'est que le espagnols n'en veulent surtout pas, ils nous l'on filé maintenant c'est nous qui avons ce boulet.

à écrit le 10/04/2015 à 11:26
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Comment Valls peut oser commenter les réformes grecques alors qui lui-même ne réforme pas structurellement la France? Et qu'on ne vienne pas me parler de la réformette Macron.

à écrit le 10/04/2015 à 11:06
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il est comme Angela il veut commander chez les autres !

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