Coronavirus : la Banque mondiale appelle à renforcer la surveillance sanitaire

La Banque mondiale a appelé, lundi 3 février, tous les pays à "renforcer leur surveillance sanitaire et les réponses données" à l'épidémie de nouveau coronavirus chinois. L'organisme international a dit examiner les ressources financières et techniques mobilisables rapidement.
(Crédits : JASON LEE)

La Banque mondiale appelle à la vigilance s'agissant du coronavirus. "Nous appelons tous les pays à renforcer leur surveillance sanitaire et les réponses données, ce qui est essentiel pour contenir la propagation de cette épidémie et de celles qui pourraient émerger dans le futur", a-t-elle déclaré. Ainsi, l'institution international explique qu'il "(discute) étroitement avec les partenaires internationaux pour accélérer la réponse internationale afin d'aider les pays à gérer cette crise sanitaire mondiale". Avec 362 morts en Chine continentale, le bilan du nouveau coronavirus y dépasse désormais celui du Sras, qui en 2002-2003 avait tué 349 personnes.

Le virus a contaminé plus de 17.000 personnes et la peur de la propagation paralyse la Chine, avec des répercussions sur l'économie mondiale qui restent difficiles à chiffrer. La Banque mondiale a expliqué être en train d'en évaluer les "conséquences économiques et sociales", et précise soutenir "les efforts fournis par la Chine pour y répondre, y compris ceux destinés à permettre à son économie de rebondir".

Conséquences négatives sur l'économie

Par ailleurs, "la Banque mondiale passe en revue les ressources financières et techniques qui peuvent être mobilisées rapidement pour soutenir les pays affectés", a indiqué l'institution dans un communiqué de presse. L'institution assure ainsi qu'elle "se tient prête à soutenir tous ses pays clients, en particulier les plus pauvres et les plus vulnérables, afin d'aider à gérer les conséquences futures de cette crise sur leurs populations".

Lire aussi : S'assurer contre le coronavirus, une mission quasi impossible

Une épidémie comparable à la grippe espagnole en 1918, qui avait fait 30 millions de morts, pourrait coûter entre 1% et 10% de croissance à l'économie mondiale, avait quantifié en janvier 2016 l'ancien président de la Banque mondiale Jim Yong Kim. Pour la patronne du FMI Kristalina Georgieva, "il y a aura très probablement des conséquences négatives" sur l'économie au premier semestre, mais "il serait irresponsable de spéculer sur la suite".

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Commentaires 2
à écrit le 04/02/2020 à 10:48
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Merci la Banque Mondiale pour ces conseils auxquels personne n'avait pensé , Heureusement que vous êtes là !

à écrit le 04/02/2020 à 10:21
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Il ne faudrait pas que les crèves la faim exploités jusqu'à la mort par la finance ne meurent prématurément, on les comprend bien hein. Alors si les politiciens de ces pays pouvaient utiliser l'argent public pour éviter une possible conséquence sur l...

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