Thales va embaucher 12.000 personnes en 2023, dont 4.000 créations d'emplois

Le groupe français prévoit de recruter 12.000 salariés dans le monde en 2023, dont 4.000 créations de postes, dans tous ses segments d'activité : aérospatial, défense, sécurité et identité numérique. 5.500 personnes devraient être embauchées en France.
(Crédits : Regis Duvignau)

2023 sera une « année record » pour Thales, a annoncé le groupe. Du moins sur le front des recrutements : 12.000 postes sont à pourvoir dans le monde, dont 5.500 en France. Parmi ces 12.000 postes, un tiers, soit 4.000, sont des créations, a souligné le directeur des ressources humaines du groupe, Clément de Villepin. Les embauches sont ventilées dans tous les secteurs d'activités du groupe, y compris le secteur aéronautique dont l'activité avait été sinistrée pendant la crise sanitaire due au Covid-19.

« Nos activités - la défense et la sécurité, l'aéronautique et le spatial, l'identité et la sécurité numérique, dont la cybersécurité - sont toutes en croissance, ce qui explique nos importants besoins de recrutement, en particulier de jeunes talents », a souligné pour sa part le PDG de Thales, Patrice Caine, dans une interview au Journal du Dimanche.

Des embauches dans tous les territoires en France

La France, principal pays d'implantation du groupe tricolore, concentre près de la moitié des recrutements prévus (5.500) et répartis sur tout le territoire. Le mouvement est similaire dans les grandes zones d'implantation de Thales : 3.350 recrutements dans le reste de l'Europe (dont 1.050 au Royaume-Uni), 730 en Asie, principalement  à Singapour, 730 en Amérique du Nord, plus de 600 en Australie et 550 en Inde, où le groupe possède un bureau d'études dans l'aéronautique et des activités d'ingénierie dédiées à la sécurité numérique.

« Cette dynamique de croissance existe depuis de nombreuses années, depuis 2015 on recrute au moins 5.000 personnes par an », a observé Clément de Villepin devant quelques journalistes. En 2022, 11.500 personnes ont été embauchées, dont 32% de femmes, portant les effectifs à 77.000 salariés (sans compter les 4.500 de sa division Transports terrestres en cours de cession).

Le groupe n'avait pas licencié pendant la pandémie, en ayant notamment basculé sur d'autres activités des salariés travaillant dans le secteur aéronautique.

Profils tech et support activement recherchés

Plus de 40% des embauches prévues concernent les activités de recherche-développement (intelligence artificielle, cyber, algorithmie, ingénieurs systèmes...), soit 5.500 personnes dont 2.200 en France. C'est « la sève de ce qui fait le développement de Thales », selon l'entreprise.

Les fonctions support représentent également 40% des recrutements, les 20% restant les activités de production industrielle et de logistique. Comme toutes les entreprises du secteur, Thales se dit confronté à des difficultés de recrutements mais est parvenu jusqu'à maintenant à ses objectifs. « Il y a sensiblement plus de postes ouverts que de jeunes diplômés sortant des écoles », a-t-il fait valoir.

Dans un communiqué de presse, Thales affirme également vouloir recruter en 2023 près de 4.000 apprentis et stagiaires, en plus des 5 500 embauches prévues dans l'Hexagone. « Il s'agit, pour ces jeunes étudiants, d'un vrai tremplin vers l'emploi : chaque année, en France, environ 40% des stagiaires et alternants sont recrutés en CDD/CDI dans l'ingénierie » fait valoir le groupe.

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