La liste des banques qui licencient s'allonge, ING aujourd'hui, qui demain ?

Les suppressions de postes dans le secteur bancaire européen vont s'accélérer en 2013. Dans le sillage d'autres grandes banques, ING en est à son troisième plan en trois ans.
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ING signe son troisième plan social... en trois ans. La banque néerlandaise vient d'annoncer un nouveau programme visan à supprimer 2.400 postes supplémentaires dont 1.000 départs volontaires ou à la retraite non remplacés. Les deux précédents plans cumulés avaient conduit à éliminer 4.350 emplois. Au terme de cette vague de licenciements, le groupe bancaire aura réduit ses effectifs mondiaux de 9%.

Des résultats annuels en forte baisse

ING a fait cette annonce au moment où elle publiait ses résultats annuels. Le bénéfice net pour l'exercice 2012 est ressorti à 3,89 milliards d'euros, en baisse de 32,5%. Le résultat a été plombé par de lourds frais de restructurations et des dépréciations d'actifs. La cession de filiales a permis de compenser, en partie seulement, ces foyers de pertes.

Un mouvement généralisé en Europe

Cette décision participe à un mouvement beaucoup plus large de restructuration du secteur bancaire européen. En octobre, la banque suisse UBS avait annoncé un plan portant sur 10.000 postes en moins. L'allemande Commerzbank a annoncé le 24 janvier dernier, plus de 6.000 suppressions de postes. Mardi, la banque britannique Barclays a chiffré à 3.700 postes son programme d'économies.

En France, les syndicats craignent des annonces imminentes. Chez BNP Paribas, la rumeur court depuis cet été. Crédit Agricole qui avait déjà supprimé 1.150 postes en 2011, doit faire face à des pertes encore très importantes en 2012.

Les plans vont se multiplier en 2013

Et ce mouvement devrait s'accélérer en 2013 si l'on en croit le baromètre Ernst & Young publié en décembre dernier. D'après celui-ci, 45% des banques européennes envisagent des suppressions de postes. "La réduction des coûts, la rationalisation des processus et la limitation des dépenses non essentielles figurent désormais parmi les cinq principales priorités des banques pour les six mois à venir", explique Marcel Van Loo, responsable des marchés bancaires et financiers chez Ernst & Young.

Les Pays-Bas arrivent en tête de ce baromètre puisque 70% de ses banques programment des suppressions d'emplois cette année. ING a dégaîné la première.

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Commentaires 9
à écrit le 13/02/2013 à 17:41
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Et ou sont les syndicats des banques françaises ? ah oui ils préfèrent sauver Arcelor et ses 500 emplois plutôt que les milliers du scteur bancaire...

à écrit le 13/02/2013 à 17:16
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Il n'y a même plus d'argent dans une banque.... Tout ce fait par téléphone... et de toute les manières les conseillers obéissent à l'ordinateur qui sait tout de vous, de vos dépenses etc... Je ne vois vraiment pas l?intérêt d'un réseau bancaire aus...

le 13/02/2013 à 21:01
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C est que vous n êtes pas un client à potentiel.

à écrit le 13/02/2013 à 15:27
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La crise est dernière nous,dixit Lagarde et Hollande qu'ils se retournent ils l'a verront en face.

le 13/02/2013 à 15:44
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sont aveugles

le 13/02/2013 à 15:49
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C'est l'Aveyron, que ça s'écrit, Coté plus ou moins bon. Et tout de même bien d'accord que je ne comprends toujours pas Hollande d'avoir décidé d'être président avec une crise de cette taille. Là, ce qui semble possible, maintenant partout dans le mo...

le 13/02/2013 à 22:55
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nous avons échanger lors des présidentielles, "un borgne pour un aveugle"! comprenne qui pourra...est ce interessant?pas si sûr, tout compte fait..

à écrit le 13/02/2013 à 15:12
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Pas de problème. La CGT a dépose un préavis de grève, et Montebourg a préparé un discours. Ah, ce n'est pas en France, bon tant pis...

à écrit le 13/02/2013 à 14:01
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Sans doute le signe que la crise est finie..

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