Législatives : des pertes significatives à la commission de la défense

La commission de la défense de l'Assemblée nationale a perdu sa présidente Françoise Dumas, qui n'a pas été réélue. Plusieurs "tauliers" de la commission sont également restés à quai.
Michel Cabirol
La présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées à l'Assemblée Nationale (LREM) Françoise Dumas a été l'une des victimes de la forte poussée du Rassemblement national.
La présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées à l'Assemblée Nationale (LREM) Françoise Dumas a été l'une des victimes de la forte poussée du Rassemblement national. (Crédits : DR)

Des pertes significatives... Les élections législatives ont quelque peu décimé la commission de la défense nationale et des forces armées à l'Assemblée Nationale, qui a perdu dans la bataille sa présidente LREM Françoise Dumas, victime de la forte poussée du Rassemblement national (RN). Sur les quatre vice-présidents, trois ont été réélus, Patricia Mirallès dans l'Hérault et Jean-Michel Jacques dans le Morbihan (LREM) ainsi qu'Isabelle Santiago dans le Val-de-Marne (PS). Quant à Charles de la Verpillière (LR), il avait déclaré forfait avant même le lancement des hostilités. S'agissant des secrétaires, le bilan est plus mitigé : deux sur quatre. Jean-Pierre Cubertafon (MoDem) aux termes d'une triangulaire et Jean-Marie Fievet (LREM) sont passés entre les balles tandis que Marianne Dubois (LR) et Manuela Keclard-Mondésir (PC) ne sont pas quant à elles reparties au feu.

Des "tauliers" battus

Parmi les "tauliers" de la commission de la défense, Sereine Mauborgne, Fabien Gouttefarde et Stéphane Trompille (LREM) mais aussi Philippe Michel-Kleisbauer (MoDem) et Claude de Ganay (LR) ont été battus. Des perdants qui se rajoutent à ceux qui avaient jeté l'éponge avant la campagne comme Gwendal Rouillard (LREM), qui arrête la politique, et Jean-Marie Bridey (LREM) pour raison de santé, ainsi que Jean-Jacques Ferrara (LR), qui n'a pas souhaité se représenter. D'autres n'ont pas obtenu l'investiture comme Jacques Marilossian (LREM). Parmi les personnalités peu présentes dans la vie de la commission, Christophe Castaner et Richard Ferrand (LREM) n'ont pas passé le cap du 2e tour.

Pour autant, la commission pourra compter sur les expériences s'ils souhaitent y revenir d'Olivier Becht et Thomas Gassilloud (Agir ensemble), de Jean-Louis Thiériot (LR), de  Bastien Lachaud et Alexis Corbière (Nupes) et d'André Chassaigne (PC). Enfin, Jean-Charles Larsonneur (Agir ensemble), qui n'avait pas obtenu d'investiture de la LREM, a triomphé de toutes les épreuves en battant sur le fil un candidat Nupes pour revenir au Palais Bourbon. Enfin, comment ne pas évoquer l'échec de François Cornut-Gentille (LR), qui a beaucoup œuvré au sein de la commission des Finances pour les questions de défense et milité pour plus de transparence de la part du ministère des Armées. Une très grande perte pour les forces armées...

"Dans le cadre de la future et nécessaire LPM (loi de programmation militaire, ndlr), la nouvelle configuration politique nécessitera une beaucoup plus grande écoute de la commission de la défense du @Senat", a twitté Cédric Perrin, sénateur LR du Territoire de Belfort et vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat.

Michel Cabirol

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Commentaires 5
à écrit le 23/06/2022 à 7:05
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Bonjour, Actuellement a l,assemblée ils y a un certaines nombre de parlementaires qui ons service dans les forces armee , homme et femme . Maintenant, ils faut qu,ils soit travailleurs et un peux de compétence dans leur boulos ... Bien sur ils...

à écrit le 22/06/2022 à 2:46
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je suis régulièrement les débats publics des commissions de la défense via les sites internet de l'Assemblée et du Sénat. Ca casse pas des briques. Les élus font de la figuration, chacun selon ses lubies idéologiques (le "réaliste", le "progresso-hum...

à écrit le 21/06/2022 à 19:14
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Vu les résultats, hélas brillants, obtenus par le non-parti des abstentionnistes, la route est ouverte à l'Homme Providentiel; souhaitons qu'il soit un De Gaulle plutôt qu'un Napoléon. Je propose Gerhard Schröder, l'homme qui a sorti l'Allemagne de l...

à écrit le 21/06/2022 à 9:49
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Pour assurer des responsabilités en médecine c'est un plus d'être médecin et pour les questions de défense de faire au minimum un service militaire dans une force combattante ou de soutien..

le 21/06/2022 à 17:08
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Idée reçue , dans les faits il suffit de regarder le parcours des officiers supérieurs pour constater qu'ils passent l'essentiel de leurs carrières sous les ors de la République , leurs périodes de commandement à la tête d'une caserne , d'un régimen...

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