Considérée comme non-stratégique, la participation de la BofA dans le capital de BlackRock pourrait être réduite selon une source proche du dossier. Cette part est de 34,1% depuis le rachat de Merrill Lynch annoncé fin 2008 et finalisé début 2009.
La banque de Charlotte (Caroline du Nord) valorisait cette participation à 14,1 milliards de dollars (11 milliards d'euros) en date du 31 mars.
Le groupe passe en revue depuis un certain temps ses participations non-stratégiques pour déterminer s'il les conserve ou s'il les cède, a expliqué la source. C?est notamment pour cette raison que celle de BlackRock pourrait faire l?objet d?une mise à l?étude d?une éventuelle cession.
L'an dernier, BofA a conclu la vente d'une activité de gestion à long terme, détenue jusqu'alors par sa filiale Columbia Management, à Ameriprise Financial pour environ un milliard de dollars.
Il a récemment réduit ses activités de capital-investissement, avec la scission d'une partie d'entre elles au sein de Ridgemont Equity Partners. Le Wall Street Journal avait auparavant rapporté que la banque réfléchissait à une éventuelle réduction de sa part dans BlackRock.
Les nouvelles règles prudentielles du secteur bancaire envisagée par le Comité de Bâle pourraient être l'un des facteurs susceptibles de peser sur sa décision dans ce dossier si elles entérinent la limitation de la détention de participations importantes dans d'autres grandes institutions financières. Aux Etats-Unis, ce cas de figure est assez rare mais Bank of America et PNC Financial Services Group détiennent à eux deux près de 60% de BlackRock.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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