Qantas annule un Dreamliner de sa commande

La compagnie aérienne affirme que cette décision n'est pas liée à la série d'incidents qui a conduit les autorités civiles internationales à interdire de vol le B787. Pour le moment, les autres compagnies n'ont pas remis en cause leurs commandes.
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Officiellement, la décision de Qantas d'annuler la commande d'un B787 sur sa commande totale de 15 exemplaires pour sa filiale Jetstar, était prévue de longue date. Comment ne pas y voir pourtant un lien avec la série d'avaries que subit cet avion long-courrier baptisé Dreamliner et qui a poussé, hier, les autorités civiles internationales à l'interdire de vol ?

Il faut dire que la compagnie aérienne australienne avait indiqué mercredi qu'elle ne modifierait pas sa commande de B787 malgré un nouvel accident survenu au Japon, sur un vol d'All Nippon Airways (ANA). Fuites de carburant, avarie de batteries lithium, début d'incendie dans le cockpit, le Dreamliner de Boeing a collectionné les incidents en seulement dix jours.

Pas d'annulations d'envergure

Les deux compagnies japonaises, ANA et JAL avaient été les premières à annoncer la suspension de l'exploitation de ces avions pour un contrôle approfondi. Elles ont toutefois précisé qu'elles maintenaient leurs commandes de B787. A terme, ANA continuera donc à exploiter les 17 B787 qu'elle possède déjà sur les 66 commandés.

Scoot, la compagnie low cost de Singapore Airlines, a également indiqué mercredi le maintien de sa commande de 20 B787. Air India, de son côté, a annoncé une inspection des 6 Dreamliners en exploitation, sur les 21 commandés.

Pour Boeing, les conclusions de l'enquête de l'aviation civile américaine (FAA) représentent un enjeu financier considérable.

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