L'industrie de défense n'est pas épargnée par la crise sanitaire. Mais elle résiste bien mieux que les entreprises ayant une activité majoritaire dans l'aéronautique civile comme Airbus ou Safran. "Nous avons connu la crise de la demande, avec un trafic aérien quasiment à l'arrêt au niveau mondial, et aussi une crise de l'offre, en particulier pendant le confinement très strict. Néanmoins, nous avons été capables de maintenir la continuité des opérations critiques, pour la défense notamment", constate Patrice Caine, PDG de Thales lors d'une table-ronde dans le cadre du Paris Air Forum organisé vendredi par La Tribune. De fait, son modèle économique permet au géant de l'aérospatial d'amortir beaucoup mieux les chocs.
"Nous sommes assis sur un socle technologique transverse et puissant, qui s'appuie sur 30.000 ingénieurs et nous permet de servir différents marchés", affirme-t-il. Autre clé importante, "une très grande répartition géographique de notre chiffre d'affaires, dont les trois quarts sont réalisés hors de France. Enfin, la moitié des contrats du groupe s'élèvent à moins de 10 millions d'euros". Une situation qui "donne une grande résilience au groupe", analyse le patron de Thales.
Vulnérabilité de la supply chain
Si certains poids lourds comme Thales ou Atos se montrent résilients, le défi pour la filière est de préserver la base industrielle et technologique de défense (BITD) et ses entreprises de la supply chain qui, elles, sont plus vulnérables. "A...
Pour ma part je suis inquiet depuis bien plus longtemps pour notre souveraineté et notre nation, et profondément inquiet.
deja incapable de construire l'europe
et d'assurer a la france et aux francais leur souveraineté
puisque meme nos lois sont inféodé a bruxelles
leur folie des grandeurs est qu'il sont dans l'idee que les autres nation sont dans le meme délire
alors que tous protege leur nation et leur industrie
et que la france ne protege que sont tourisme
et un petit peut sont agriculture